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ractère plus tranquille que le mien, il semble trouver tous ces événemens naturels ; et ces hommes, d’ailleurs, regardent toujours ces épanchemens comme peu nécessaires au bonheur ; mon père, seulement, dont la tendre bonté répond à nos cœurs, partage notre ivresse ; et ce n’est que lorsque je suis seule avec eux, que je me retrouve ; mais toi, ma chère, toi, l’aimable tiers que nous désirons tous, quand viendras-tu ? Je ne te parle pas des autres raisons dont ta Louise fait les siennes, pour te désirer plus encore ; mais ce que tu as fait déjà, demande que le reste soit ton ouvrage. Je t’attends ; tous mes intérêts sont dans tes mains ; je ne puis respirer ici plus long-temps sans toi ; chère et tendre cousine, ta prudence ne m’est pas seulement nécessaire,