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ce soit a exactement les mêmes qualités qu’un autre morceau du même métal, pourvu qu’il soit également pur : or la facilité qu’on a de séparer, par différentes opérations de Chymie, un métal des autres métaux avec lesquels il seroit allié, fait qu’on peut toujours les réduire au degré de pureté, ou, comme on s’exprime, au titre qu’on veut : alors la valeur du métal ne peut plus différer que par son poids. En exprimant la valeur de chaque marchandise par le poids du métal qu’on donne en échange, on aura donc l’expression de toutes les valeurs la plus claire, la plus commode & la plus susceptible de précision : & dès lors il est impossible que dans l’usage on ne la préfere pas à toute autre. Les métaux ne sont pas moins propres que les autres marchandises à devenir le gage universel de toutes les valeurs qu’ils peuvent mesurer : comme ils sont susceptibles de toutes les divisions imaginables, il n’y a aucun objet dans le