Page:Éphémérides du citoyen - T11-12 - 1769.djvu/347

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



§. LXVIII.
Différents ordres de Marchands. Tous ont cela de commun, qu’ils achetent pour revendre ; & que leur trafic roule sur des avances qui doivent rentrer avec profit pour être de nouveau versées dans l’entreprise.


Depuis la Revendeuse qui étale des herbes au marché, jusqu’à l’Armateur de Nantes ou de Cadix, qui étend ses ventes & ses achats jusque dans l’Inde & dans l’Amérique, la profession de marchand, ou le commerce proprement dit, se divise en une infinité de branches, &, pour ainsi, dire de degrés. Tel marchand se borne à s’approvisionner d’une ou de plusieurs sortes de denrées qu’il vend dans sa boutique à tous ceux qui se présentent. Tel autre va vendre certaines denrées dans le lieu où elles manquent, pour en rapporter en échange les denrées qui y croissent