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nous avons à ce jeune homme ! car, ce que nous appelons différence d’état et de rang, ne peut pas aller jusques là. Toute la gratitude de mon frère, s’est exprimée en éloges, et en assurance de celle de nos parens. Maurice lui repétoit, qu’il se croyoit heureux d’avoir pu nous rendre service. Le croirois-tu, ma chère, j’ai souvent été obligée de prendre la parole, pour empêcher que l’entretien ne dégénérât en complimens, et le ramener aux affaires d’intérêt général. Enfin, mon frère lui a demandé quels étoient ses projets pour l’avenir ; j’ai trouvé cette question un peu prompte. Maurice lui a dit, que dès que je croirois ses engagemens remplis envers moi et les miens, il disposeroit de lui-même. Dans l’après-midi, Stofflet l’a fait demander ; ils sont revenus ensemble,