cela ? ça vous occupera ; — elle m’apporta une terrine, et je me mis à l’ouvrage. Tu vois, chère cousine, que je ne suis apprentie à rien. Son mari rentra pendant que je mettois le couvert, et nous soupâmes assez gaîment tous les trois ; à peine eûmes-nous fini, qu’il se leva ; — Femme, lui dit-il, tu arrangeras tout ça, faut que je me couche, car je suis las ; elle défit de suite son lit, et le lui arrangea dans un coin de la chambre, il fut aussi-tôt couché, et ronfloit avant que nous nous en soyons apperçus ; elle me dit : — Vous couchez-vous de bonne heure ? c’est que demain faut se lever du matin ; — et mettant un bonnet de coton, sa toilette de nuit fut tout de suite faite ; c’est ainsi, ma chère, que je m’établis dans mon nouveau gîte ; le len-
Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/95
Cette page a été validée par deux contributeurs.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/88/%C3%89milie_Toulongeon_-_Lettres_de_la_Vend%C3%A9e%2C_1801%2C_I.djvu/page95-1024px-%C3%89milie_Toulongeon_-_Lettres_de_la_Vend%C3%A9e%2C_1801%2C_I.djvu.jpg)