sitives ; mais je sais, indirectement, que les affaires ont bien commencé ; nous pourrons, j’espère, rendre la liberté à notre prisonnier ; s’il la veut, toutefois, ajouta-t-il, en regardant Maurice, qui ne lui répondit que par un sourire peiné. — S’il la veut ? dis-je ; c’est son droit ; s’il l’engage, il est juste de lui en tenir compte. Stofflet lui parla ensuite, avec intérêt, de ses affaires. — J’y songe peu, lui dit Maurice, le sort général fera le mien. — Pas tout-à-fait ; vous oubliez votre commandant : au reste, puisqu’il n’est pas mort, peut-être n’a-t-on pas commencé de procédure. À tout hazard ; si l’amnistie a lieu, vous passerez pour un des nôtres, et nous vous y ferons comprendre. — Maurice remercia par une simple inclination ; il rallentit son pas, se trouva derrière
Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/59
Cette page a été validée par deux contributeurs.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/91/%C3%89milie_Toulongeon_-_Lettres_de_la_Vend%C3%A9e%2C_1801%2C_II.djvu/page59-1024px-%C3%89milie_Toulongeon_-_Lettres_de_la_Vend%C3%A9e%2C_1801%2C_II.djvu.jpg)