Notes 1853 (Les Châtiments)
1853
—
NOTE I
Écrit en descendant de la tribune
Le 17 juillet 1851
Livre IV. — vi.
Le 17 juillet 1851, on débattait à l’Assemblée nationale la révision de la Constitution. Il est bon de jeter aujourd’hui un coup d’œil rétrospectif sur cette lutte. L’auteur de ce livre resta quatre heures à la tribune. Son discours remplit la séance. On peut le lire tout entier dans le recueil complet de ses discours, publié en deux volumes à Bruxelles, sous ce titre : Œuvres oratoires de Victor Hugo.
Nous en extrayons, pour l’enseignement et la méditation du lecteur, ce qui suit :
Suit, dans l’édition de 1853, un extrait du discours de Victor Hugo, qu’on trouvera complet dans le tome premier d’« Actes et Paroles. — Avant l’exil ».
Ce somnambule obscur, brusquement frénétique,
Que Schœlcher a nommé le président Obus.
Le représentant Schœlcher, un de ceux qui ont le plus contribué à imprimer un cachet d’héroïsme aux luttes armées de la gauche contre le coup d’état dans les rues de Paris, était, on le sait, membre du comité des Sept qui, pendant quatre jours, dirigea le combat. Le représentant Schœlcher a continué dans l’exil sa vaillante et généreuse guerre au crime et à l’usurpation. Il a raconté en détail toutes les scélératesses du coup d’état et du gouvernement engendré par le coup d’état, dans les deux livres excellents intitulés : les Crimes du Deux-Décembre, Londres, 1852 ; — le Gouvernement du Deux-Décembre, Londres, 1853.
Oui, nous appellerons jusqu’au dernier soupir,
Au secours de la France aux fers et presque éteinte,
Comme nos grands aïeux, l’insurrection sainte.
M. Bonaparte ayant jugé utile à ses intérêts de publier dans son Moniteur la déclaration des proscrits républicains de Jersey au sujet du vote à l’empire, nous lui rendons le service de la reproduire ici :
L’édition de 1853 donne ce texte de la Déclaration, qu’on lira au tome second d’« Actes et Paroles. — Pendant l’exil ».
NOTE IV
On ne peut pas vivre sans pain ;
On ne peut pas non plus vivre sans la patrie.
Nous croyons utile de reproduire ici les deux discours de l’auteur de ce livre, au nom de la proscription de Jersey, sur la tombe des deux derniers proscrits morts à Jersey. (Nous écrivons cette note le 1er octobre 1853.)
Voici les discours :
Suivent, dans l’édition belge, les Discours prononcés sur les tombes de Jean Bousquet et de Louise Julien, reproduits au tome second d’« Actes et Paroles. — Pendant l’exil ».