Page:Évanturel - Premières poésies, 1878.djvu/173

Cette page a été validée par deux contributeurs.



LE SECRET



JE n’ai jamais osé le dire,
Même à l’ami le plus discret.
Approche un peu — je vais l’écrire :
Mon pauvre cœur a son secret.


Vois ce tableau qu’a fait l’artiste ;
C’est le pauvre acceptant son sort.
Eh bien ! comme lui, je suis triste,
Je suis triste jusqu’à la mort.