Notes sur le Grand-Pressigny et ses environs (6)
Notes sur le Grand-Pressigny
et ses environs
10. — Domaine et moulin de Favier.
Le domaine et le moulin de Favier ont été donnés, jadis, pour subvenir à la fondation d’une chapelle dite de Favier desservie d’abord dans l’église paroissiale de Chaumussay et ensuite dans la chapelle de Sainte-Catherine édifiée à côté du château d’Etableau.
En 1648, ce domaine faisait partie des dépendances delà terre des Bordes-Guenand (commune du Petit-Pressigny) qui appartenait ainsi que le comté de Buzançais à Charles de Lorraine, duc d’Elbeuf, pair de France, chevalier des ordres du roi, gouverneur de Picardie, et à Catherine-Henriette légitimée de France, sa femme.
Cette même année, les terres de Buzançais et des Bordes-Guenand, et avec elles le domaine et le moulin de Favier, étaient saisis sur le duc et la duchesse d’Elbeuf, à la requête de François Gaillard, bourgeois de Paris. Un arrêt du Parlement de Paris, en date du 16 mai 1648, après avoir statué sur diverses oppositions faites à la suite de cette saisie, ordonna la vente par adjudication de ces terres, en chargeant l’adjudicataire de la continuation du service d’une rente annuelle de 2 setiers Bulletin, t. IV, p. 324 ; t. VI. p- 343 et 408 ; t. VIII, p. 368. de froment, 6 setiers de mouture, 5 sols et quatre chapons, due à Emery Lesage, prêtre, comme chapelain de la chapelle de Favier, et l’un des opposants sur la saisie.
11. — Le Riveau.
Ce domaine a appartenu à la famille Berthelot, dite du Riveau. Dès le commencement du XVIIe siècle on voit figurer dans différents actes des Berthelot, sieurs du Riveau, propriétaires de ce lieu.
Il est probable que le gisement de pierre dure qui existe dans le coteau au pied duquel ce domaine est construit, n’est pas d’une exploitation ancienne. Les nombreuses carrières ouvertes pour l’extraction de cette pierre fort recherchée dans les constructions sont de date récente. La maison de maître est également moderne.
12. — La Guignoire.
Le domaine de la Guignoire fut acheté par l’un des seigneurs du Grand-Pressigny du seigneur de Mézière en Brenne et, à raison de cette acquisition, une redevance féodale était due à ce dernier.
13. — Les domaines de Grignon, de Grandmont et de la Borde, près Grandmont.
Ils dépendaient anciennement de la terre de la Celle Guenand ; ils faisaient notamment partie de cette terre en 1500, et ils appartenaient alors à la famille de Guenand.
14. — Lancerie (seigneurie).
Elle était tenue envers le baron du Grand-Pressigny au devoir d’une paire de sonnettes d’argent du prix de 7 sols 10 deniers.
15. — Valençay.
Le domaine de Valençay à appartenu à la famille de Bouchardiére qui possédait la seigneurie de la Vienne.
Louis Brunet, l’un des héritiers de René Brunet, son père, décédé fermier de Valençay, dans un compte de dépenses par lui rendu à ses cohéritiers fait entrer les sommes suivantes qu’il avait payées aux collecteurs des tailles et gabelles de la paroisse de Saint-Martin d’Etableau, savoir :
À Élie Rousseau, déchargeur des collecteurs des tailles et gabelles delà dite paroisse en 1657, 15 livres.
A Charles Chevrier, pour la taille de l’année 1658, 3 livres 18 sols et à Jean Baranger, 3 livres.
Aux collecteurs des gabelles pour ladite année 16 sols.
Aux collecteurs des tailles de l’année 1659, 30 livres 14 sols.
A ceux de l’année 1660, 9 livres 19 sols.
A Jean Verna, Jean Chevron et Claude Harancher, collecteurs des tailles de 1661, 7 livres.
A Charles Fabry et ses consorts, collecteurs de la taille de 1662, 38 livres.
A Claude Chrétien l’aîné, et à Charles Primault, collecteurs du sel de 1662, 7 livres 6 sols.
A Antoine Georget et consorts, collecteurs des tailles de 1663, 23 livres.
A Vincent Fournier, collecteur du sel de ladite année, 16 livres.
A René Verna, collecteur de la taille de 1664, 28 livres.
A Melaine Giron, collecteur du sel de ladite année, 11 livres 8 sols.
A Charles Chevrier, collecteur de la taille en 1665, 6 livres.
Plus, payé aux gens de guerre et à Méry Sourdeau et Louis Leducq, cabaretiers à Pressigny, pour leur dépense, la somme de 17 livres 5 sols.
En 1665, René Brunet était poursuivi devant les juges de Chinon pour défaut de payement de la taille à sa charge.
16. — Chanceaux.
De même qu’Etableau, Chanceaux avait le titre de châtellenie et ne relevait que de la comté de Tours.
Réunie à Etableau les deux châtellenies passèrent entre les mains des barons de Pressigny.
Le château seigneurial de Chanceaux est rasé depuis longtemps, et c’est avec peine qu’on en retrouve quelques vestiges. Il était situé sur la partie de territoire qui porte le nom de parc d’Etableau, proche le chemin vicinal du Grand-Pressigny à Chambon.
Sauf un puits à eau qui existe encore au milieu d’un bois taillis situé à environ 200 mètres de l’emplacement qu’occupait le château de Chanceaux, on ne retrouve aucune trace des maisons qui devaient entourer ou avoisiner ce château.
17. — La Goularderie.
Les bâtiments de ce domaine sont actuellement démolis en totalité : il n’en reste plus que quelques vestiges.
Le terrain où ils existaient porte encore le nom de Goularderie. Il est situé au-dessus du village des Roches, sur le chemin du Grand-Pressigny à la Celle-Guenand, à gauche en allant vers la Celle.
Le domaine de la Goularderie dépendait de la terre du Grand-Pressigny. Macé Bertrand de la Basinière, baron de Pressigny, le céda par contrat d’échange passé devant Ténèbre, notaire au Grand-Pressigny, le 31 mars 1638, à Noël Raguin. Par un autre contrat passé devant lemême notaire, le 11 juillet 1683, Antoine Raguin, marchand au Grand-Pressigny le vendit à Marie Raguin, sa fille. Il se composait alors de maison, grange, étable, vignes, jardin et terres d’une contenance de 35 arpents et différents morceaux de pré, situés sur la rivière l’Egronne.
18. — L’Humeau.
Un domaine portant le nom de l’Humeau (pour l’Ormeau) est situé commune du Grand-Pressigny.
En 1589, une famille de l’Humeau était établie au Grand-Pressigny. Barbe de l’Humeau, fille de Jean, figure dans un acte de baptême de janvier 1589.
En 1644, l’Humeau et le Verger appartenaient à la famille Verrier.
19. — Le Portal.
Le Portal est le nom d’une ancienne seigneurie ou domaine situé près de la forêt du Grand-Pressigny et qui n’existe plus.
Cette propriété, dont il ne reste plus de traces était habitée en 1634.
Une famille Le Portal résidait dans la paroisse du Grand-Pressigny à la fin du XVIe siècle. Sur les registres des baptêmes de cette paroisse on trouve inscrit à la date du 14 avril 1593 le baptême de Renée du Portai, fille de noble homme Samuel du Portai, sieur de la Thomassière et de demoiselle Bonaventure François.
20. — Le Chafaud ou Chauffaud.
Un domaine de ce nom a existé sur le territoire de la paroisse du Grand-Pressigny.
Les bâtiments de ce domaine sont démolis depuis
longtemps ; il n’en reste pas de traces mais le terrain où
ils étaient édifiés en porte encore le nom.
Des habitants du domaine de Chafaud figurent dans plusieurs actes du XVIIe siècle.
Le 9 juillet 1662, devant Ténèbre, notaire, Renée Destouches, veuve de Louis Délétang, fermière des dîmes de l’abbaye de Clairefeuille, affermait à Méry Raguin, laboureur, demeurant au Chaufaud, paroisse du GrandPressigny, le droit de dîmes à prendre sur les métairies du Chaufau et des Limornières.
Objets divers
1. — Verrerie.
Un acte de décès inscrit sur les registres de l’état-civil du Grand-Pressigny, pour l’année 1639, est ainsi conçu : « Le 10 mai 1639, Michel Papin, normand de nation, est mort à la Verrerie, il était porteur de verres ; on a trouvé sur lui 41 sols que l’on a donnés à ceux qui l’ont enterré. »
Cet acte fait connaître qu’il y a 200 ans, Pressigny possédait une verrerie. Cet établissement n’existe plus depuis longtemps et rien n’indique l’emplacement qu’il occupait.
Il y a quelques années nous avons trouvé dans un champ descendant de la ferme de la Guignoire, proche la route de la Haye, un fragment de poterie qui paraît provenir d’un creuset à l’usage des verriers. Peut-être la verrerie était-elle située dans le voisinage de ce
domaine.2. — Grenier à sel.
C’est au grenier à sel de la Haye que les habitants du Grand-Pressigny étaient obligés de recourir pour leur approvisionnement.
Les impôts qui frappaient le sel, connus sous le nom de gabelle, paraissaient d’autant plus lourds aux consommateurs de notre contrée que la province limitrophe, le Poitou, en était affranchie ; aussi, la surveillance était-elle des plus grandes sur le bord de la Creuse, ce qui n’empêchait pas la contrebande de s’exercer activement. Les gens de la gabelle intéressés à réprimer la fraude se portaient souvent à des extrémités fâcheuses contre les délinquants, et la note suivante inscrite sur les registres de l’état-civil de 1625 vient témoigner de la rigueur déployée en pareille circonstance par l’un des agents du fisc.
« François Gabelin, de la paroisse de Ferrière-Larçon, fut trouvé noyé dans la rivière de Claise, près le gué appelé la Croix. On dit qu’il fut contraint se jeter dans l’eau pour espérer se sauver avec autres de sa compagnie, d’entre les mains des archers du sel, et à cause de l’eau qui était trop grande, se précipita en une grande fosse où cet archer l’avait toujours pour suivi bien qu’icelui Gabelin lui tendit la main afin de le retirer, ce que l’archer ne voulut faire, ains au contraire lui présenta le bout de sa carabine disant qu’il le tuerait, et aussi icelui se noya. »
Dix ans plus tard, Simonne Manceau, veuve de René Bouzier, demeurant en la paroisse de Leugny, cédait à Etienne Giron, sergent de la baronnie de la Haye, demeurant à Abilly, tous les droits et actions tant civils que criminels qu’elle pouvait avoir à prétendre contre les adjudicataires des gabelles de France, à raison « de l’assassinat et homicide commis en la personne dudit défunt Bouzier, au mois d’avril 1634, par les nommés Lacoudre, Lafontaine, Griffon et autres archers de la gabelle. »
3. — Peste de 1634.
Notre article sur les ravages occasionnés par la peste de 1634, tant au Grand-Pressigny qu’à Barrou, a été publié dans le Bulletin de la Société archéologique de Touraine, tome Ier. Nous ne le reproduisons pas ici.
4. — Occupation du Grand-Pressigny par les Protestants et par les Ligueurs.
Guillaume de Saulx, dans un passage de ses Mémoires, en racontant le mouvement de l’armée catholique contre les religionnaires, en 1568, cite Pressigny et la Guerche. Nous rapportons ici ce passage intéressant pour la contrée :
« Donc Monseigneur (le duc d’Anjou) s’achemina avec le peu de forces qu’il avoit trouvées à Orléans, du costé de Blois, Amboise et Tours allant tous jours retenu et en suspens, pour attendre l’issue de. la bataille qui se devoit donner. 11 faisoit tousjours recognoistre les villes, soit pour les fortifier ou y faire dresser un camp fortifié, afin de pouvoir s’y retirer si le malheur eust voulu que l’on eust perdu la bataille ; mais estant en chemin, il eust advis qu’au lieu de combattre le prince de Condé, M. de Montpensier s’en alloit au-devant des Provençaux qui estoient reculés plus de 40 lieues en arrière, laissant l’armée du prince entre monseigneur d’Anjou et eux, ce qui le fit aller encore plus retenu. Et néanmoins sans le sieur de Tavannes, il recevoit un grand escorne, car encore qu’il eust infiniment débattu que l’on ne devoit point avancer, si est-ce qu’à la persuation d’aucuns il avoit esté conduit jusque au Port-dePiles, en délibération de passer plus outre, jusques à Ghâtellerault et Poitiers, au grand regret du sieur de Tavannes ; lequel avec plusieurs protestations, supplia mon dict seigneur, qui s’en alloit disner à Pressigny chez le sieur marquis de Villars, de descendre et vouloir encores tenir un conseil à la Haye en Touraine en passant, ce qu’il lui accorda. Et ià fut remontré, par vives raisons, par le dict sieur de Tavannes, que l’armée estant si faible ne devoit point passer la rivière de Creuse, et n’y moins passer à Châtellerault que l’on ne fust joint avec M. de Montpensier, d’autant que les ennemis y pouvoient facilement venir, et qu’il valloit mieux couler du long de la dicte rivière de Creuse et aller du costé du Blanc en Berry et mandera M. de Montpensier de s’en venir de ce costé là. Mais le sieur de Sansac et quelques autres estoient tousjours de contraire opinion ; de sorte que tout ce que put obtenir le dict sieur de Tavannes fut que l’artillerie ne passeroit point ce jourlà le Port-de-Piles, et qu’on séjourneroit un jour. Ce conseil estant finy et les capitaines séparés, l’un deçà, l’autre delà, chacun à leurs affaires, fit tant le dict sieur de Tavannes envers mon dict seigneur que l’armée séjourna quatre jours à la Guerche, dans lequel temps on envoya haster en toute diligence M. de Montpensier qui déjà estoit sur son retour. Au bout de quatre jours l’armée partit et n’arriva pas sitost à Châtellerault que les ennemis avec toutes leurs forces en extrême promptitude peurent passer la Vienne à Chauvigny et vindrent jusques à une lieue de Chastellerault. Mais M. de Montpensier ayant esté fort hasté arriva le jour mesme, ses gens et ses chevaux néanmoins fort harassés, estant les ennemis logés à une lieue de là, MBr d’Anjou, le lendemain matin fit mettre l’armée en bataille mais... les ennemis se retirèrent, n’estant venus là en autre espérance que pour attraper Monseigneur seul avec son armée avant que M. de Montpensier y arrivast. Ce qu’à dire la vérité ils eussent faicts sans la providence du sieur de Tavannes par le séjour faict à la Guerche… »
M. le comte d’Ornano dans une notice intitulée « une promenade dans la vallée du Brignon » publiée dans les Mémoires de la Société archéologique de Touraine, rapporte d’après Thibeaudeau (Histoire du Poitou), que dans le cours de l’année 1569, les calvinistes maîtres de Châtellerault, passèrent la Creuse à gué, près le Port-de-Piles, sous la conduite d’un chef appelé la Loue ; qu’ils prirent d’assaut les châteaux d’Etableau et le Grand-Pressigny, et qu’ils s’emparèrent en même temps du château de Paulmy qu’ils incendièrent.
A défaut de documents plus explicites et comme pour beaucoup d’autres faits intéressant notre histoire locale, c’est aux registres des actes de l’état-civil de l’époque qu’il faut recourir pour trouver la trace de particularités complètement oubliées. Le registre des baptêmes de 1589, nous apprend qu’au mois de mars de cette année, l’armée protestante occupait le Grand-Pressigny sans cependant être maîtresse du château. Le samedi, quatrième jour du mois de mars 1589 un baptême avait lieu « en la chapelle du chastel du Grand-Pressigny, à cause qu’on n’osait aller en l’église « paroissiale dudit lieu, d’autant que les armées du roi « de Navarre estoient au pays. »
C’est à cette époque de guerres civiles que l’on attribue l’établissement, comme moyen de fortification, de la butte qui couronne le sommet de Muret et que la route de Barrou a coupée à l’une de ses extrémités.
Le contact avec les protestants ne paraît pas avoir produit d’influence sensible sur les croyances religieuses des populations du Grand-Pressigny. En l’année 1600, le curé du Grand-Pressigny constatait que dans son église paroissiale, il avait eu cinq cent cinquante-sept communiants, sans y comprendre le curé, nommé Antoine Roy, et les chapelains qui étaient Julien Dechartre, Cléophas Débit, Pierre Poirier, Méry Dechartre, Antoine Durand et Mélaine Beaufils.
5. — Désordres dans l’église du Grand-Pressigny.
En 1623, des désordres dont la cause est restée inconnue, se commirent dans l’église, dans le cimetière et autres endroits du Grand-Pressigny. Des mémoires et et des plaintes furent adressés à ce sujet par les habitants et par le curé à l’Official de l’archevêché, et cet ecclésiastique se transporta au Grand-Pressigny. Sa visite est relatée dans les termes suivants sur les registres de l’état-civil, par le curé de la paroisse :
« Le mardi 29 août 1623, environ sept heures du soir, arrivèrent à l’église du Grand-Pressigny vénérable messire Émery Surault, prêtre, curé de Saint-Georgesde-la-Haye, messire Dénis Vincent, curé d’Abilly, avec M. de Monneux, greffier, tous assistant M. Ladore, official et grand vicaire de M. le revendissime archevêque de Tours, et encore le sieur Ladore, archidiacre d’OutreVienne dans l’église de Tours. Lesquels n’étant arrivés à heure et la nuit pressant, le dit Surault pour le dit sieur archidiacre, icelui Vincent pour promoteur, et le dit de Monneux pour greffier, ont fait la visite de la dite église et entendu les plaintes el doléances de ceux qui en ont porté ; leur ai baillé mémoire par écrit, concernant plusieurs désordres qui se font en cette église, cimetière et autres endroits, les dits mémoires ont été baillés es mains dudit officiai, dès lors qu’il arriva en ce bourg ledit soir, après ladite visite finie. Dieu veuille qu’il y apporte les remèdes qui y appartiendront, m’en rapportant sur leur conscience. »
6. — Blessure accidentelle par une arme à feu.
Le nommé Lavergne, marchand, demeurant à Angles, et plusieurs autres marchands conduisant d’Angles à Ligueil du blé à dos de mulets, s’arrêtèrent le 17 mai 1662 au Grand-Pressigny, pour y dîner et y faire reposer leur monture. Les grains étaient chers à cette époque et les chemins peu sûrs : par mesure de précaution, nos voyageurs s’étaient fait autoriser à porter des armes avec eux. Au moment du départ, un fusil chargé, placé avec deux sacs de seigle partit accidentellement et blessa un jeune mendiant, nommé Claude Bouhaire. Le blessé fut transporté chez M. Moreau, chirurgien, et pansé par lui. Lavergne s’empressa de faire dresser procès-verbal de cet événement, qui arriva en présence de Charles Berthelot, sieur du Riveau, Antoine Berthelot, prieur ; Pierre Chevalier, chanoine ; Pierre Bouhaire, marchand ; Jean Vaillant, sieur du Rouchoux, et Antoine Raquin, marchand. De l’avis des témoins Lavergne se chargea de faire conduire chez lui le blessé, et de pourvoir jusqu’à parfaite guérison à tous ceux qui lui seraient nécessaire.
7. — Pèlerinage à Saint-Jacques-de-Gallice.
Le 2 avril 1612, le curé du Grand-Pressigny, baptisait Françoise Bruère, fille de Antoine, sergent royal, et ce dernier partait le lendemain en pèlerinage pour Saint-Jacques-de-Gallice. Il fit ce voyage en neuf semaines, et le 5 juin suivant, il rentrait au Grand-Pressigny.
8. — Combat entre des cavaliers du régiment de Saint-Sernin et des gens de la brigade de Sonais.
Le 25 avril 1711, un combat eut lieu entre des cavaliers du régiment de Saint-Sernin et les employés de la brigadede Sonais, commandée parle capitaine général.
Les renseignements nous manquent pour donner des détails sur cette affaire ; nous nous bornerons à reproduire ici la note qui constate le fait et qui se trouve inscrite dans un acte de l’état civil du Grand-Pressigny.
« Le 27 avril, 1771, a été inhumé Eustache Hourdeau, âgé de 42 ans : il était employé dans la brigade de — 488 — Sonais et commandé avec soixante autres employés, par le sieur de Bercy, capitaine-général, lesquels ayant voulu forcer treize cavaliers du régiment de SaintSernain, le dit Hourdeau reçut deux coups de feu, l’un dans la cuisse qui la lui cassa, l’autre dans le bas ventre qui lui ayant crevé la vessie et le rectum, le 25, sur les sept heures du soir, et mourut le 26 à quatre heures et fut inhumé le 27 après avoir reçu les sacrements, par nous, Davailleau, curé du Grand-Pressigny. 9 — Anciens jours de foires et de marchés au Grand-
Pressigny. — Droits qui s’y percevaient au profit du baron.
Une affiche imprimée à Tours, par F. Vauquer-
Lambert, fait connaître que le marché du GrandPressigny se tenait autrefois le mercredi de chaque semaine et qu’annuellement quatre foires avaient lieu, une à Etableau et trois au Grand-Pressigny. Ces trois dernières se tenaient : la première à la mi-carême, la seconde le 20 juin, lendemain de la fête de saint Gervais et de saint Protais, fête patronale, et la troisième le 28 octobre, fête de saint Simon et de saint Jude. La foire d’Etableau avait lieu le 25 novembre, fête de sainte Catherine. Le baron du Grand-Pressigny, percevait à ces foires différents droits, dont le tarif est inséré dans l’affiche précitée et dont suit la copie : « Devoirs dus par an à la baronnie du GrandPressigny, châtellenies d’Etableau et de Chanceaux, chaque jour de marché..., et chacuns jours de foires... « Premièrement : « Qui sont tels que chacun boisselier, apportant seaux sous les halles et places y attenantes, doit chaque jour qu’il étale, 3 sols 4 deniers ou un seau ; « Plus, chacun chapelier, potier d’étain, maréchal, — 489 — serpier, faucilleur, doit pour chaque foire et marché’ 4 deniers ; « Plus, chacun marchand vendant serge, toile, tant grosse que liée, un denier par aulne de chaque
espèce ; « Plus, chacun marchand de cerises, de châtaignes, ail, poires, pommes, pois, fèves, oignons, 2 deniers ; « Plus, chacun cabâretier, vendant vin les jours de foire, soit en sa maison ou ailleurs, doit une pinte de vin par chaque endroit’ où il vend ; « Plus, chacun sabotier, posant sabots en lieux de vente, doit une paire de sabots moyens ; « Plus, chacun potier en terre, doit un pot ou tasse équipollent ; « Plus, chacun cheval, mule, jument ou poulain, doit 3 deniers ; « Plus, chacun porc, truie, ou cochon, doit 10 deniers et le verrat exempt ; « Plus, chacune chèvre, doit 1 sol 6 deniers et le bouc 15 deniers ; « Plus, chacun ventier, paillonnier, doit 2 sols 4 deniers ; « Plus, chacun marchand mercier, doit 3 sols 4 deniers ; « Et pour la première fois qu’il étale, une paire de gants au sieur Bailli, une à M. le Procureur fiscal et une au Greffier ; « Plus, chacun boulanger ou boulangère, vendant pain et étalant, doit 3 sous et 4 deniers ; « Et le jour des Rois, une fouace audit sieur Bailli, une à M. le Procureur fiscal et une au Greffier ; « Plus, le droit de boucherie, tant au bourg de Pressigny qu’au bourg de Saint-Martin d’Etableau, tel que chacun boucher est tenu de prendre leur maîtrise par lettres, et se faire recevoir par les officiers de ladite baroneie de Pressigny, et paie par chacun étal où il tient boucherie sous les halles de Pressigny, 3 sols 4 deniers par an, et en outre pour chacun boeuf, — 490 — vache et veau qu’il vend à la boucherie, 4 denier et les nongles de chaque porc. » 10. — Inondations. — Disettes, etc. La commune du Grand-Pressigny, à plusieurs reprises, a payé son tribut aux fléaux de l’inondation, de la disette et autres malheurs publics ; mais le souvenir en est à peu près effacé. Cependant quelques années néfastes ont inspiré aux curés de Pressigny et de Saint-Martin d’Etableau diverses notes inscrites sur les registres de l’état-civil et que nous transcrivons : Année 1709. « L’année 1709 a été l’une des plus malheureuses qui ait jamais été ; son malheur commença la vigile des Rois, par une gelée qui dura jusqu’au 25 de janvier. Elle gâta tous les légumes, fit jeter les fonds à beau-
coup de tonneaux, gela universellement les noyers, presque tous les poiriers, les trois quarts des pommiers, beaucoup de chênes, la moitié des vignes, tous les oliviers et tous les froments, détruisit toutes les perdrix rouges, tua une infinité d’oiseaux, a presque fait mourir tous les autres arbres, et ce qui était resté de blé froment fut gâté à la fleur, par un brouillard universel, avec les vignes, de sorte qu’il ne s’est pas fait dans ce pays-ci une seule goutte de vin. Le blé a valu jusqu’à 4 livres et vaut encore un écu. Outre cela, les rivières de Loire, du Cher, de l’Indre, de Creuse et de Vienne ont débordé de 4 pieds sur les prés deux fois dans l’année ; tout le monde est réduit à manger du pain d’orgée et de boire de l’eau ; le vin vaut 150 livres la pipe et il n’est d’aucun fruit » (Davailleau, curé). 1738. « En cette année, les orages ont désolé tout le pays ; le blé a valu au mois de mai 3 livres 10 sols. 1739. « Remarquez que cette année le froment a valu —
491 —
3 livres 12 sols le boisseau, et que la famine, disette de grains était si grande, que les hommes disputaient leur nourriture avec les animaux et jusqu’à manger des trognons de choux » (Delamotte curé de Saint-Martin). 1740.
«
La nuit du 5 au 6 décembre, la Creuse a tellement débordé qu’elle a passé sur les deux bouts du pont de la Haye, dont elle a emporté les parapets et deux arches de chaque bout, et cette rivière d’Egronne est venue jusqu’au bord du renfermé de cette cure (de Saint-Martin d’Etableau), et les eaux ont été si hautes et si rapides qu’elles ont fait écrouler quarante corps de logis à la Haye et les murs du couvent de Rives, dont le pont a été couvert de plus de 6 pieds de haut. En cette même année, au mois de décembre, il a été rendu un arrêt par le Parlement de Paris, pour taxer tout le monde pour les subsistances des pauvres, pour l’année 1741 » (idem).
1751.
« Le 20 juillet, la grêle très grosse et la pluie des plus abondantes, a fait un tort considérable dans cette paroisse (du Grand-Pressigny), et les circonvoisines ; les terres ont été emportées jusqu’au fort : si le mur du Bas-Jardin n’eut pas fondu par l’abondance des eaux qui venaient du côté de la Malgache, les maisons de la basse rue eussent été emportées. »
1752.
«
Cette année a été bien triste ; sans le secours du roi et de Mer l’archevêque qui nous envoyèrent beaucoup de riz, les pauvres seraient morts de faim. On les employait à ramasser des pierres pour accommoder les mauvais chemins ; celui qui conduit à la Croix-Marron, le long des potagers, de très mauvais qu’il était, a été rendu par ce moyen très commode. Le gué du Brignon, qui faisait peur par sa longueur à bien des voyageurs, fut comblé de pierres et rendu praticable.
— 492 — 1763. « Du 2 février de l’année 1763, à Pressigny, entre 3 et 4, il a fait un orage des plus violents, accompagné d’éclairs et tonnerre, suivi de grêle, dont les plus gros étaient comme des oeufs de poulettes, ce qui a causé un très grand dommage aux vitres. » (Note sur un Livre d’Heures, appartenant à M. ÉlieRoux.) 1770. « Le samedi 4 juillet et autres jours précédents, le froment a monté à 4 livres 6 sols à Preuilly. — Les vignes ne font que commencer à fleurir, et le froment est allé jusqu’à 4 livres 14 sols. « Le 25 novembre les pluies ont causé une crue si grande que des gens de quatre-vingts ans ont assuré n’en avoir jamais vu une pareille. Tous les ponts sur la Claise, de bois ou de pierres, comme Preuilly et Rives ont été rompus. Ceux de Bossay, Chaumussay, Étableau, Pressigny, emportés. Sur l’Indre on a encore été plus maltraité ; il y a plus de quarante personnes péries avec leurs maisons » (Chevallier, curé). 11."— Langage. Il est resté dans le langage usuel employé au Grand-Pressigny, dans les classes illettrées, de vieilles expressions dont les étrangers ne saisissent pas toujours facilement la significat :on. Nous en avons naté un certain nombre que nous indiquons ici : Abrier (pour abriter).—Agacia (acacia). — Agadiau (averse, inondation partielle). — Albotter (grapiller). — Annuit (aujourd’hui). Bernée (mélange de pommes de terre, etc., que l’on ’ fait bouillir dans une chaudière pour la nourriture des bestiaux).— Béroui (fruit endommagé par la gelée). — Biner (embrasser). — Boitoux (boiteux). — Bornais — 493 — (terre argileuse). — Brande (bruyère).—Brain, châtain (noms donnés à des boeufs). Casse-muse (espèce de gâteau). — Châlit (bois de lit). — De la chanvre (du chanvre). — Cheneuri (moisi). — Chieuve (chèvre). — Chillou (caillou). — Chope (l’état du fruit qui est trop mûr). — Couette (lit de plume). — Courance (petit ruisseau alimenté par les eaux pluviales). — Crâner (pêcher à la main des écrevisses dans leurs refuges). Désuti (défraîchi). — Donaison (donation). — Drôle, drôlière (jeune garçon, jeune fille). Ecobuer (brûler des bruyères dans les champs). — Echaler (abattre des noix). — Egailler (blanchir du linge, le plonger dans l’eau). — Engaille (rosée). — Eriau (charrue sans roues). — Erusser (cueillir les feuilles d’un arbre). — Essarter (défricher un champ). Elomber (tomber, échoir). Fambrayer (nettoyer l’étable aux vaches). —Fom- brage (fumier). — Foupi (chiffonné). Grape (étal des mains engourdies par le froid). — Gêpe (guêpe)— Grouais, Groais (terre caillouteuse). — Grouler (remuer). — Goret (porc). Humiau (ormeau). Jau (coq). — J’au dis, f au fais, fau dirai (je le dis, je le fais, je le dirai). — Jouelle (rang de ceps sur la rive d’un champ). K’cas (noix). Lairez,lairai(laissez, laisserai).—AYAsselé (à l’abri de la pluie). — Liand (gland). — Loué (chaume). Marchais (abreuvoir, fosse). — Méliver (moissonner). — Mêle (nèfle). Naviaux (navets). — Noce (petit morceau de pain). Oisi (osier). — Orge, au féminin (pour orge au masculin). — Orne (large sillon). — Oudri (humide). — Oueille (brebis). Piarde (pioche). —Picolé (marqué de la petite vérole). — Pinoche (pomme de pin). — Piron (oie). — Plomb (osier). — Pouillou (pouilleux). — Poupe (peuplier). — Pourée (poireau). — Prot (dinde).
Routin' (sentier). — Ruette (ruelle).
Seigle au féminin (au lieu du masculin). — Serpent au féminin (au lieu du masculin). — Somme (demi-poinçon).
T se fait sentir à la fin des mots, même dans plusieurs qui ne se terminent pas par cette lettre ; ainsi on dit une sourite pour une souris. — Tonton, tantine (oncle, tante). — Trute (conduit en fer ou en bois employé dans les lessives pour transmettre par écoulement l’eau du cuvier dans la chaudière).
Vipère au masculin (au lieu du féminin). — Vironner (tourner, circuler autour).
MALARDIER.
Appendice
Description
Des Titres et Papiers contenus dans une armoire à quinze guichets, fermant à clé, placée dans une tour du vieux château du Grand-Pressigny, renfermant le Trésor des titres concernant la terre et baronnie du Grand-Pressigny.
(Extrait d’un acte fait au château du Grand-Pressigny en mars 1728, par Ténèbre, notaire,)
1. — Un inventaire général des titres concernant la baronnie de Pressigny, en papier, non daté, ni signé, ni relié, contenant 389 pages écrites.
2. — Un décret de la terre de Pressigny, fait au Parlement de Paris, le 16 juillet 1627, signé Galland [2]
—
495 —
3.
—
Des lettres en parchemin, déclarations d’assises de l’année 1671.
4.
—
Une liasse de cent trente et une pièces, tant en parchemin que papier, qui sont aveux, dénombrements et procédures concernant la châtellenie de Bridoré, seigneurie et terrassins de Bergeresse, héritages de la Blanchetière, bornais de la Malgasche, les Bonneaux, la Beaumondière, la Boutinne, les Berniez, les Berthauls, Bouferré et autres (1).
5.
—
Six cent vingt-neuf pièces concernant les héritages de Cufou, fondation et droits du collège de Pressigny, fondation du Chapitre, pré de la Chaume, les rentes dues à la cure, La Coussais, la halle et Puyrivé, la Chatière, devoirs dus à la Chapelle de la Borde et chapitre de Pressigny annexée au domaine, le champ Grollier, Lepina, moulin de Bouferré, la Gibardière, bois communaux, Guerriniére et Grands-Buissons, la Louisière, la Perrière, carroy des Effems, plusieurs prés, la Collannonnière, la Tonche, le Maupas, la chaume de la Croix-Crançay, la Cognetière, Gros-Collin, Richardières, le Châtellier relevant de Pressigny ; procédure en conséquence de l’opposition formée par le seigneur du Châtellier à la saisie féodale du seigneur de Pressigny ; brevet et don du Roy, fait à monseigneur le marquis de Villars, de ladite seigneurie du Châtellier ; aveu et devoirs concernant le même fief ; la Ghevellerie Crons-Genets, laCoudraie, le champ Chesneau, abbaye de Clairefeuille et droits dus àicelle (2).
6.
—
Quarante pièces, tant en parchemin que papier, concer- (l)La Châtelleniedu Bridoré a appartenu à la famille Lemeingre-Boucicault qui possédait en même temps Etableau. Bergeresse, ancienne seigneurie, commune d’Abilly. La Blanchetière, habitation, commune du Grand-Pressigny (n’existe plus). La Malgache ; maintenant village, commune du Grand-Pressigny. Les Bonneaux, ferme, commune du Petit-Pressigny. La Beaumondière (la Bremaudière), ferme, commune du Grand-Pressigny. Boucferré, ancienne seigneurie, commune du Grand-Pressigny. (2) La Chatière, seigneurie, commune 4’Abilly. La chapelle de la Borde était érigée en l’église du Grand-Pressigny. L’Epina, commanderie commune de Barrou. Moulin de Boucferré, dépendait de la seigneurie de Boucferré : ce moulin n’existe plus depuis longtemps.
La Gibardière (la Joubardière), petit village, proche le Grand-Pressigny. La Louisière (la Louzière), seigneurie, commune de Ferrière-Larçon. La Perrière, ferme, commune du Grand-Pressigny. La Calonnière, village, commune du Grand-Pressigny. Le Maupas, commune de Barrou.
Crançay, ferme, commune de la Celle-Guenand. Les Richardières, village, commune du Grand-Pressigny. Le Châtellier, châtellenie, commune de Paulmy, que les guerres de reli—
49(3 —
nant les héritages de la Daubardière, dixmes, mémoires, la Droulière, les Dulas et autres.
7.
—
Une liasse contenant cinquante-neuf pièces, tant en parchemin que papier, concernant les dixmes de Favier et de Grandmont, rentes dues audit fief de Grandmont, les héritages des Ferrus, Groix-Ferrus, le Four à chaux et autres (1). 8.
—
Une liasse, contenant cent cinquante-huit pièces, tant en parchemin que papier, concernant les fief et seigneurie delà Groistière et devoirs y annexés, l’héritage de la Guériniére, terres de Grandmont, la Guillardière, les Glomeaux, Garsaudière, grange à Favier, la Guenaudière, la Golarderie, Bois-Gibert, la Girardière, Grignon, Guillemardière,la Gueretterie, Petit Genetay,Groix-Ferrus, les Gallans, la Fosse-à-Laix, pied Grignon, le Gaudiot, Gouaillon, la Gastebourse et autres (2).
9.
—
Une liasse, contenant quarante-sept pièces, tant en parchemin que papier, concernant les héritages de la Jarrie, des Jarry Ferrus, la Jambaudière, les Jollis, Jussay, de la Guillemaudière, la Justice et autres (3).
10.
—
Une liasse contenant cent trente-cinq pièces, tant en parchemin que papier, concernant les héritages de la douzième partie de Livernière, la métairie du même nom, celle des Limornières, fresches des Landes, de Lumeau, la Lemerie, les Légers, le champ de Lechalier, la Limbardrie et autres (4). 11.
—Une autre liasse, contenant deux cent quatre-vingt-seize pièces, concernant plusieurs devoirs particuliers, dus sur des maisons et autres domaines situés, tant à Pressigny qu’à Etableau, acquêts et plantes des logis de Saint-Martin ; les fresches du bois de Méré, lesbasjardins, les fresches des Moresveries, de Grandmont, de gion ont rendue célèbre.
—
A appartenu momentanément au marquis de Villars, baron du Grand-Pressigny. L’Abbaye de Clairfeuille, située commune du Grand-Pressigny ; réduite maintenant à l’état de simple ferme. (1) Favier, Grandmond, les Ferrues, et le Four à chaux, sont des fermes qui sont situées commune du Grand-Pressigny. (2) La Groitière, seigneurie, commune du Grand-Pressigny. Les Glomeaux, village, commune de Chaumussay. La Goularderie, ce domaine étaii situé proche le Grand-Pressigny, il n’existe plus.
Grignon, village, commune du Grand-Pressigny. La Guillemardière, village de la commune de Barrou. La Gueretterie, ferme, située commune du Grand-Pressigny. Le Gaudiot, village, commune de Barrou. (3) La Jarriée, village, commune du Grand-Pressigny. Jussay, domaine, commune de Chaumussay. (4) L’Hivernière, lesLimornières, l’Hummeau, et la Lemerie sont des fermes situées commune du Grand-Pressigny.
—
497 —
de Maupas, des Boutinières, foy et hommages anciens et dénombrement du fief des Moirinnières, la Malgasche, Malpoigne, Meanne, les Martineaux, les Malbrans, les Marquets, la Durandrie, actes de foy et hommage anciens et dénombrements des Magnis et concession qui accorde la haute justice au seigneur dudit fief ; Monsoc et autres héritages et devoirs (1). 12.
—
Une autre liasse, contenant quarante-sept pièces,-concernant les héritages du bois Nauraie et métairie des Normandières (2).
13.
—
Une autre liasse, contenant deux cent soixante-dix-sept pièces tant en parchemin qu’en papier, concernant plusieurs et différents devoirs, dus à ladite baronnie, pour des prés, tant sur la rivière d’Egronne, que sur la rivière de Claise, acquêts de prés et terres dans le parc du château dudit Pressigny et dans la prairie du Pontereau, prés Groliers, guet et garde dus par les habitants dudit Pressigny audit château dudit Pressigny ; échange entre le seigneur de Prie et le seigneur marquis de Villars de Pressigny à Buzançais ; loyaux aides dus par les vassaux de Pressigny : les héritages du Pressoir, la Priollière, Persaudière, la Place-Pelée et autres (3).
14.
—
Deux pièces en parchemin, concernant l’héritage de la Guenonnière.
15.
—
Une autre liasse, contenant cent vingt-deux pièces, concernant les héritages de Richelot les Ressendeaux, les Roches, métairie des Roches, le Roullet, la Riffaudière, les Robins Robinerie, le Riveau, la Richardière, métairie des Richardières, le Rouchoux, la Repaudière, Reboutais, les Ruaux et autres (4). 16.
—
Une autre liasse, contenant cinq pièces en parchemin et papier, -concernant la métairie de SavigDy et les rentes dues à icelle (S).
17.
—
Une autre liasse, contenant deux cent soixante pièces, concernant les fiefs de Tatenay, Terrassins, terres dans le parc, (1) Les Boutinières, la Duranderie, fermes situées commune du Grand-Pressigny.
Les Marquets, village, commune de Paulmy. Les Magnis, ancienne seigneurie, située hors commune. Monsoc, nom de terrain dépendant de la propriété de Boucferré. (2) Les Normandières, village, commune de Paulmy. (3) Le Pressoir, village, commune du Grand-Pressigny. (4) Les Roches, village, commune du Grand-Pressigny. La Riffaudière, village, commune du Grand-Pressigny. Le Riveau, le Rouchoux, fermes situées commune du Grand-Pressigny. Les Richardières, village, situé commune du Grand-Pressigny. (5) Savigny, village, commune du Grand-Pressigny. Les Ruaux, champs proches le Grand-Pressigny. Bulletin archéologique, t. vin. 32
—
498 -~
renfermés, ouches à Lumeau, Champlrognier, vignes à Murette, combats de fiefs, Touche du Bouchet, la Terrière et autres terres (1).
18.
—
Une autre liasse, contenant vingt et une pièces, tant en parchemin qu’en papier, concernant les héritages des Vernas, de Grammont, plusieurs morceaux de vignes et autres (2). 19.
—
Quatorze pièces dans une liasse, ; qui sont nouveaux baux à rente, titres nouveaux et jugements, concernant lesdites rentes, dues à la chapelle de la Borde. 20.
—
Un inventaire général des titres et papiers, concernant les Cbâtellenies d’Etableau et Chanceaux, non signé ni daté, contenant 379 pages écrites.
21.
—
Une liasse contenant quatre-vingt-cinq pièces, tant en parchemin que papier, concernant les fiefs de la Bertoyère, la Bernerie, le Bodais, la Boisguignonerie, la Guignoire, les héritages du Bouchet, la Bourgauderie, le moulin de Benay, la Baudinière, Benagu, bois de Favier, Butault, Malboire, Bergeraudière, la Bourrelière, Clocher de Barrou, Bourdebure, Bonnichonnerie, le bois Marreau, la Bigottière, fief de Berviande, la Bégauderie et autres (3). 22.
—
Une autre liasse, contenant deux cent vingt-quatre pièces, tant en parchemin que papier, concernant les fiefs des Courtiers, les Courtiers sur l’Egronne, la Caillère, la Chatière et la Couraudière, les héritages de la Gharouère, le Coudray, le Carroy, le Carroy-Cottereau, les Caresmaux, les Caves, la Chesnaye, la Sigougne, Courvault, champ de l’Etang, la Charprès, les Charbonnières, les Chaulmes, la Glairgeaudière, la chapelle d’Etableau, fief du petit Crançay, foy et hommage de Chanceaux faite au roy, et autres (4).
23.
—
Une autre liasse, contenant quatre-vingt-dix-sept pièces, (1) Tatenay, champs proches le village de Grandmont, commune du Grand-Pressigny.
(2) Grandmont, village, commune du Grand-Pressigny. (3) La Bernerie, ferme dépendant du village de Favier, commune du Grand-Pressigny.
Le moulin de Benay, situé commune de Chaumussay. La Baudinière, ferme, sise commune du Grand-Pressigny. Benagu, moulin, commune de Chaumussay. Bois-de-Favier, ferme, située commune du Grand-Pressigny. La Bourrelière, village, commune du Grand-Pressigny. (4) La Caillère, village, commune de Chaumussay. Le Carroi, seigneurie, commune de Chaumussay. Les Carêmeaux, village, commune de Chaumussay. La Glairegeaudière et la Charprais, fermes, commune du Grand-Pres* signy.
Courvault, village, commune du Grand-Pressigny. La chapelle d’Etableau n’existe plus depuis longtemps.
—
499 —
qui spnt papiers du greffe, des hommages généraux dus auxdjtes çhâte)lenies, pencartes, conifnissiqns pour assigner les seigneurs desdits fief ?, mémoires, lettres d’abréviations d’assises, délais et répits accordés par le rpy, dénpmbrement, extraits de la Chambre des comptes, lettres patentes, procédures, mainlevées, pièces concernant l’acquisition d’Etableau, décret desdites ehâtelienies, affaires particulières, anciens échanges entre le seigneur de Pressigny et le seigneur d’Etableau, transaction entre les seigneurs de la Boutelais et le seigneur d’Etableau, foy et gommage rendu par le seigneur d’Etableau pu seigneur de Pressigny, pièce ? concernant les fpys et hommages dus par le seigneur d’Etableau à la seigneu.rie de Sainte-Julitte, saisie féodale et autres pièces, adjudication d’Etableau et Chanceaux, et autres procédures concernant ieelles, étiquettes et publications ; foires et marchés d’Etableau et Chan-r ceaux, déclapatipn des Essarts de la Malgache, du moulin à Chollet à Etableau ef autres.
24.
—
Une autre liasse contenant cinquante-septpièces, concer ? nanf les héritages de Freppisle, La Fontaine, Lftfaye, Benagu, Renaudière, Folepoigne, le four à chaux, transaction faite entre le seigneur d’Etableau et le sieur curé de Saint-Martin dudit lieu, au sujet des dixmes de Favier et noualles, Fonce-Groix et autres (1). 23. .-r
Une autre liasse, contenant cinquante-quatre pièces, qui sont les acquêts du fief et métairie de la Guignoire, actes de foy et hommage et aveux rendus pour ledit fief au seigneur de Mezière en Brenne ; foi et hommage, aveu et dénombrement rendu par te seigneur du Genêt au seigneur d’Etableau et par le seigneur de la Selle au même seigneur du fief de Grignon ; saisie féodale du fief de la Garenne-Destineau, aveux et dénombrement rendus par le seigneur du fief de la Guenaudière audit seigneur d’Etableau ; les héritages des Guyonnets, les avoines de la Groix, tes froments de la Grpjx. |es Gigauts, la Guerinnière, la Gibaudière, la Guenaudière, les Genévriers et autres (2).
26.
—
Une autre liasse, contenant vingt pièces, concernant les héritages des Jarries, les Imbertières et autres (3). 27.
—
Une autre liasse, contenant soixante-et-onze pièces, qui sont aveux et dénombrements de la seigneurie de Lancerie au devoir d’une paire de sonnettes d’argent du prix de sept sols six (1 ; Ferpoële, village, commune du Grand-Pressigny. La Fontaine, ferme, commune dn Grand-Pressigny. Foncegroix, ferme, commune de Barrou. (2) La Guignoire, ferme, commune du Grand-Pressigny. Le Genêt, seigneurie, ferme, commune de la Celle-Guenand, La Grouaie, village, commune du Grand-Pressigny. Les Gigots, ferme, commune du Grand-Pressigny. (3) Les Imbertières, village, commune du Grand-Pressigny.
—
500 —
deniers, payable de tiers en tiers ; un aveu et dénombrement de la Voille, paroisse de la Selle-Draon, tant du fief des Milliers ; transaction concernant la rente due sur le port de Lesigny de la somme de cent soixante livres, foy et hommage, aveux et dénombrement et déclarations concernant le fief de la Livernière, les héritages de Laudairie, métairie de Laillé et autres (1). 28.
—
Une liasse, contenant cent trente-et-une pièces, concernant les maisons, domaines, fiefs et seigneurie du Grand et Petit Milliers, acquêts de la même terre et du moulin de Benay, les héritages de Malessart, de la Martinière, autre Martinière sous lesGlomeaux, les Marnes, la Malgâche, maisons vers Monsoc, au Carroy-Cotereau, bourg d’Etableau, moulin Cholet, échange de maisons à Courvault, autre maison au bourg de Lesigny, marchais Bergerault et autres (2).
29.
—
Une autre liasse, contenant deux cents pièces, qui sont foy et hommage, aveux et dénombrement rendus audit seigneur d’Etableau et Chanceaux par les seigneurs de Puy-Rivé, le Plessis, la Petoire, la Planche, le Plelix, Pellerin, Petit-Pressigny, au seigneur du Grand-Pressigny, fief de Palleau, Passeray, les héritages de la Pivardières, la Petouardière, prés au gué de Merecon, grands et petits Filbert, Pidouet, Portai dePiberac, les Folepoignes proche Pidouet, la Pelauderie, la Potlrie, le Pavillon, Puyrenault, la Persaudière, les Pivots, de Bondebure, les héritages du Pontreau, petit bois de Favier, plusieurs procédures au sujet du pont d’Etableau, pour la réfection d’icelui, fresches des petites tailles Haut-Ponet ou Prayneau et autres (3).
30.
—
Une liasse contenant vingt-sept pièces, qui sont actes de foy et hommage du fief des Riveaux, déclarations des héritages des Raguins, de la Rivaudière, de Rasilly, des Robins-Robinerie, le Rye, les Roches, la Ruauté, Rocbe-aux-Chiens et autres. 31.
—
Une autre liasse, contenant vingt-cinq pièces, qui sont un acte de foy et hommage du fief de la Sigongne, jugemensl, décla- (1) Lancerie, seigneurie, ferme, commune du Grand-Pressigny. Laudairie, ferme, commune de Barrou. L’Allier, seigneurie, ferme, commune du Grand-Pressigny. (2) Malessart, village, commune du Grand-Pressigny. Maisons vers Monsoc, n’existent plus. (3) Lé Plessis, plusiours fermes portent ce nom. La Petoire, ferme, commune du Petit-Pressigny. Le Plély, ferme, commune de Barrou. Passeray, ferme, commune du Grand-Pressigny. Pidouet, ferme, commune de Chaumussay. La Poterie, ferme, commune du Grand-Pressigny. Le Pavillon, ferme, commune du Grand-Pressigny. Puyrenault, village, commune du Grand-Pressigny. Les Pivots, ferme, commune du Grand-Pressigny.
j
.
—
501 —
rations ; des devoirs dus au même fief, les héritages de Savnay, la Sovadiètee, la Savaudière et autres.
32.
—
ÎJne autre liasse, contenant cent-seize pièces, qui ne sont que déclarations de plusieurs morceaux de terres, sans autres noms, sujets à de)certains devoirs seigneuriaux. 33.
—
Une autre liasse, contenant deux pièces, et dix autres pièces, lesquelles concernent les seigneuries de la Vienne, Valençay, fresche de la Gounille, les Croix et autres (1). Un inventaire général des titres et papiers de la châtellenie de Ferrières-Larçon et fiefs y annexés, contenant 308 pages écrites sur papier non timbré, ni daté, ni signé. Une liasse, contenant quinze pièces, concernant les héritages des Arnault. Arnault du haut Carroi ; les Angelots et autres. Une autre liasse, contenant cinquante-septpièces, concernantles héritages de Boiscommun, la Boissière, Basse-vigne, les Bornais, la Baillaudrie, Ja Beaulière, la Boisgardière, la Boutrie, les Babins, les Bruères de Soulaiges, bois de Février, Barbereau, Bourdeux, Beussac, Bois Fesreaux et autres
Une autre liasse, contenant quarante-sept pièces, concernant les déclarations des héritages des Courteaux, Cherdane, Charge-d’Asne, la Chanaie, les Chesneaux, la Cataudière, Gaves, Caves-à -1’Evêque, la Croix, Chamreau, les Cosses, la Cave, Cordemaine, la Chauvelle, la ChaJoise et Ciran, les Coutaux, les Coulons, la Coutrie, la Chevalerie, Chastres, Chastres-Pitrois et autres. Une pièce, concernant l’héritage de la Doumière. Une liasse, conlenant quarante-deux pièces, concernant les héritages de la Fosse-Chole, Fosse-à -Loix, Fremoine, les Franges, un état des nouvelles Tailles, un décret de ladite châtellenie de Ferrière, état des cens et rentes dus audit Ferrière, papier d’assise un acte de retrait et autres.
Une autre, contenant vingt-quatre pièces, concernant les héritages des grands champs, les Gonds, les grands Micheaux, Grange, la Guillerie, Gilles-Gervais, Besnard, les Gangneux, une transaction faite entre le seigneur de Paulmy et le fermier de Ferrière, concernant les dixmes de la Gaschetiôre et autres. Une autre liasse, contenant douze pièces, concernant des héritages de l’Ormeau-de-Bourge, les Cossus, Loiseau, Lessart, autres fresches de Lessart et autres.
Une autre liasse, contenant cent soixante-six pièces, concernant les héritages du Marchais, Montret, Malpoignée, les Michaux, les Michaux de Beussac, le Moulinet, Moulin à tan, les Maugars, Marchais-à-Loix, les Martineaux, Morion, Moulin-Creux, les Maillauds- (1) La Vienne, seigneurie, ferme, commune du Grand-Pressigny. Valençay, seigneurie, ferme, commune du Grand-Pressigny.
—
502 —
du-Plesis, foy et hommage de la Mahgrière, donnée au seigneur de Betz, cession de Monlaugon, dixmes de Montaugon, déclarations dé plusieurs maisons, places a bâtir tant au bourg de Ferrière qu’aux environs, sous plusieurs et différents devoirs et autres. Trois pièces, concernant les héritages des nouvelles bailles, conférence dudit héritage et bail à rente de la dixuie de la Naufaie, paroisse de Cussày.
Une liasse contenant vingt-quatre pièces, concernant les ’héritages des Perretz, les Pougnées, Petits Micheàux, Petlcârtes, petite Varenne, autre petite Vafennè, pré Coupeau, déclaration fendue par le seigneur de Paulmy, Petit-Plessis, Petit-Paris, Puy-dê-la-Justice, Prévôté, petit Chenais, petite Bruère, dé Soulàhgé, de plusieurs prés sous différents devoirs, décret dil Plessis, aveu du fief du Puy et autres.
Une autre liassse, contenant vingt-trois pièces, concernant les héritages de Roche, Rochereau, Richard, Sàtinay, Renault, Voisin, Râtonherie, Rayer et autres.
Une autre liasse, contenant douze pièces, qui sont déclarations de plusieurs morceaux de terre sujets à différents devoirs, deux aveux rendus par le seigneur du Châtellier à cause du fief de Târbe et autres.
Une autre liasse, contenant vingt-trois pièces, concernant les héritages des Vieilles Vignes, Vieilles Baillées, les Vigeats, les Vigeats de Gusgné. Vàuselle, la Vaillanterie, saisie féPdâie sur le seigneur et domaine du Verger, près Betz et autres. Un inventaire général des titres et papiers de la seigneurie de BesSé, éontenânt 440 pages écrites, informe, non signé ni daté (1). Une liasse, contenant cinq pièces, concernant les héritages des Afrohdeiels et condamnation à cause d’icelui. Une liasse, contenant deux cent neuf pièces, qui sont acte de foy et hommage, aveu et dénombrement rendus par les seigneurs de Bessé au seigneur de La Haye, déclarations concernant les lès héritages, anciens partages de BeSsé, contrats de vente, échange des dixriies de Bessé avec les religieux de l’Abbaye de Noyers ; la Blanchetière, le Brignoii, Bergeresse et autres. Une autre liasse, contenant quatorze pièces, qui sont contrats dé constitution et d’acquêts, condamnations et déclarations concernant les héritages de la Chollerie, Champenois, pêcherie de Cuffou, là Coiidraye, Caves et antres.
Une autre liasse, contenant douze pièces, qui sont les déclarations, contrats de vente et d’échange concernant la fresche de la Dâvièrë.
Un don fait par le seigneur de La Haye au seigneur de Bessé, du fief ël seigneurie de la Ffànière.
(1) Bessé, seigneurie, ferme, commune d’Abilly.
503 —
Une liasse, contenant quatre-vingt-cinq pièces, qui sont baux à rente, déclarations, contrats d’acquêts concernant des maisons à Bessé, moulin à blé à Bessé, moulin à drap de Bessé, moulin du Brignon, moulin de Berault, moulin de Launais, maisons au Châtellier, maisons au bourg d’AMIly, la Marinnière, Maugarny et autres.
Une liasse, contenant cent soixante-et-onze pièces, qui sont baux à rente de prés et terres, contrats d’échanges, déclarations des prés Marhay, prés Clos, prés au Brignon, prés Palais, prés du Coudray, prés de Rive et autres y joints, la Perrière) prés Augerde-Bessé, prés à Chanipenais, prés de la Voirie, prés sous la Pricolle, prés près Celui de la Bernoisière, prés de l’Epinette, prés à la Fosse-des-Pommiers, prés de l’Ecluse, prés Guilléts, grands prés du Moulin de Bessé, pré Mouton, pré Denis, prés Jencherois, prés de l’Epina, pré Greffault, pré de la cure de Nôtre’-Dame=de>la-Haye, prés de la Loge, prés au Breuil, hommage du fief de Pouligny au vicomte de Châtellerault, le Plessis et autres. Une liasse, contenant quatre pièces, qui sont déclarations et contrats d’acquêts concernant la fresche des Roches, Baudet et autres*
Une liasse, contenant quarante-trois pièces, qui sont déclarations, acquêts, condamnations, baux à rente, concernant lès héritages de la Touche, les Terrassins, terres près Abilly, là Ohollerie, la Tomassière, fosse du Palais, le Cormier, la Tremblaie, la Lande, la Bruère et bois de pruniers et autres. Une pièce qui est une déclaration concernant l’héritage de la Vallée, de la Barge et autres.
Une liasse, contenant treize pièces, qui sont toutes déclarations nouvelles pour plusieurs et différents héritages et devoirs dus à ladite seigneurie de Bessé.
Un inventaire général des titres du fief du Petit-Pressigny, contenant 117 pages écrites, non daté ni signés Une liasse, contenant quarantè^-six pièces, qui sont toutes déclarations dès héritages des Bâbëàùx, la Barillièfè, les Blanchons et autres.
Une liasse, Contenant vingt’huit pièces, qui sont lès déclarations de l’héritage de la Gave-Pinard, dont une fait mention de la rente due à la cufe du Petit-Pressigny.
Une liasse, contenant sept pièces, qui sont déclarations des héritages des Demées, acquêts faits par dés particuliers et autres. Une déclaration concernant l’héritage du Puy-Grignon. Une liasse, contenant huit pièces, qui sont déclarations de l’héritage des Loulets et autres.
Une autre liasse, contenant six pièces, qui sont déclarations, —
504 —
concernant plusieurs maisons situées au bourg du Petit-Pressigny, sous différens devoirs.
Une liasse, contenant six pièces, qui sont déclarations concernant l’héritage de la Naurais et autres. Une liasse, contenant cinq pièces, qui sont déclarations de plusieurs morceaux de pré, sous différents devoirs, et entre autres une rendue par le sieur curé du Petit-Pressigny, audit nom, et une rendue par le seigneur de la Selle-Guenaud, concernant aussi les fresches de la Petoire, Puy-Grignon, acquêt dudit fief du Petit-Pressigny, aveux et denombremensrendus au seigneur dudit Pressigny, et autres.
Une liasse, contenant trois pièces, qui sont déclarations concernant l’héritage de la Roche à la Bossée et autres. Une liasse, contenant vingt-neuf pièces, qui sont déclarations concernant les héritages des Sourdeaux-Quinet, la Sigongue et autres.
Une liasse, contenant seize pièces, qui sont déclarations concernant les héritages des Tuffeaux, Terres et Terrassonnerie, Taille-Pinard ou Vernis, terres de la cure.
Une liasse, contenans six pièces, qui sont déclarations concernant l’héritage des Vérins et autres.
Une liasse, contenant quarante-neufpièces, qui sont toutes nouvelles déclarations rendues par plusieurs particuliers, pour plusieurs devoirs énoncés en icelles, dus au Grand-Pressigny. Quatre guichets de ladite armoire remplis de plusieurs liasses, comptes de recettes et procédures inutiles. Une liasse, contenant vingt-cinq pièces qui sont baux à rente de plusieurs morceaux de terre et pré, qui faisaient partie de la métairie des Petites-Roches, donnée à rente noble en détails à plusieurs et différents particuliers sous divers droits ; bail à rente de la métairie du Petit-Puyrenaud, contrat de constitution de cinquante livres de rente, traité, bail à rente d’un morceau de terre ; traité fait avec le curé de Ferrière pour dixmes et noualles et autres, traité fait avec les religieux Augustins de Paulmy pour même fait.
Une liasse, contenant trente-trois baux des fermes actuelles, de ladite baronnie de Pressigny et dépendances, en ce non compris le bail à ferme du pré des Guins, compris avec le bail à rente de la métairie de Puyrenaud.
Total quatre mille six cent trente-huit pièces.
- ↑ Bulletin, t. IV, p. 424 ; t. VI, pp. 313 et 408 ; t. VIII, p. 368.
- ↑ Le décret, avant l’édit ds 1771, était le mode de vente employé pour purger la propriété de ses charges hypothécaires. Il y avait deux sortes de décret : le décret volontaire, sorte d’expropriation forcée, simulée, et le décret forcé qui n’était autre que la saisie réelle de l’immeuble.