Manuel de la parole/15/03

J.-P. Garneau (p. 167-170).

PHRASES DÉTACHÉES

(exercices de construction)


01. Il réunit autour de lui des hommes distingués par leur science
01. La et leur vertu.
02. Je le vis s’enfuir, portant toujours sur ses épaules fatigués
02. La le lourd fardeau dont il s’était chargé.
03. La renommée, qui se plaît à répandre dans l’univers les accidents
03. La extraordinaires, va remplir toute l’Europe du récit glorieux
03. La de la vie de ce prince et du triste regret de sa mort. (Fléchier.)
04. Ce bloc enfariné ne me dit rien qui vaille,
04. S’écria-t-il de loin au général des chats. (La Fontaine.)
05. Tout reconnaît ses lois ou brigue son appui. (Boileau.)
06. La nature envers vous me semble bien injuste. (La Fontaine.)
07. L’insecte du combat se retire avec gloire. (Idem.)
08. Aussi bien, ce n’est pas la première injustice
08. Dont la Grèce d’Achille a payé le service. (Racine.)
09. Mes gens à la science aspirent pour vous plaire. (Molière.)
10. Saint Louis à votre âge était déjà les délices des bons et
10. Lala terreur des méchants. (Fénelon.)
11. Vous dites que vous aimez et beaucoup de vos frères
10. La manquent de pain. (Lamennais.)
12. L’un le saisit par l’aile, un autre par le corps,
12. un troisième survient et le prend par la tête. (Florian.)
13. Le soleil du désert ne luit plus sur ta lance. (Lamartine.)
14. J’ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre. (De Vigny.)
15. Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir. (La Fontaine.)
16. L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que
16. La qui veut faire l’ange fait la bête. (Pascal.)
17. Le lion dans sa tête avait une entreprise. (La Fontaine.)
18. Le soleil dans les flots avait noyé ses flammes. (Leconte de Lisle.)
19. Et ce bras du royaume est le plus ferme appui. (Corneille.)
20. Mais le monde à l’orgueil est un livre fermé. (Lamartine.)
21. Du stérile Nébo gravissant la montagne,
21. Moïse, homme de Dieu, s’arrête, et sans orgueil
21. Sur le vaste horizon promène un long coup d’œil. (De Vigny.)
22. À chaque instant croissait autour de nous le mugissement
22. Lades flammes. (R. de Ségur.)
23. Il faut que l’eau s’épuise à courir les vallées. (V. Hugo.)
24. Les peuples les plus barbares comprennent le langage des cieux ;
24. La ils voient qu’ils sont établis pour manifester la grandeur
24. La de celui qui les a créés. (Aimé Martin.)
25. Il faut qu’il y ait quelque part un lieu consacré par
25. La les joies et les souffrances communes. (Simon.)
26. Ce fut alors qu’on vit les hôtes inconnus
26. Sur des bords étrangers tout à coup survenus. (De Vigny.)
27. L’honneur estropié, languissant et perclus,
27. N’est plus rien qu’une idole en qui l’on ne croit plus. (Régnier.)
28. Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux. (La Fontaine.)
29. Vous m’avez tout donné, la vie et la lumière. (Mme Tastu.)
30. De tes grandeurs tu sus te faire absoudre,
30. France, et ton nom triomphe des revers. (Béranger.)
31. « Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
31. Ma fille. » En achevant ces mots épouvantables,
31. Son ombre vers mon lit a paru se baisser. (Racine.)
33. La conscience est le meilleur livre de morale
33. La que nous ayons. (Pascal.)
33. Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lui.(Musset.)
34. Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. (Racine.)
35. On voit pendre à la branche un nid rempli d’écailles. (Lamartine.)
36. Dieu garde que jamais tout vienne à te manquer ! (Ponnard.)
37. Voyez par quels chemins la sève lentement
37. LaMonte et circule autour du moindre filament. (Max Buchon.)
38. Le cœur est pour Pyrrhus, et les vœux pour Oreste. (Racine.)
39. Ainsi tout change, ainsi tout passe,
39. Ainsi nous-mêmes nous passons,
39. Hélas ! sans laisser plus de trace
39. Que cette barque, où nous glissons
39. Sur cette mer où tout s’efface. (Lamartine.)
40. L’homme est sur un flot qui gronde,
40. L’ouragan tord son manteau ;
40. Il rame en la nuit profonde,
40. Et l’espoir s’en va dans l’onde
40. Par les fentes du bateau. (V. Hugo.)
41. Quand le front porte encor sa chevelure blonde,
41. Ô délices de voir et d’aller par le monde !
41. D’aller, tout à la fois pensif et confiant,
41. Laissant l’âme s’ouvrir à tout ce qui féconde,
41. Homme par la pensée, et par le cœur enfant ! (Brizeux.)
42. Quel fruit de ce labeur pensez-vous recueillir ! (La Fontaine.)
43. On a toujours raison le destin toujours tort. (Idem.)
44. Il y a deux sortes de curiosité : l’une d’intérêt, qui nous
44. Laporte à désirer d’apprendre ce qui peut nous être utile ;
44. Laet l’autre d’orgueil, qui vient du désir de savoir ce que
44. Lales autres ignorent. (La Rochefoucauld.)
46. Personne presque ne s’avise lui-même du mérite d’un autre.
(La Bruyère.)xxxxxxxx

46. Quand on parcourt sans la prévention de son pays toutes les
46. La formes de gouvernement, on ne sait à laquelle se tenir. (Idem.)
47. Aussi voyons-nous que tous les peuples qui ont adoré quelque
47. La divinité, ont fixé leur culte à quelques démonstrations
47. La extérieures. (Fénelon.)
48. Autour d’un caudebec j’en ai lu la préface. (Boileau.)
49. Étudions cette loi, et plus nous l’approfondirons, plus
49. La elle nous paraîtra sage : soit qu’elle contredise nos plaisirs ;
49. La soit qu’elle nous accorde certains divertissements honnêtes
49. La et modérés ; soit qu’elle condamne nos entreprises ; soit qu’elle
49. La nous permette certains soins convenables et souvent même
49. La nécessaires ; soit qu’elle réprime notre ambition ; soit qu’elle
49. La nous laisse la liberté de penser à nos besoins, et de pourvoir
49. La par des voies légitimes à notre établissement ; soit qu’elle
49. La réprouve notre luxe ; soit qu’elle approuve une bienséance
49. La modeste et chrétienne : partout nous découvrirons
49. La le même caractère de sagesse. (Bourdaloue.)