Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/36

Cette page a été validée par deux contributeurs.

rateur, leur dis-je ; je lui dois toute la liberté, l’honneur et la vie. Tous ces hommes paroissoient émus ; ils félicitoient Maurice ; mon frère parla de récompenser ; Monsieur, Monsieur, lui dit Maurice, en lui prenant la main, je le suis… et libre j’espère,… ajouta-t-il, en se relevant et regardant autour de lui. Son action étonna ; Stofflet lui dit : — jeune homme, j’ai l’espérance que nous le serons tous bientôt. En effet, ma chère, ce conseil étoit pour répondre à une offre de trève et d’amnistie qu’on leur a faite. Puisse l’ange pacificateur descendre au milieu d’eux. Nous ne pouvions rester là ; mon frère demanda à s’absenter un moment pour nous conduire dans sa hutte. Nous y trouvâmes de la paille et un manteau ; Maurice et son compagnon nous y