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qu’elles ont fait pour ta Louise ; m’est un garant que tu les aimeras.

À présent, mon ange, il ne faut plus que s’armer de patience, pour t’attendre encore ; l’espérance que tu nous donnes nous console ; maman voudroit bien te voir ici la semaine prochaine, pour des arrangemens où elle a besoin d’avoir sa Clémence ; moi, je ne sais plus ce que je peux espérer ; tes retards m’affligent, me désolent, j’en souffre continuellement ; je n’ose me livrer à rien ; tes lettres ne m’apprennent pas ce que je dois faire ; et malgré tout mon bonheur, une crainte secrette m’avertit qu’il ne sera peut-être pas long. Songes, chère cousine, que tu ne peux me laisser plus long-temps seule ; dans ce que je vois autour de moi, je devine ton ouvrage ; mais ce que tu m’écris, m’apprend