Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce que je viens de te raconter ; elle m’écrivoit aussi des félicitations sans nombre ; mon nom lui avoit tout appris : ma mère en fut touchée ; le style de sa lettre est extrêmement sensible ; notre bonne dévote sait aimer ses enfans, sa famille, ses amis, comme les anges. Je vis avec plaisir, l’impression que faisoit cette bonne parente. Mon père proposa tout de suite de l’aller voir ; mais ma mère s’y opposa, à cause de la saison trop avancée ; il fut décidé qu’on alloit leur écrire, en les assurant qu’au premier jour de printemps, mon père iroit avec mon frère ; ils se proposent de les ramener passer le reste de la belle saison avec nous. Tu vois, ma chère, de nouvelles connoissances à faire, et un nouveau cousinage ; car tu seras forcée d’être aussi leur cousine et leur amie ; ce