Page:Éluard - Capitale de la douleur, 1926.djvu/146

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE GRAND JOUR

Viens, monte. Bientôt les plumes les plus légères, scaphandrier de l’air, te tiendront par le cou.

La terre ne porte que le nécessaire et tes oiseaux de belle espèce, sourire. Aux lieux de ta tristesse, comme une ombre derrière l’amour, le paysage couvre tout.

Viens vite, cours. Et ton corps va plus vite que tes pensées, mais rien, entends-tu ? rien, ne peut te dépasser.