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établi par le concours de ceux qui veulent échanger des terres contre des bestiaux, & de ceux qui veulent donner des bestiaux pour avoir des terres. C’est d’après ce prix courant qu’on évalue les terres, lorsqu’un Débiteur poursuivi par son Créancier est obligé de lui céder son fond.


§. LVIII.
Evaluation des terres par la proportion du revenu avec la somme des richesses mobiliaires, ou la valeur contre laquelle elles sont échangées : cette proportion est ce qu’on appelle le denier du prix des terres.


Il est évident que si une terre qui produit un revenu équivalent à six moutons, peut être vendue pour une certaine valeur qu’on peut toujours exprimer par un nombre de moutons équivalent à cette valeur ; ce nombre aura une proportion déterminée avec celui de six, & le con-