On peut toujours ajouter un rayon au soleil


GNU headGFDL Vous avez la permission de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la Licence de documentation libre GNU, version 1.2 ou plus récente publiée par la Free Software Foundation ; sans sections inaltérables, sans texte de première page de couverture et sans texte de dernière page de couverture.




Une grossesse commence dans l’intime
et s’épanouit dans le secret.
Mais, pour qu’une adoption arrive à terme,
il faut des dizaines et des dizaines de personnes !

Merci à Germain et à tous ceux qui nous ont donné envie
Merci à Bernard, Ana, Hilda, François, Doina
et à ceux qui se jettent dans la bataille !
Merci à Lilian, Eugenio, Juan, Julia, Doina et Panti,
qui ont donné tant et tant de temps, comme ça !
Merci à Juliette et à tous les complices de ce livre.
Merci à Thérèse et tous ceux qui prient…
Et à nos parents qui nous ont donné cette passion
qui les inquiète !

Mais pour qu’une adoption arrive à terme, il a fallu, aussi,
une grossesse commencée dans l’intime
et perdue dans le secret.

Alors, merci à vous,
papas et mamans d’origine de nos enfants,
pour ces petites flammes que vous nous avez confiées.
La dureté du monde a tenté de briser le lien.
Dans notre cœur, il ne l’est pas.

Ce livre est dédié à nos enfants.

Avant propos

Ce récit est un récit à deux voix. Deux voix inséparables, mais bien distinctes, celle de Marie-Christine et celle de Pierre. Le témoignage de Marie-Christine est imprimé en italique, celui de Pierre en caractère normal.

En attendant Daniel-Alexandre

Ce livre aurait pu s’ouvrir sur l’arrivée de Daniel-Alexandre. C’est un petit bonhomme de sept ans, tout souriant. Toute sa vie, il l’a passée dans un orphelinat de Roumanie. Cela fait trois ans que nous essayons de faire quelque chose pour lui. On nous a mis des barrières tout au long de notre parcours. Et ce n’est pas terminé. Mais nous y arriverons, coûte que coûte. La vie de Daniel-Alexandre, c’est dans notre famille qu’il doit la passer. Pas à l’orphelinat. Son visage rigolard a fleuri sur les murs de notre maison. Daniel-Alexandre, c’est notre enfant qui est ailleurs. Son regard, son sourire auquel il manque déjà deux dents de lait, nous disent "courage, on va y arriver ! ".

Bientôt, nous l’espérons, une neuvième petite maison rejoindra l’étagère que nous avait offert une amie. Elle y avait placé huit boîtes à épices en forme de maison. Une pour chacun de nos huit enfants, que nous avons adoptés à l’étranger. Voilà comment elle les présentait :

« Dans la maison d’Esther-Julia, la plus jeune, j’ai mis une infusion de fleurs, pour donner du calme à la petite fleur de Roumanie.

Dans la maison de Jean-Matthieu, j’ai mis des raisins secs, nécessaires à l’énergie qu’il déploie au sport.

Dans celle de Sophie-Jeanne, j’ai mis du sel, dans celle de Claire-Ségolène, j’ai mis du poivre, épices bien différentes, mais inséparables comme des jumelles.

Dans celle de Marie-Stéphanie, j’ai mis de la cannelle, aussi colorée qu’elle.

Dans celle de Pierre-Germain, j’ai mis des clous de girofle, clous de crampons de foot, bien entendu !

Dans celle d’Anne-Bernadette, j’ai mis de la camomille, pour les rares jours où elle est trop énervée.

Dans celle de François-Damien, l’aîné, j’ai mis du gingembre, pour les rares jours où il est trop calme.

Quant à Marie-Christine et Pierre, ils sont l’étagère elle-même, puisqu’elle est du bois dont on fait les parents qui tiennent tout ça ensemble !

Geneviève »


* Premières adoptions, en Colombie

* Adoptions au Pérou

* De retour en Colombie

* En Roumanie

* De nouveau en Roumanie

* Postface du Pr Jean-François Mattéi