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ÉDITIONS DE LA VIE DE CHARLEMAGNE

de la Vie de Charlemagne pour laquelle il avait, en outre, rédigé une préface de son cru que nous reproduisons en appendice[1]. Nous ne nous sommes toutefois pas interdit de marquer dans le texte d’Éginhard, à côté de cette division en chapitres, quelques grandes coupures, qui permettront, nous l’espérons, de suivre plus aisément le plan de l’auteur.

IV.Éditions, traductions, ouvrages à consulter.

1. Éditions. — La Vie de Charlemagne a été bien des fois publiée depuis l’invention de l’imprimerie. On en cite une douzaine d’éditions rien que pour la période antérieure au milieu du xviie siècle — la plus ancienne de 1521 — et il n’est pas certain que l’énumération soit complète[2]. Depuis lors, il en a paru une bonne vingtaine d’autres. Voici la liste des plus notables ou des plus récentes :

Dom Bouquet, Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. V (1744), p. 88-103.
G.-H. Pertz, Monumenta Germaniae historica ; Scriptores, t. II (1829), p. 443-463. (Édition reproduite par Migne, dans sa Patrologia latina, t. XCVII, col. 25-62, et par Pertz lui-même, dans la collection des Scriptores rerum Germanicarum in usum scholarum ex Monumentis Ger-
  1. Malheureusement, le manuscrit original de Walahfrid Strabon a disparu et nous n’en connaissons que trois mauvaises copies du xve siècle (Bibliothèque de l’Université de Copenhague, manuscrit 830 de la collection Arne Magnaeus, folios 34 ro-40 ro ; Bibliothèque de l’Université de Fribourg-en-Brisgau, manuscrit 468, folios 51 ro-77 ro ; Bibliothèque nationale de Hanovre, manuscrit 859, folios 26 ro-36 ro, cette dernière copie fragmentaire seulement). D’après ces transcriptions, il est permis d’affirmer que Walahfrid Strabon avait suivi lui-même un manuscrit de la classe B.
  2. On trouvera un relevé de ces anciennes éditions et de la plupart des suivantes dans Potthast, Bibliotheca historica medii aevi, t. I, 2e éd., p. 395 à 397.