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BAIGNEUSE DU CLAIR AU SOMBRE

L’après-midi du même jour. Légère, tu bouges et, légers, le sable et la mer bougent.

Nous admirons l’ordre des choses, l’ordre des pierres, l’ordre des clartés, l’ordre des heures. Mais cette ombre qui disparaît et cet élément douloureux, qui disparaît.

Le soir, la noblesse est partie de ce ciel. Ici, tout se blottit dans un feu qui s’éteint.

Le soir. La mer n’a plus de lumière et, comme aux temps anciens, tu pourrais dormir dans la mer.