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Elle périt dans la cendre des fleurs
Clairière et barricade amour et haine

Son enfance renaît dans la masse des fruits
Sans image ô surtout sans image et sans cœur

Comme un miroir qui n’est jamais l’ami de l’homme.

Au bien :

L’homme impur c’est voilé qui regarde la femme
Il ne voit plus dans l’air sa propre architecture

Il chante par un œil il délire par l’autre
Il perd vite ses mains dans le tournoi de chair

Phosphorescent mais dilué son front est vague
Ce qu’il pensait tout droit se brise et s’alanguit

L’écume féminine a dessiné ses plages
Il frise de partout il lâche ses oiseaux.



Qui regarde vraiment la femme est sans empreintes
Son ombre est sur la terre comme un cœur sans corps

Très doux très fort hors de la mort son cœur s’aère.