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LE MARI
Et les deux Confesseurs.




  PEre Félix, vous êtes mon réfuge ;
  Ai-je péché ? Soyez mon juge :
Ma femme étant très-groſſe, & craignant pour ſon fruit,
 J’ai par derriere eſſayé le déduit.
  — Toujours où vous ſavez ? — Sans doute.
  — Rien n’eſt mieux. — Eh bien ! croiriez-vous.
Que venant, par ſcrupule, à nommer cette route,
Pere Joseph s’eſt mis dans le plus grand courroux,
  Qu’il m’a chaſſé, bref, qu’il me damne.
  — L’étourdi ! l’ignorant ! le ſot !
Suivez-moi, je m’en vais lui parler comme il faut,
  Et laver la tête à cet âne…
Les voilà devant lui : — pourquoi troubler monſieur,
  Quand le cas… — Le cas eſt infâme.
  — Mais point, vous êtes dans l’erreur.
  Un mari peut bien voir ſa femme…