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nuits, sous sa conduite, et nous n’hazardâmes qu’une fois, d’entrer dans une maison écartée. Nous n’apprîmes pas grand chose à Mayenne ; seulement, qu’après l’affaire qui s’étoit passée près de Dol, la troupe de Stofflet s’étoit séparée en plusieurs bandes ; la sienne, disoit-on, s’étoit retirée en Bretagne, vers les côtes de la mer ; on citoit Lambale et Dinan, comme les lieux d’où on avoit le plus récemment parlé de lui. Trente lieues nous séparoient encore de ces deux endroits, et nous ne pouvions hâter notre marche, nous n’avions plus de monture ; Maurice et Lapointe, se relayoient, pour porter notre mince équipage. Le second jour de notre marche, nous rencontrâmes une des troupes qui s’étoient séparées à Dol ; ils étoient environ deux cens ; nous fûmes