ment qu’il faut toutes les vérités pour faire un monde.
De l’esthétique éthique
La jarre peut-elle être plus belle que l’eau, l’aimée que l’amant, la veine que le sang ? Imagine-t-on la terre et le ciel divorcés ? Se figure-t-on une main sans doigts, une âme sans corps, une aube sans lumière, une conscience sans but ?
La mort n’est pas morale, car, seule, elle est informe — je ne peux la refuser.
Le plus solennel abus de langage prétend qu’une belle mort rend immortel.
D’un optimisme de commande
Même à l’état de fantômes, nous sommes de bonnes mécaniques. La force de l’habitude, la force acquise prolonge les morts. Nous mous sommes créé des devoirs qui continuent, après la mort, à battre un certain temps. Longtemps parfois, affirmons-nous orgueilleusement.
Le bien pensif nous entretient, au rythme de la vie, car nous avons voulu le bien. Nous avons prévu le développement de nos actes, ajouté un barreau à