dent pour toujours rebelle à ses desirs
l’aimable objet qui jusqu’à présent,
patient et résigné, souffre et ses
carresses et ses essais.
La crainte de faire souffrir ce qu’il aime, ne suspend en aucune façon sa sodomique entreprise. La crainte seule d’échouer, la certitude qu’en vain il essaierait des choses plus difficiles encore, arrête la fougue de ses desirs ; mais bien loin de les diminuer, la difficulté les aiguise encore. Ses deux mains pressent les formes rondes et blanches dont elles se sont emparées, elles les écartent et présentent à ses yeux lascifs, l’étroite retraite où il s’efforce en vain de pénétrer. A cette vue, plein d’une fureur lubrique, il en approche sa bouche, sa langue la chatouille. Eléonor, pour qui la douleur, la crainte, l’attente avaient un instant suspendu l’accroissement de