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Septieme
Emilie.
Mais, pardonnez-moi.
La Mere.
Le mal eſt-il qu’on ait ſu votre faute, ou que vous l’ayez commiſe ?
Emilie.
Le premier mal c’eſt bien de l’avoir faite ; mais qu’elle ait été connue, c’en eſt un ſecond.
La Mere.
Et qui n’exiſterait pas ſans le premier.
Emilie.
Cela eſt vrai.
La Mere.
Et puis, croyez-vous qu’il ſoit aiſé de ſe pardonner d’avoir mal fait, quand même la faute reſterait ignorée ? Ne penſez-vous pas que ſi l’on prend l’habitude de faire des fautes ignorées, on en fera bientôt de publiques ?
Emilie.
Pourquoi cela, Maman ?