Page:École de gymnastique pour l'instruction militaire de la jeunesse suisse, 1883.djvu/54

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
51

108. Si l’on est en face de la poutre, appuyé et assis de côté sur elle dans le sens de l’axe de largeur du corps, la position est parallèle avec la poutre ; cette position est transversale si, étant à cheval sur la poutre, cet axe est à angle droit avec elle.

Si l’on est assis à cheval sur la poutre comme le cavalier sur son cheval, cette position est donc transversale. Si l’on est assis obliquement sur la poutre, l’axe de largeur n’est ni parallèle, ni à angle droit avec elle, mais dans une position intermédiaire.

Étant assis de côté sur la poutre, on peut joindre les talons ou si l’on n’est assis que sur une cuisse, on peut écarter les jambes de chaque côté de la poutre. Si l’on est assis obliquement, les talons doivent être joints. Quelque soit du reste la manière de s’asseoir, les pointes des pieds doivent être abaissées contre le sol.

Dans le saut à l’appui facial, le corps est supporté par les bras tendus ; le corps lui-même doit être droit, la tête haute, les reins creux, les pointes des pieds abaissées contre le sol.

Si, de l’appui ou du siége sur la poutre, on doit sauter à terre et reprendre l’une ou l’autre de ces positions, on ne retombe pas à la position normale, mais on profite de la flexion et de l’extension des jambes pour remonter sur la poutre.

Dans l’exercice 5, les mains doivent abandonner les arçons.