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ANDRÉ MASSON

La cruauté se noue et la douceur agile se dénoue. L’aimant des ailes prend des visages bien clos, les flammes de la terre s’évadent par les seins et le jasmin des mains s’ouvre sur une étoile.

Le ciel tout engourdi, le ciel qui se dévoue n’est plus sur nous. L’oubli, mieux que le soir, l’efface. Privée de sang et de reflets, la cadence des tempes et des colonnes subsiste.

Les lignes de la main, autant de branches dans le vent tourbillonnant. Rampe des mois d’hiver, jour pâle d’insomnie, mais aussi, dans les chambres les plus secrètes de l’ombre, la guirlande d’un corps autour de sa splendeur.