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» ni l’un ni l’autre vous n’auriez jamais dû négliger. — Tu n’y es pas. Ecoute » :

« Ma jolie amie, reprit-il, tu m’as fait promettre de ne plus exiger la dernière des faveurs ; et toi, pour me récompenser, tu m’as accordé tous les dédommagemens que je pouvais espérer. Tu sais si j’en sens tout le prix. Combien tes jolies mains, ta peau douce et blanche, et ta langue amoureuse m’ont de fois plongé dans le plus doux délire ! Et bien ! je renonce à tous ces plaisirs. Je n’en veux point connaître que tu ne partages pas. Ma bonne amie, si tu m’aimes, promets-moi que, livrant à mes transports tous tes charmes, tout ton être, tu permettras à ton amant d’épuiser toutes les ressources de la volupté, pour te faire