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LETTRE XLVII.

Plouën, 9 nivôse, an 4 républicain.


Tous nos amis sont arrivés, ma Clémence ; rien n’a dérangé nos desseins : le père de Maurice, avec sa fille ; ma bonne cousine de Parthenay, avec les siennes. Si tu étois ici, les murs qui m’environnent, renfermeroient tout ce que j’ai de plus cher au monde ; rien au-delà, n’appelleroit mon cœur ; leur enceinte seroit l’univers pour moi : hâtes-toi, ma chère, de venir réunir toutes les félicités du ciel, dans un petit coin de la terre : tu y trouveras d’anciens amis, de nouveaux, qui s’empresseront tous de te