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L’ÉTAT PSYCHIQUE PENDANT LA GROSSESSE

En sortant de classe, il emmenait chez lui les collégiennes quand, habituellement, il n’y avait personne à la maison ; sa chambre avait une entrée indépendante. Du reste, au point de vue des mœurs russes, il n’y avait rien de scandaleux dans le fait que les collégiennes vinssent, isolément ou en groupe, visiter un collégien. Personne n’avait rien à y redire. Il fit la connaissance d’une de ces fillettes au moment où elle sortait du gymnase, c’est-à-dire tout simplement dans la rue. Il lui glissa dans la main un billet pornographique avec des dessins appropriés ; le lendemain, en sortant de classe, elle consentit à venir chez lui. Ensuite, elle amena avec elle deux de ses compagnes. Mon camarade m’assura que plusieurs collégiens de notre classe avaient des liaisons du même genre. Il m’invita à venir chez lui quand il recevait les fillettes, c’est-à-dire immédiatement après la classe. Je fis donc chez lui la connaissance de trois collégiennes à peu près de notre âge. Après des baisers et des attouchements, deux d’entre elles se couchèrent sur le dos en travers du lit, les fesses au bord de ce lit, les jambes écartées et pendantes. Nous les coïtâmes en nous tenant debout entre leurs jambes. La fillette que je coïtais n’avait pas les parties sexuelles aussi jolies que celles de Sarah ; le mont de Vénus avec les grosses lèvres était moins grassouillet, les teintes de la fente génitale étaient d’un pourpre moins éclatant. Néanmoins, c’est avec un sentiment de félicité que j’introduisis mon pénis dans le vagin de la fillette. Je fis à cette occasion une observation qui excita mes ardeurs. Le vagin serrait mon pénis étroitement, comme un gant, et, par suite, le mont de Vénus suivait le pénis dans tous ses mouvements, s’élevant et s’abaissant avec lui. Pendant que je besognais, toute la motte génitale, entraînée par le pénis, dansait éperdûment, semblant faire des glissades dans tous les sens sur l’os du pubis. La troisième collégienne était vierge et ne tolérait que le coïtus in ore vulvæ et le cunnilingus. Il paraît qu’un autre camarade la dépucela quelques mois plus tard. Elle avait une particularité : quand, après lui avoir sucé le clitoris (très développé et allongé), je le lâchais, l’extrémité de l’or-