Michel Lévy frères, libraires éditeurs (p. 1-2).


Les romans de mœurs, les drames, les comédies ont exploité toutes les individualités perverses, odieuses, excentriques ou fatales qui peuvent jeter la perturbation dans les familles. Il restait peut-être une lacune, et ce livre, qui ne pouvait être ni une comédie, ni un drame, essaye de la remplir.

La plus rigide délicatesse a guidé la plume de l’auteur, au point de rendre énigmatique aux yeux du plus grand nombre le caractère du héros principal. On a mieux aimé pécher par trop d’obscurité que par trop de lumière : ce livre, d’ailleurs, est à un hommage rendu à l’amour pur et à la femme ; il n’est destiné pourtant ni aux femmes ni aux jeunes filles, comme les nombreux romans, ses aînés, et s’il ne rendait service, par sa publicité, qu’à un seul père de famille, l’auteur ne regretterait pas son travail.