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tous ces détails, qu’il te suffise de savoir que je suis, sinon tranquille, du moins dans l’anéantissement d’un repos dont mon physique a autant besoin que mon moral ; je crois dans ce moment, que ceux qui m’entourent sont humains, car ils s’empressent de me donner des soins que je sens à peine. J’achèverai ma lettre, si je ne trouve point occasion de te l’envoyer.

LETTRE III.

Maulevrier, 17 août 1793.


Trois jours de route et deux jours de repos, si l’on peut appeller repos l’état où je suis, m’ont rendu, non du calme, je ne le connoîtrai, je crois, de long-temps, du moins l’usage de