Maison d’éditions et d’impressions Anct AD. Hoste, S. A. (p. 45).

I

ÉTÉ.


Dans la bruyère et la broussaille
Tous mes pas sont des pas perdus.
Le doux amour, si loin que j’aille,
Mon cœur ne le retrouve plus.

Les roses boivent la rosée,
La pluie est fraîche aux frondaisons,
La tourterelle est épousée,
Les bois résonnent de chansons.

La fontaine où le faon s’abreuve,
Au fond des bois et loin du jour,
Si j’y plongeais mon cœur de veuve,
Pour étancher ma soif d’amour ?