Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/121

Cette page a été validée par deux contributeurs.

jamais été plus chère, je ne t’ai jamais plus aimée que depuis que j’ai senti que je te pouvois perdre ; que serai-je devenue, mon dieu, si ma pauvre Louise ne m’eût été rendue ? comment pourrai-je reconnoître un tel bienfait ? il faut, ma fille, que tu t’informes à M. Maurice, s’il a écrit à ses parens où il est ; s’il leur a fait part de son affaire ; je voudrois les connoître, ce que nous en savons annonce de braves et honnêtes gens ; ton frère iroit, on enverroit leur donner des nouvelles de leur fils ; nous en causions hier ensemble, et nous avons pensé qu’il seroit bien d’en savoir davantage ; tout ce que nous voyons, sûrement est en sa faveur ; il paroît plein d’honneur, il est même intéressant ; et ce qu’il a fait pour toi, lui donne un