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geoit pas son amitié, ni ses tendres souvenirs. Je te dis cela, ma chère, parce que toi et Louise, ne peuvent avoir une pensée au-delà de ce qu’elle doit être ; et comme ma mère a toujours été l’épouse la plus chérie et la plus honorée, je la crois un peu injuste ; mais ma Clémence, je crains d’avoir un moment, partagé ses torts, et je veux te dire tout, afin que tu aies le droit de me gronder ; peut-être me guériras-tu pour toujours ; je dis pour toujours, ne pouvant répondre de l’avenir ; car, pour le moment, le mal est passé, bien passé. Je ferois volontiers amende honorable ; et la bonne Agathe, je suis sûre, me pardonneroit. Le croirois-tu, Clémence, en entrant dans sa maison, en voyant la tendre affection de mon père, les louanges, qu’il lui donnoit, et plus