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APPENDICE

un énorme pénis et cette inscription : « Monsieur de la p… pointue ». Je ne sais plus de quoi nous causions ; Sérioja me dit tout à coup : Est-ce que tu fous tes sœurs ? » (Il employa un équivalent russe de ce terme, tout aussi grossier ou même davantage.) — « Je ne comprends pas ce que tu veux dire, lui répondis-je ; je ne connais pas cela ». « Comment, tu ne sais pas ce que veut dire le mot foutre ? Mais tous les garçons savent cela ». Je lui demandai l’explication de ce mystère : « Foutre, me dit-il, c’est quand le garçon enfonce sa pissette dans la pissette de la fille ». Je pensai, à part moi, que la chose n’avait pas le sens commun et n’offrait aucun intérêt, mais, par politesse, je ne dis rien et me mis à parler d’autre chose. Je ne pensais plus à cette conversation qui avait été une déception pour ma curiosité, mais quelques jours après, voilà que Sérioja et Boria (Boris), l’aîné des trois frères, me disent : « Victor, viens avec nous foutre Zoé ». Zoé était une jeune Grecque de 12 ans, fille du jardinier du général. Ayant déjà appris la signification du mot foutre et m’intéressant d’autant moins à un acte qui me paraissait absurde, je déclinai d’abord l’invitation ; mais on insista : « Viens donc imbécile ! Tu verras comme c’est bon ! » Ayant eu toujours par tempérament peur de désobliger quelqu’un, toujours poli jusqu’à la pusillanimité, je suivis les deux garnements auxquels vinrent se joindre leur petit frère Kolia (Nicolas), la Zoé en question, un jeune juif de 8 à 9 ans qui s’appelait, je m’en souviens, Micha (Michel), et un garçon russe d’une dizaine d’années, Vania (Ivan).

Nous pénétrâmes dans les profondeurs du jardin. Là, dans un bosquet retiré, les garçons sortirent leurs pénis du pantalon et se mirent à jouer avec. Je me souviens de l’aspect qu’avaient ces organes, et je comprends maintenant qu’ils étaient en érection. Zoé les maniait avec ses doigts et introduisait des brins d’herbe entre le prépuce et le gland et dans l’urètre. Elle voulut me le faire à moi aussi, mais cela me fit mal et je protestai. Puis elle se coucha sur l’herbe en retroussant son jupon, en écartant ses cuisses et montrant ses parties sexuelles. Elle écarta les grosses lèvres avec les doigts et je fus étonné de voir que la vulve était rouge à l’intérieur. Car, si j’avais déjà vu les parties tales