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du bois, par quelques hommes à cheval. Après nous être expliqué, l’un d’eux vint avec nous, nous conduisit environ une demi-lieue, et nous remit à une troupe d’une vingtaine d’hommes armés, assis ou dormant autour d’un grand feu ; en voyant l’habit de Maurice, ils dirent : bon, c’est un déserteur de la gendarmerie ; Maurice répondit seulement non ; … J’ajoutai : nous voulons parler à Stofflet lui-même : conduisez-nous ; celui qui paroissoit commander, dit à deux des siens : — menez-les au général… — Nous les suivîmes pendant un quart d’heure environ, et nous arrivâmes à une espèce de barricade d’arbres abattus, qui fermoient une grande enceinte ; çà et là étoient éparses des baraques de feuillages ; à côté de quelques-unes, étoient des