n’aurait pas écrit autrement ; il semble avoir dicté la mimique mot à mot et c’est-à-dire geste par geste :
Phèdre n’a fait que quelques pas sur le théâtre et s’arrête, fatiguée, presque épuisée ; l’arrêt doit être brusque, une des mains de la reine cramponnée au bras de sa nourrice :
Toute une attitude lassée, déprimée ; une sorte d’écroulement du corps.
Évidemment une main s’élève pour protéger les yeux que la lumière du soleil blesse et meurtrit.
D’une démarche chancelante, elle cherche un siège que, nécessairement, d’une main, la nourrice approche d’elle, tandis que de l’autre elle continue de la soutenir. Tout est réglé dans le plus petit détail par le texte même.
Phèdre s’assied, avec un « hélas ! » qui n’est que le « Ah ! » d’accablement que nous poussons en nous asseyant ou en nous couchant après une grande fatigue.
Quelle importune main, en formant tous ces nœuds,
La main glisse sur le péplum, esquisse le geste de