Page:Étrennes aux fouteurs, 1793.djvu/15

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 9 )

» Branloit les couilles à papa ;
Ecoutez, ajouta Glycere,
Ce n’eſt rien encor que cela.

» Car, tandis que mon jeune frere
Chatouilloit, comme je l’ai dit,
Les deux couillons de notre pere
Qui me foutoit, Dieu ſoit béni,
Survint à point notre grand’mere
Qui, pour entrer à l’uniſſon,
Branla, d’une dextre maniere,
La pine à ſon petit garçon. «

— J’allois m’exhaler en reproche ;
J’allois fuir cet être maudit ;
Mais ſoudain Glycere m’accroche
En diſant : » je n’ai pas tout dit :
Obfervez que notre grand’mere,
En branlant ſon petit garçon,
S’étoit retrouſſé le derriere,
Et qu’un chien lui léchoit le con.