Page:Éluard - Capitale de la douleur, 1926.djvu/149

Cette page n’a pas encore été corrigée

La candeur de t’attendre, l’innocence de te connaître,
O toi qui supprimes l’oubli, l’espoir et l’ignorance,
Qui supprimes l’absence et qui me mets au monde ;
Je chante pour chanter, je t’aime pour chanter
Le mystère où l’amour me crée et se délivre.

Tu es pure, tu es encore plus pure que moi-même.