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SUR LES PENTES INFÉRIEURES

Aussi bas que le silence
D’un mort planté dans la terre
Rien que ténèbres en tête

Aussi monotone et sourd
Que l’automne dans la mare
Couverte de honte mate

Le poison veuf de sa fleur
Et de ses bêtes dorées
Crache sa nuit sur les hommes.