Page:Étrennes au clergé de France pour l’année 1786, explication d’un des plus grands mystères de l’Église.pdf/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.
[ 26 ]
Examinons maintenant quel devroit être ce contingent aux contributions publiques. S’il payoit les deux vingtièmes & les 2 s. pour livre du premier (M. Necker évaluant cet impôt à ¹/₁₃ du revenu) sa part d’imposition pour cet article seroit de 26,208,277 L.
S’il payoit aussi le troisième vingtième, au moyen même d’un abonnement qui le fixât au quart du produit des deux premiers vingtièmes, il produiroit 6,552,069 L.
Évaluons sa capitation au centième de son revenu ; un Bénéficier jouissant de 100,000 L. de rente, ne se plaindroit sans-doute pas d’être taxé à 1000 L. La part du Clergé, dans cette imposition, seroit encore de 3,407,076 L.
En lui accordant toutes les modérations possibles, le Clergé devroit donc payer 36,167,422 L.
Or il paie, comme on l’a vu, 2,030,000 L.
Donc il est trop peu imposé, au moins de 34,137,422 L.