Marie (Auguste Brizeux)/« Lorsque sur ma fenêtre »

MarieAlphonse Lemerre, éditeur1 (p. 163).


 
Lorsque sur ma fenêtre, à l’heure du réveil,
Légèrement se pose un rayon de soleil,
Un rayon d’espérance entre aussi dans mon gîte ;
C’est comme un ami cher qui, vous faisant visite,
Par de joyeux propos éclaire votre ennui,
Et ce jour-là vous rend égayé comme lui.
Donc, souriant des yeux au rayon d’or qui brille,
Léger d’âme et de corps, sans retard je m’habille,
Puis je m’en vais heureux de tout ce que je voi :
Le rayon matinal dore tout devant moi.