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étude historique

Tirez-nous, au nom de Dieu, de cet état ; que votre crédit » et votre justice éclatent en même temps. »

« J’espère cette grâce comme celle de croire qu’on ne peut rien ajouter aux sentiments de respect avec lesquels j’ai » l’honneur d’être,

« Monseigneur,
« Votre très-humble et très-obéissante servante,
« Sœur de La Salle de Rochemaure,
« Coadjutrice.

« Je prie M. le curé de Marchai de vous écrire cela. Ma tante a l’honneur, Monseigneur, de vous présenter son respect.

« Pardonnez-moi, Monseigneur, tous ces barbouillages de ma lettre et d’avoir emprunté des mains étrangères pour la copier, à cause d’un mal d’yeux occasionné par le chagrin » et mes larmes[1]. »

Voici la lettre que le curé de Marchai adressait en même temps à Mgr de Bonal :

« À Lavassin, le 20 novembre 1188.
« Monseigneur,

........................

« Ces dames sont dans la plus grande inquiétude et dans un trouble qu’il me serait impossible de vous exprimer et qui a augmenté de beaucoup depuis votre visite.

« Presque toutes demandent la sortie du directeur comme celle de l’homme d’affaires.

  1. Archives du Puy-de-Dôme. — Fds de l’Évêché, papiers de Bonal, I. n° 3.