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ÉLOGE DU CON,
A un camarade du college.




AMi, tu m’as donné les leçons du plaiſir,
Je ne ſuis point ingrat, j’aime à m’en ſouvenir,
C’eſt par toi que du con j’acquis la connoiſſance,
Du con qui plus que moi révere la puiſſance ;
Je crains de l’affoiblir en l’oſant célébrer,
Et dans ce doux réduit je ſais me concentrer.
Je n’en ſors qu’avec peine ; aide ma voix tremblante ;
Je goûte le bonheur, rarement je le chante.
 Merveille de la terre, ô délicieux con !
Mon vit rompant ſon frein s’alonge à ce ſeul nom.
Tu vas être branlé… déjà le gueux décharge…
Il ne débande point, revenons à la charge ;
Jolis, friands tettons, & toi cul bien tourné,
Je vous tiens, je vous preſſe… O ventre ſatiné !
Ce con, qu’il eſt vermeil ! il s’ouvre, je l’aſpire,
Je décalotte, j’entre, & je pouſſe, & j’expire…
Je revois la clarté, malheureux ! qu’ai-je fait !