Il faut aussi (aire les réparations à la dite abbaye qui sont du moins de 100lt par an.
Comme la dite abbaye est faite sous autre maison et dans un vallon, il faut loger les étrangers qui ont à faire en la dite abbaye qui causent en icelle une dépense considérable.
La dite abbaye n’aurait pu subsister, si ce n’était les pensions de certaines religieuses qui n’ont point payé leur dot et ingrès en religionqui peuvent être par an à 700lt, et aussi les pensionnaires qui y sont.
Dans l’abbaye, il n’y a point de fondation ni aucuns titres. L’abbaye fut incendiée deux fois, il y a environ plus de cent ans.
Madame l’abbesse déclare que dans l’abbaye il y a des religieuses vingt-cinq professes et cinq sœurs converses, ce qui fait trente.
Il est dû à l’abbaye des cens et rentes avec directe, droits de lods en partie et sans justice.
Les droits et lods 3s 4d, argent 150lt. Blé, 17 quartons ; avoine, 47 septiers (le septier mesure de Latour). Plus une rente de 70lt ; moulin, 66lt.
L’état est signé et certifié par l’agent d’affaires du couvent, le sieur Lespinasse « agissant pour madame l’abbesse[1]. »
Ce document que nous avons reproduit d’une façon à peu près intégrale, à cause de l’intérêt qu’il présente, nous fait pénétrer dans la vie intime du monastère, en nous donnant le
- ↑ Archives du Puy-de-Dôme. Fds de l’Intend., série C, liasse 24.