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je les laisse faire, je n’ai plus le droit de rien exiger ; et malgré tout mon desir de t’y voir, je serai peut-être forcée de prendre les engagemens civils, sans que tu sois ici, si tu tardes encore à t’y rendre. Maurice n’ose me presser ; mais mon père assure que la décence et les convenances l’exigent.

Mes regrets augmentent, en apprenant dans ta dernière, que bientôt ta mère pourra se livrer à nos soins, et que ce voyage, tant désiré, ne peut tarder plus de quinze jours. Tu nous annonces encore quelques petits embarras à terminer, que tu nous diras à ton retour ; ah ! ma chère, s’il étoit vrai que des motifs plus que raisonnables, aient en effet, éloigné nos plaisirs, si cela est, je n’ai pas besoin de te dire combien j’en serois heureuse : je n’oserois même me fâcher de ta ré-