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APPENDICE

faisais toujours dans les cas semblables, je fis l’ignorant. Cela parut enchanter mon interlocutrice, elle plaisanta doucement mon ingénuité à mon âge (j’avais 12 ans et 1/2), me dit que je devrais déjà avoir une amourette et me proposa de me montrer comment les femmes étaient faites et comment on faisait l’amour. Elle m’embrassa sur la bouche, puis déboutonna mon pantalon et saisit mon membre érigé. S’extasiant sur ses dimensions, affirmant qu’il était très gros pour mon âge (mes organes sexuels, en effet, ont toujours été très volumineux), elle l’embrassa et me dit : « Vous avez un si joli instrument et vous ne savez pas vous en servir ! Voyez comme il est dur et chaud, ça prouve qu’à l’insu de son maître, il désire déjà la femme ! Avec un pareil objet, vous pouvez rendre heureuse une femme ». Je faisais comme si je ne comprenais pas. Alors elle poursuivit l’explication, décrivit, en termes lascifs, la copulation, puis leva son jupon et montra ses jambes nues et ses organes sexuels qu’elle me fit palper. Elle n’avait pas de pantalon. À demi-couchée, elle m’attira sur elle et, de sa main, introduisit mon membre dans le vagin. Nous coïtâmes très voluptueusement. Après l’opération, elle me recommanda de ne parler à personne de notre aventure et ajouta qu’elle avait fait ça exclusivement en vue de mon bien, pour me préserver de l’onanisme et des méchantes femmes. Nous eûmes depuis plusieurs autres tête-à-tête qui se terminaient toujours par la copulation.

Les deux autres aventures ont eu lieu avec des élèves des classes supérieures du gymnase, de 17 et de 18 ans, qui ont eu aussi l’idée charitable de m’ « éclairer sexuellement ». J’étais en visite chez l’une d’elles, nous causions de chevaux et je feignis d’ignorer la différence entre l’étalon et le cheval hongre. La jeune fille en fut étonnée, me demanda si je savais comment on faisait les enfants et, voyant mon ignorance, me coucha sur le dos, fit sortir du pantalon mon pénis érigé et, levant le jupon, se coucha sur moi en plantant mon pénis dans l’intérieur de son ventre. Puis en faisant des mouvements rapides avec son ventre et ses cuisses, elle me chevaucha jusqu’à ce que se produisît chez elle l’orgasme qui lui fit presque perdre con-