Madame Desbordes-Valmore (Revilliod)

Madame Desbordes Valmore

Il existait à Lyon proche du grand théâtre une rue courte et que rien ne distinguait de ses voisines les moins brillantes et les moins ensoleillées ; elle se nommait la rue Clermont ; j’avoue n’avoir jamais pu passer devant la porte numéro 4 sans une sorte d’émotion, en effet cette porte me rappelle ma jeunesse et les premières relations que j’eus avec cette femme célèbre Madame Desbordes-Valmore. On était alors au mois de Juillet 1834 ; mon père que des affaires appelaient dans le voisinage me prit avec lui et chemin faisant voulut me montrer Lyon, qui n’était guère ce qu’il est aujourd’hui, amas de petites rues tortueuses, noires, horriblement honeuses[illisible], point de grandes artères encore percées, point de rue de Lyon, point de rue de la préfecture ; la rue saint Dominique et la rue Mercière étaient les plus belles dont Lyon peut se vanter ; de plus en quel trouble était ce pauvre Lyon en ce temps-là ; à peine un mois auparavant le canon avait retenti une semaine durant. L’insurrection avait fait ses recrues parmi les classes ouvrières si nombreuses à Lyon ; elle avait levé la tête, les révoltés s’étaient tout-à-coup levés menaçants ; ils demandaient avec menaces une augmentation de paye, ce qu’ils demandaient surtout c’était l’anarchie ; poursuivis par la troupe il se retranchèrent dans une église ; on en fit le siège, et huit jours durant les Lyonnais épouvantés entendirent dans leurs rues le sifflement des balles, le bruit de la mitraille, les boulets ricochant sur les murailles, ils avaient vu toucher d’innocentes victimes, le long du fleuve et dans les rues ; les facades du quai St Clair étaient trouées à jour, la maison en pierres sur le pont Morand était démolie, le passage de l’argue navait plus un carreau ; il était encore jonché de débris. — Pendant ce temps de troubles Madame Desbordes Valmore s’était retirée à la campagne chez des amis, d’où elle entendait gronder le canon au milieu de tous les bruits tumultueux de la grande cité en insurrection, c’est ce qu’elle a si bien décrit dans des vers trop peu remarqués par ses récents biographes.

Vous demandez pourquoi je suis triste : à quels yeux
Voyez-vous aujourd’hui le sourire fidèle ?
Quand la foudre a croisé le vol de l’hirondelle,
Elle a peur et s’enferme avec ses tendres œufs.
  
Jugez s’ils sont éclos ! jugez si son haleine
Passe dans le duvet dont se recouvre à peine,
Leur petite âme nue et leur gosier chanteur,

Pressé d’aller aux cieux saluer leur auteur !

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Quand le sang inondait cette ville éperdue,

Quand la bombe et le plomb balayant chaque rue,
Excitaient les sanglots des tocsins effrayés,
Quand le rouge incendie aux longs bras déployés
Étreignait dans ses nœuds les enfants et les pères,
Refoulés sous leurs toits par les feux militaires,
J’étais là ! quand brisant les caveaux ébranlés,
Pressant d’un pied cruel les combles écroulés,
La mort disciplinée et savante au carnage,
Étouffait lâchement le vieillard, le jeune âge,

Et la mère en douleurs près d’un vierge berceau,
Dont les flancs refermés se changeaient en tombeau,
J’étais là : j’écoutais mourir la ville en flammes ;
J’assistais vive et morte au départ de ces âmes,
Que le plomb déchirait et séparait des corps,
Fête affreuse où tintaient de funèbres accords :
Les clochers haletants, les tambours et les balles ;
Les derniers cris du sang répandu sur les dalles ;
C’était hideux à voir : et toutefois mes yeux
Se collaient à la vitre et cherchaient par les cieux,
Si quelque âme visible en quittant sa demeure,
Planait sanglante encor sur ce monde qui pleure ;
J’écoutais si mon nom, vibrant dans quelque adieu,
N’excitait point ma vie à se sauver vers Dieu :
Mais le nid qui pleurait ! mais le soldat farouche,
Ilote, outrepassant son horrible devoir,
Tuant jusqu’à l’enfant qui regardait sans voir,
Et rougissant le lait encor chaud dans sa bouche…
Oh ! devinez pourquoi dans ces jours étouffants,

J’ai retenu mon vol aux cris de mes enfants :

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Écoutez, toutefois, le gracieux prodige,

Qui me parla de Dieu dans l’inhumain vertige ;
Écoutez ce qui reste en moi d’un chant perdu,
Succédant d’heure en heure au canon suspendu :

Lorsqu’après de longs bruits un lugubre silence,
Offrant de Pompeï la morne ressemblance,
Immobilisait l’âme aux bonds irrésolus ;
Quand Lyon semblait morte et ne respirait plus ;

Je ne sais à quel arbre, à quel mur solitaire,
Un rossignol caché, libre entre ciel et terre,
Prenant cette stupeur pour le calme d’un bois,
Exhalait sur la mort son innocente voix !

Je l’entendis sept jours au fond de ma prière ;
Seul requiem chanté sur le grand cimetière :
Puis, la bombe troua le mur mélodieux,
Et l’hymne épouvantée alla finir aux cieux !

Ainsi chantait la grande femme poète sur les ruines de la cité en armes, quand elle trouva à son retour une lettre, qu’à sa tournure, à son écriture, elle dut fort vite reconnaître pour être l’élucubration d’un écolier ; cette femme si bonne, elle daigna y faire le plus gracieux accueil ; elle ne se doutait guère, que ces quelques lignes échappés à sa plume et à l’indulgence de son âme de poète allaient déterminer une vocation. Celui qui avait écrit, c’était moi, on s’en est douté, et au bout de plus au quarante ans ce n’est pas sans une émotion rétrospective que je trace ces lignes ; je connaissais toutes les poésies de Madame Valmore, je savais une foule de ses vers pas cœur ; cette sensibilité exquise me ravissait ; jamais douleur intime, cette douleur que le jeune âge ne connait pas mais qu’avec sa finesse distinctive[illisible] il étudie et il pressent, n’avait été pareillement exprimée ; je m’étais informé de ses faits et gestes, j’avais appris qu’obligée de quitter Bordeaux à cause d’un engagement de son mari au grand théâtre de Lyon elle était venue s’y fixer ; j’avais hasardé de lui adresser quelques vers, moi écolier étourdi ; comme le cœur m’avait battu en jetant ma petite lettre à la poste, mais qu’il me battit bien davantage en voyant arriver la réponse ; elle, la femme si célèbre, elle avait daigné me répondre ! elle avait daigné donner son attention à l’élucubration d’un enfant. Même la louer ! Décidément ma réputation était faite ! — Que toutes ces impressions sont encore présentes à ma mémoire !

La jeune poète admirée de son siècle m’avait répondu, maintenant se présentait une occasion de la voir ; je fus conduit chez Madame Valmore par un ancien ami de ma famille Monsieur Boullée, littérateur estimable, auteur d’une vie de Daguesseau, d’une histoire des Parlements de France, membre de l’académie de Lyon qui en cette qualité était depuis long-temps en relation plus ou moins suivie avec Madame Valmore.

Nous arrivâmes à la rue Clermont, cet escalier qu’avaient monté Brizune[illisible], Madame Sophie Gay, Delphine et Girardin et tant d’autres, Lamartine en avait franchi les quatre étages peu de temps avant moi le chantre immortel des méditations était monté rendre hommage à celle qu’il appelait sa sœur en poésie ; ces mêmes marches foulées par tant de pieds illustres j’allais les monter à mon tour ; cette porte humble porte, qui s’ouvrait toute seule pour eux, elle allait s’ouvrir peut-être aussi pour moi ; qu'on juge de mon émotion, ce n’est pas impunément qu’on a une fois dans sa vie dix sept ans, et qu’on éprouve vers la poésie et vers ceux qui la servent un entrainement irrésistible.

Nous sonnâmes ; grand fut mon désappointement, Madame Valmore était sortie ; je vis à sa place qui vint nous répondre, sa fille la blonde Ondine qui devint plus tard Madame Langlais et poète comme sa mère mourut à la fleur de ses ans ; quant à Madame Valmore je ne la vis pas ; je n’étais pas destiné à la voir jamais.

Aujourd'hui en revanche, je veux écrire sa vie. La vie de cette femme excellente qui sans le savoir a exercé sur la mienne un influence si réelle ; au moins en donner quelque traits ; Sainte Beuve m’a précédé ; il semble qu’après lui il ne reste rien ou bien peu à dire. Toutefois Monsieur Corne, magistrat de Douai, aujourd'hui sénateur, ami d’ancienne date de la famille Valmore ayant tenu à Douai deux conférences sur Madame Desbordes Valmore lesquelles imprimées n’ont été distribuées qu’à la famille ou à ses amis il me semble qu’il y a encore bien des choses à glaner ; en tous cas je m’efforcerai de faire parler surtout Madame Valmore elle-même, c’est ce qui me semble le plus sûr.

Marceline Desbordes naquit à Douai le 20 juin 1786 ; elle était issue d’une honnête famille d’artisans originaire de Genève (voir la lettre citée par Sainte Beuve). Nous trouvous dans la livre du Recteur page 372, Jacques des Bordes de Bordeaux, professeur et philosophe, il avait été présenté par Calvin lui-même ; il entre dans l’académie en 1562, et obtient son congé en 1566. Il doit être l’ancêtre de la jeune Marceline nous avons essayé de suivre la filiation jusqu’à nos jours mais au milieu du siècle dernier elle se perd sans doute au moment où le grand père de Madame Desbordes Valmore quitta définitivement Genève pour aller se fixer en Flandres, du reste nous croyons que la famille elle-même n’est point encore entièrement fixée sur ce point.

Le père de Marceline était peintre doreur, et s’était fait quelque réputation pour l’exécution des armoiries et la décoration intérieure des églises. Son frère Constant Desbordes devint un peintre habile, dont sa nièce décrirait l’atelier (l’atelier d’un peintre par Marceline Valmore) tandis qu’il fit son portrait que possède le musée de Douai.

Les époux Desbordes vivaient dans une aisance relative jusquen 1889 où le monuement rivolutidnnant dispersa la riche élientile dus penntre d’armoiries. il en ragat un contre coup dont il ne séreleva point ; les premières atteintes d. l’indiginée cdr moncèrent de sa faire sontie autour du tier seau de Marceline.

Mactamn Desbordtes Valmore, resta cturant sa ni-dirante contomment un enfant de D’oueu dont elle garela même quelque chose dans lac cent dun peu Krainard, le vieux élocher d tigtise, le jardin où elle allait jouer enfant, la vallée de la Scarpe les fleurs qui cronsaent sur ses borols et se misaient dans son oncle hurvent incessamment dans sa mémoire.

se rappeller tu scrit-ll. à son frère Filose

En me laussant au mur dans les liras de mon frère
Dne d. fois j’ai jassi mes bras par la larrière
Pour atteindre un rameau, qui s’en fugant toujours
ousfois ious les étour jeuse auss roses enbaumus.
Mais voices quarrive le propriéteire pour
chasser les petits metiscrets.
Et nous ne partions jas à sa voire sans courroux
Il nous chassait en vam. l’accent était si doux !

En écortant soutbler nos rapiots balaines,
en voyant nos geux clairs comme lieux des fontains,
Il nous jeta des fleurs pour lâter notre assore ;
et nous aloser crier ! d’ous reviencor encor.

Fsus loin sa mélancolie dtevenant plus grande au sorwenos de ces lieuxe ames dont elle est siParie

le vendre abattement nous saisit-il, mon frère
Le soir, quond vous passez j res du seuil et mdn pero.
az vous nous mon pere aisser, calme et riveur.
ites-vous à quelquin : Elle était lé ma sœeur.
Eh bren ; recontez-moi ce quon fait dans nos plaines.
Peignez-moi nos j. laisirs, nos jeuse surtout vos je nes.
Dans l’ilise isolée où tu mas dtit aclieu
Mon frère donne encor à la vengle qui prie ;
Disque c’est pour la sœur, ch, pour la sœeur chérie
Dis qui sa sœeur es triste et qu’il en parl à Dieu
Et le vieux prisonnier de la haute tourille
Respère-t-il encar à Franers les barreause
Partag. t.il encor avec sa Portérelle
Son pam qu’avaient dtéjà jartagé ses bourreceux.

Un Douaisien, M. Romain Duthilleul lui ayant fait parvenir un bouquet de fleurs écloses à Donai, sou dam la mus. afflige lur déporeu

Ô fleur du sol natal ! à vérature sauveige.
Parquelle main cachée arrivertu vers moi
mon jage ; quelle âme aimanté à Tou rivage

et compris quune fleur me parlerait de foit

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

vol natal ! sol natal ! Dans la sucue lalemis

sans ves parfais la vie à comme un autre goût seis toutes cer poeses appartiennent à une autre pogué de la vie de Madame Des bordes Valmo pent éten aurions nous étes les réserver ; neintie. dions pas. In voit quil souvenir rif, profond, toujours présent elle eevait édincrée des tiense ou sésart confé son enfance ; elle a fait dans le cont. des petits flamanets, lequel fsi une des cription de la maison jaternelle, que nom ne résistons pas à reprdetence claprès son troi graphe au plutol et après elle-même.

Nous sommes en 1788 (deux ans après la naissance de Marceline), devant nous, qui vendoi de la jlace danner de Douai soiure Largement à lesr, lai rue dotre Dame. Sur le rang de droite, au et sous de la porte et une vieille hob Perie, une enseigne aus vies couleurs attire not égarats. Pela nous représent un superle sauvage, à la figare vatouée et terrible, la tit impanaclà été qrande plumes blanches ; fraichement repeinte parlessoins et l’hôtelier, cette portrenture est pourtes petits garçons et les petites filles un objet en même temps diffroiet et actmiration.

L’hôtelier de l’Homme seunage, comme etit le sopateire Douaisien, à un fils, qui un beau jour s’est fait soldat. On communce à en partir edinme d’un garçon de talle espirance. En effet, quand sonnere lheure où il faudra courir à la frontière ou se pays sera aius prises avec l’Europe coalisée ce gareoir là sous des chefs qui sappelleront Beller. marnn Hoche, Moreau, Lapolidu montrera ver¬ tu et salents militaires conquerra jieet à piecs Vous ses graches, se fera, pour son pays, cribler et blessiores, depuis Valmy jusqu’à lusderlit et il sera le genral d’elalfort, une des illustra nous guerrières dune prodigieuse époque. Dans sa retraite à Douen au milieu et ses eoncitoyens vieux soldat mutité il shouvrera encore par un ssait heroiguo : un jour dimstidu popalou après le disastre si Watuloo, au moment ou sera près d’élater sur la place publique une collidion sanglante, il se jettera entre l. jeupte a à garmis on exacpérée, et la poitrine devant la bouche et un candu, sadtressant à ses anciens compagnons d’armer, il sécriera :. Amis sivou tires, cest moi que nous frappèrez le premier. e ous arrivons au logis de la petite Marceline dont la porte soiarait à côté de l’homme seunage Elle est restée à j en près la même, cette l.umble maison et ell. est brin recormeissable à la niche qui la surmonte La était la madone rénirie devant la guelle Mar écline et des sœeurs, les jours et fête allumaient seccusement de j’etits ciergés, et juillerse plaisarent à entourir de guirlandes de feuillages et de fleurs

taintenant entrous dans la maison ou Marceline vit le jour et jetons y un petit coup doul ; voiei dtahord l’troit corrietor que la diligente mère d famille, fidise aux tractitions de Flandbres à sonr de laver à grande eau sonvent. Entrons dans la première pioce, a ganche ; cest la salle commune auc son pocle de fonte dans l’etre, une tampe d fir accrochée à l’un des piliers de la cheminée aurouit près d lime des deux fenètres, et derrière la porte une horloge antique dont on entend se tic Tare sous sa longue gaine et bais. Dans cette pièce, la vipérable areute va il vient, faisant le minage et veilleint sur le pot. au feu. Cette jeunn femme, assise à son ronet, c’est la mère de Marceline, véritable. ment belle, avec une magnifique chevelure blonde ; elle passe ses jours et et longues soiens à filir le lin. Les soyeux échevéaux qu’elle a préparés chae main dilicate sont renommus dans les llanèbres parmi les tisseurs de batiste. Dans un coin, on aperçois les premières marches en grès et ini eicahir qui mène à une cave habitée, laguelle par un autre escalier doue sur la rue e ménage installé dans ce s.jour souterrai se compose dai mari, ancun Vambour de régi¬ ment, présentement restaurateur de vieilles chans sares une des fortes têtes du quartier et d’une femme marchande de verstures, qui a son etat sur les premières marches ; lette cane, ceu double escalier établit avec le déhors une cdter humeation amcillieure dont profivent, à cer Pamis jours les gens de la maison (les enfants Surdous), lors qu’ils ont intérêt à sortir, ou ce entrer à la souretine

Etadessus de la première piece qui je dicriveu sont-ài l’heure et qui est un peu basse de plafond, il exccite une sorte dentre-sol qui fors charcilère pour les enfants. Dans cette alarsele atticôtée par la chaleur de l’étune des bas se voir trois petits fits bien blancs et un bercieur d’avin c’est lelurceau de Marceline. Parle nuir, chi côté est fisée un petit miroir que surmonte une rameau de bras bénit, de l’autre, sont quil sues rayons où les enfants viennent prendre à l’heure de lécole, le petit panier ainc proisions, leurs livres et leurs cahiers, et où ils sont ddus ou moins excacts à les venir déposer après la classe.

La deuxième sièce du rezde et aussi sonne au fond du carrictor elle est éclairée sur la cour ; on lappell la chamlère rouge, et doit son nom à ses carreaux frottés ent retonus dans sont le vif et leur couleur primitive. Dhalitude la chambre rouge est fermée à été ; mei damis les grands jours la famille sy réénnt, alors les carreaux sont sauponêtres élun sable blanc un feu elair j tille dans la chemine la table est couverte dune belle nappe, et Harceline emerveillée à élmire entrautres cher sur la Table, des couverts d’argent et dis bon teilles fluettes, Transparuites, quon appelle ett Claudris des religieuses, et qui laissent, sous leur verre minée, apercevoir un vin clairet des hné à siliterér une fête de famille ou l’arrivée d’un parent etem anni.

à lentriène et la maison est la cour étroite senvisiter du soleil avec son puits fermé de chaque côté par un grand voler et sa double marjelle ; c’est ent antour d ce peuts jasenc comme devait lappeler Marceline, guimahir et soir les ménagères en paisant leur eau schangent les nouilles du jour se fontpart et leurs peines et et leurs griefs.

Et ant pas d. la maison Destiordes, séléne la maisi imposante de la Pour dotre Dame dans lpaisseur de laquelle est onvate une dtes fortis de la ville. La partie supérieure de cette tour sert de prison militaire. Les murs de cette prison sont percés d’un étroit gunchet et de quelques rares fenètres armées dun treilles et barre de fer, est serriier la que Marcaline a vu

Le nieus prisonnier et la haute Vourelle
Partaget il encor avec la Fourterelle
son jain quévaient déjà partag. ses bourreaux !
Pette fille d laur à la prison vonce,
Dant l’eu le palpetante appelant le captif,

Etait-en une ameaimante au malheur envoyé
était-ce lispérance au vol Venètre et furtif

Mais ler lieure dont le souvenir est demeuré le plus trvant dans la mémoire de Madame Deshora Valmore et réparaît le plus sonment ctansses nois sont l’église de dotredame et son cime tière. Marceline en se la représentait commee une église superbie, resplenelssante dornements et de pompes religieuses, elle croit en ca entendr encore les hymnes religieuse rtentir sous aes voutes se mariant à la vore et lorgue ; elle revoit lantit où elle sest nire à deux genouse où et à prié Diau ave une neuve ferveur ; cette blle : maye semble de perdre dans la nuit, quand elle retrouva sa Dotre Dame ce sont les mêmes murailles, jottrques mais c. sont plus que sombres nefs, ues digre¬ cleis, si longieuses ; la terreur révolutionnaire en a feit presque des ruines.

vous ausi : ma natale ou vous a lien changé : Oui, quand mon cœur remonté à vos, gothiques Vours. Duit francese rineur notre absence affligé, Il ne reconnet plus la grèc. négligée Lon donnait tant d charmé au maternel s’jour. Quant au cimitière attenant à l’ilise de date Dame il ne suit jamais montré aux jeux de Marceline et de ses souas que soi un jour en malle. Dès qu’elles ont su faire leurs premiers pas, c’est là quelles sont nemier jouer sur le pezou parmi les Pombes, éétant leur jarahinr. Danss son contre des Petits Fles Manoh, maétane Desbordis Valmore penit lissain des petites filles qui venaient après licole au cometière sassçoir et feure des bon peits, par fois même danver autour des somibes vertis « elles y portaient, leurs paniers d’cole pleins de fruits et jains d’alouette, d’herbes fines mélies un beurre et au lentage chois ; ets jours de fête. On dressait limiocent bonquit sur une haute tombe.

Etilleurs les billes et les ossclets ritentissaient sur une éteille funéreure, ou bren la bande jogeuse serinait déessaut la margelle crdulante dun treux peits abandonné. Dans ce sijour de la mort un seul objet glaçait parfois le sourve sur les livres de Marceline, c’était contré un dles piliers d la vieilleéglise, une grande figure de pierre, d’un travail rude meur 7 lein désé pressou, qui représentait le lhrier les mains lieus par des cordes le Plaist fla gelle dcé d pn.

dans nous sommes attardé à la description de la mainn au najair Massame Desbsrdes Valmore et à celle des leure où elle passa son enfance ; nous croyons que les lecteurs dt ses paisies pour en saurrud et Dans cette mais du d. la rne dotre Dame, e aoil qu par la fortun mais non par la poin det le ddut se place dans la première enfance de Marceline un épérocte qui met dans an jour lien londrable les sentiments de la farille. Uu 15e siècle, des memtérer de la famille Des bordes, qui depuis loug temps avaient emberas : la siligion réformée avaient subiles effets dt la révocation de l’étir été dranter, et bames et leur jayo, s’itaient réfugues en Follande. Dn Ouuriers imprimeurs ils étaient pervenus, à farce de Travail, à demesir sropristourres dune importante imprimériée et inverdain. (Les éditions partan mprimur sous la raison. Des haralis gréres à lnistérelam sont encore édines des bibhiophiles). Pn 1751. dune frère Des bordes, célibateures dirigeaent cette imprimerie et se Prouvaient à la Pête dini heble fortune. Ils avaient à un laud dt l’éspoit de famille et nevaient jamais perdu se sonvenir d leurs parents demeurir en Bsane Devns creuse et désirant laisser dues parents leur épulente succession, ils sactresoirent à l’éieute de Marceline, laguille, recue dimhorte de L’anon, avait à grand peine ére ses sixe enfants, et vénérable mère, conservait sur une une grande autorité. Il y eut dans son jetit logir de la rue et la lure d’Er, comme un consail de famille ; un et ses fils donna lecture à lante noie et la lettre des riches parents d’ilniverdein dans cette lettre ils en primaient leur penséitiien arrêtée et laisser tous leurs biens aux Des liorais dt Donas ; mais ils y mettaient une condition. citair que la mière de famille et toute sa descen dance rentréraient au sein de la reliz ou reformée. La dibbiration ne fut pas longué ; la meille mère prit la parole et dit : que la fortue des parents et Hollande était magni fiqué sans doute mais qu’elle ne valent pas le prise suils y mettaient.

Marceline à laissé quiljuer ligner lesquelles doirnet la pénnstan dt cette saine imdivante un des profonds sormenis de son enfance. Elle y mnontre ses parents assistent à la lecture de la cettre : esta mère sevandent ; mon père regarde ses enfants et sort stans une torrible anseiite Il rentre ; après quilque pas dans le cimetière et lon décide que lon répondra : Lon ln peut facilement sa figurer quelle fut la d tresse des parents de Marceline, eans ou le cours de la jétiode revolationnaire ; jusqu’à que vois 1797 à bout et resonsées, ayant quatre enfants à élever, toutes leurs pensies setournirr vers une parente propriétairre de quelques plaintes tous à la Quade coupe qui leur apparaissent richezg. néreuse, prête à devenir pour eux edeme une sécorde provietence, la mèe si lon s’arvenait à toucher son cœur. La mère de famille se dévonce ; il fut résolu quelle quitie rait son pays, son mari, ser enfants, quilleem¬ ménérait seulement Marceline, quememible elles entreprendraient ce voyage alors bien autre ment rédoutable qu’il est aujourd’hui, quelle, , raient ssouersaur toute la France à Bordan chercher quelque vccissian en partance.

Cette résolution fat exécutée de point en pour. Après une longue travoisée, mêlie éte bien des souf frances et des angoirser, Madam Desbordis il sa fille tonchèrent enfin la feradeloupe Hais lei lenr rené leur dlernière espérance idr nouit fatalement. Elles trouvèrent lilentière ment bouleversée par la révolte des noas, les 1lantations diverstus les colons ruines et obli¬ des et se soustreure par la faite aux plus crues traitements. Madame Desbordir ne résiste pas à un comp pareil, à quii cntilieues de son pays et de sa famille, sans un un appei, sans ressources, sur un sol prémissant, obligée de tout cramotre pour elle et pour sa felle chérie le prem était audessus dt ses forces ; mime parlalagrin attagié par la fieure janne, elle succomba bientôor

Ma mire, écrit à ce sujet Marceline à une amie miprudente il courageuse, se laissa envaliie das lispérance de rétablir sa maison en allant en Amérique troncer une parente qui était rodevenue riche ; et ses quatre enfants qui tremblaient de ce voyage, elle nemmena que moi ; je l’avais brène voulu ; mais je neus plus été fauté après ce sacrifice. J’actorais mon père comme le bon Dieu. Les rues les villes les ports de mer ou cla nétait jar me causaient de lépouvante, et je me serrait contre les vêtements et ma mère consme dans mon seul asile.

Arrioi en Amneique, ma mère Franca ma consine renue, chassée par les regres di son talitation la colonie révoltée la fièure jeune dans toute son horreur. Elle ne porté pas ce coup. Son réveil, ce fut de mourir à 41 ans. jenpirens auprès d’elles. On mimmone on devil hors de cette e. dépeuplu à deux par la mort, et de vous sieun en vaisseeu, je fus rapportée au milieu che ma famille désolu et devenue tout à feirt ecmade.

Par le nouviee qui la ramenait en France Madam Deshorches Valniore qui cette ne sougeait à imitie ni Bachhuyoon ni Herner si fit attachée par les matelots au grondmât pour jourr à son aire dtes effets de la tempête cétait la nature parlent ct’artiit qui dijà de fair en elle. Des Untiller de leur ciel trillant et sans mnager, de la vie doucemeent aisive des planiteurs au milieu de leurs exlaves elle rapporta un souvenir ctes sus se traduisit par les Veillees Un tilles le premier ouvrage qui révila son rateut littéraire au pablic et par quelques paisies que nous trouvons épaises, répenn dies dans ses ocuvres surtout dans ses premiers recueils

Madam Desborder Valmore à son redour et Etmérique cruait quinze ans, elle était une jeune fille à la taill ilgante, au grocieure visage se ses traits nétaient pas dens régalarité parfaite en revanche sa jlusionomie étent j leuu den plession sa voir avait un simfai et armant et simpatti que ille était comme ell y fait à se peindre ele. Meme dans une der poésies sti son dernier recueit.

Quand vous suivie ma Frace
Jalleus avoir qurzdans
Puis la fleur, paur la grèie,
Puis le feu du printemps.
Jétais llonde et pliante
Comme l’ici mouvant,
et sartout moins savante
Que le plus jaune enfant.

Rerenne sous linubl toit j aternel du me hir au soir elle se mit à travaille, et ses mains douraider son père ; Marceline se fit cou. Varière. Hens allons au fone de cette comme fuc de seize ans que len naturre à ednée dimi semibifiti si escquise, nous etdt son anerin armi et son frographe le sénateur Corne, an jeune âme que tant démotions déjà ont éberarl le nest pas en voin que Maraeline, dans lage des profondes impressions en vis les gzanels spuc Vaches et la mer, les magnificenes du ciel et et la terre des Propiques; ce n’est pas en vain quelle a comme se jeune les riantes illusions et les déceptions cruelles, qu’elle a comme le désument Salandon et an immencedant son magination, Tantol est revenue et me sancolique, Tantôt elle anime et colore sont des teintes les plus vrois; son cœeur de borde Je sontiments vendres tristes ou délicieux qu'elle ne saurait encore etle-même défindr m’exprimer; il y a déjà comme un souffle partique qui passe sur le front de cette jun fille dont les doigts l'gers manient si prste ment lir cisiaux et l’enguille.

Le lasard fit que des femmes artistes à Fachées à cette époque an Il sâtre de Doude eurent occas: on dutiliser pour lour voilette l’habileté et le gout de Marceline. Elles ne parut s’impêche de remarquer l’heureux aivacité de son esprit et tout ce qu’il y avait étans sa personne de grâce et d’attrait. Confidentes et ses soncis quant aux moyens materiels d’assurer liscissence d son père et la vienne, elles lui fisent endrevoir les succès quà leurs crois elle ne pouvait manquer dotvenir, si elle se voisait au thiâtre, arceline et le père de famille lui-même prétirent loreille à ces conseils et le 21 novembre 1803 sa juine Desbordes fit ses dtrits sur la scène, à Donen, dans le Philinte de Molière, et Fahre d’Eglantine, et le Boman dime heure d’Hoffman.

Sainte Beuve a parlé assez longuement étant sa potce sur les commincemits et la carrière hiétrale d Madlam des bordes— Valmore, sur ce quils curent et. pemble et ausi sur ses succès ; nous ny insisterdus pas, nous nous contenterons de sor sonvenir à M.mim. l’ist alors, ajous asors raypeli la triste situation ou a son retour d’Amirique elle avait troue sons pour et sen jeunnes peres et s ocn. cist alors que la théâtre offrit pour eux il pour mor une sorte dc refugé ; on mapprit e chemine on mappela à Paris, au théâtre teyaee It serze aux, jetais sociétaire ; mais n’a faite part se réduirait alors à 80 francs par moi et je l’attent contre une ondigence jui n’est pas à dicrire ; je fus forcée et sacrifier l’ovenu au présent ; et stans lintérêt et mon père, je retournai en proirnce. Il vingt ain, des pair profoncter mobligèrent de rendneer au choint Jarce que ma voise me faisait pleurer.

Un contemporeint autre aisoi de Madame Du horder Valmore, A Bomain Duthilleut nous eter et plus à ce sujet.

« Elle joua et abord en province. Goutry ayant en occasion d las voir de l’apprécier, reun à la faire admettre à l’Opéra-Comique de Paris. Un très beau succès en attendant ; de 7 cria plusieurs rôles importants. On apJe le etit en elle une diction parfate sart une sensibilité cons nucative qui s. Prouval en l’armonie avec la clouceur de son regard et toute lexpression de sa figure Gentry la sur homme alors sa chère fille, et jusqu’à sa mort lui conserva ce pour si étoure et si flatteur…

Parcourant d pouveau la provrice elle se fit applaudir sur différentes siènes à Bouen à Borcene à Bruscelles, à L5dr. Mais la carrière théatrale ne pauvait adiivenir lons temps à sa nature frète, impressionnable, ennemie des intrigues et des dracasoeries qui Feop. soment, si sattachent. Plt, renoncée Dità ces ves charmaants qui tout l. mduete conneit, qu tout l mond. à lu, jadsi ne securait assez répiter Madam Disbordn Val marie sachssent à une anne, une edipegne de téêtre qui fière et ses charmes, omvrée dle ses succès se contentait de cette on factioe quille envisageant eten Pont autre out

À Délie

De ce lis embaumi qui pour vous vient d. alore
Pouronmez notre front charmant.
son front que lénuis d’colore
Dait se pencher sans ornement

Du sart qui m’enchantait la fatale inconstance
De ma jemme à flitui lispisance ;
Utre crage à courlé le raneau dilicar.
2t mer vin dans pesseront sans éclut.

Ce moncte où vous régunz me reponse à toujours.
Il méconit mon âme à la fois donce d fière.
et dun froid préjugé linomnable harrière
Eta froiel solement condamne mes baux jours

Linfortume monurt stemple d. Thalie :
Les poir my prochyua ses riantes erreurs,
ais, je sentis parfois confer mes j leurs
sous le bandeau d la folie.

Dans ces juix où les prit nous aj.p rind à cl. armer
Le cœeur était apprendre à sitaire,
3t Pars qui sont nous oretonne de pleire
tout nous difines donnier.

Oh. des erreurs du monde in expliqualel. exempt
Eharmante nne objet et miprisd damour,
Le soir on vous londre au semple,
St lon vous diélaigne au grain et jour

Je n’ai pu supporter ce bizarre mélange
De Triomphe et d’obscurité

Du torgueil insaltant nous paint et si venge
Dan celoir et ciliforité.

9r0f senrible au méprir, de gloire par jolonse, Blessée au cœur d’un trait dont je ne pais gairir, sans pertendre aux doux ndeus et de mire et déponse

Il me faut donc mourir.

Madame Desbordes-Valmore quitta la carrière thiatrale en 1828, mais. s. Prompant dans ses matoruelles con jevoisions, un sonnête homme artiste eramanque qui ne manquait pas et valent, et que SalMa, le célilore trazichien, avant pris en amitié, M Lanchantin, (neviu du Général Lanchanten sur commenela à daplis sour d apol. on 1er) comme au thôtre sous le prendonyme de Valmare fut trappé d. tant et belles et aimables qualitis uui recommonnétaient la jeune artiste il re du main chercha et sestima l’enrease ofotitenir sa Main. Ma Valmore resta au théate, mais sa femme qui avait abandonné auc joie (si se cins après son mariage) cette ingrate carriere, suint risolument sou mars dans les pénibles por grinations auxquelles profes ou l’obligait, et se livra à Paris où Mr Valmore fut engagé à l’Odion peus à Bardaune, à Lydr, et se liura Voud entre à ses devoirs déposset de mère. Ille semblait appelée à jour des moin et tout le bonheure de laiie d famille, mais et ce coté là hiter. de souloureuses eprenis l’attendaient.

L’année de son mariage, elle perdit son père qu’elle aimait tendrement et à la vieillesse duquel elle s’était ave une pieuse constance efforcée de venir en aide. Un peu plus tard, elle vit ses joies maternelles changées en de cruelles douleurs. Elle perdit successivement deux enfants presqu’encore au berceau. Son cœur était déchiré ; sa santé s’altérer ; pour comble, au milieu de sa vie adyajeuse dagitée trop sonvent elle connuit assouule soncis que la gène sintroclurant dans une intiereur d famille amène après elle, et qui sont se supplice chne epouset et dune mère aus sentiments à la foi fiers et délicats.

Nous retrouvons Madame Desbordes Valmore présentement à Lyon dans son petit apartement et sarne llermont ; c’est là que Lamartine vint la msiter après que ses balles strophes étaient venues ly surprenetre

Souvent sur la mer où se joue
La tempête aux cciles de feu
sevoyais paset sur ma prone
Le haut mêt que le vent secoue
Et pour qui les vague est un jeu.

Nous citerions toutes ces strophes qui sont parmi les plus belles qu’ait composées le chantre des méditations, si tout le monde ne les savait par cœur.

Madame Desbordes Valmore lui répondit timidement mais d’un accent qui n’était pas indigne du grand barde

Mais dans ces chants que na mémoire
E mon cœur s’apprennent sont bas
Dousc àlire, plus doun à croire
Oh ! pas-tu pas dit le mot de gloire.
Et ce mot, je ne l’entands pas ;
Par je s’un une faible femme ;
Je n’ai su quanmer et souffrir ;

Ma jauar lyré, c’est mois âme.
Et toi seul découvrer la flamme
d’une tompe que va mourir
Devant les lyonnes de porte,
Dane hélas ! E dh
Je suit lindigente glaneuve
Qui dtiin peu depis oublies
et paré sa ferbe épineuse.
Quand la charité lamineure
terre duble par à mes piieds.

Maganne Disborelis Valmore ne quitta Ly on quin fois en 1839 à la sufjestion de Maclemarelle Mars ; elle accompagna àtilen la grende en trice qui alleit à Milan donner des reprisenTations à l’éccasion du couronnement de lin Fiereur Fadinane ; Madene Des boretes Halina était accompagné et son mari et et sa fille la charmante Ondine. elle rapporta de talie son invication au soleil.

Ami et la pale indjence !
dourire éternel au malheur.
D’une intarissable indulence,
Atimante et visible chaleur
sa flamme, doregge trempés,
d siteint jameiis saus espoir

À son tour elle passa par Genève ; elle trouve l’ancienne patrie de ses pères toute en armes, prête à résister aux prétentions du gouvernement de Louis Philippe et fort montée contre les Français.

Madame Desbordes-Valmore rentra à Lyon ; elle avait vu en 1532 la cité malheureuse en proie à toutes les horreurs de la guerre civile, elle allait[illisible] sa voir en 1540 en proie à tous les effrois qu’allait lui causer une des plus grandes inondations qu’on eût vue depuis des siècles.

n rest de soleil anment la nature,
35 de Lyon la triste égayait la soiture
Les vraillards préchiaient pour tant de sombres jours,
Par les Alpes fondaient, et l'eau montant toujours.
& toujours, quand la Vierge un pâl et donn oir eige
éclaire sa chapelle audissus du m.agc, (s’ousrières)
Siures en core vivante de la foi des chritiens
Les vieillards ont entre eux de gromes entritens
Cette palsation des ccus i et la Perre,
les étiernes lueurs au clocher solitaire,
Pur l'élise allumée entre lone. et les cieux,
Attirent, à muinent, les âmes et les geuve.
De jeannes artisans ritarales étasses la rue,
Ont on causer le Rhönoanla Sacône accrue
comme au temps où le ciel fit,lenvoir à la fois,
En syptjours, autant décue qu'il en pluit en sep mois

ius, sous le flot sari, menacante, plamtine,
Du Bhône échevelé prophétisse captive,
Uujour, que le soleil à siché sa prison
Une pierre qui parle étonne la rais du
l’est la voire du Destin sécrifeuire enfermée,
Dans son urne de sable, aride nammé
Elle a crié : Malheur ce qui me trouvera
Lui mairie a pleure, qui me voit pleurera[1]
L’er n’arrêtère pas le châtiment que parsi.
de ses àiles décume il a couvert les paces
Le regardibloii chache à se dessiller
car on croit voir.. on voit les maisons vaciller ;
35 des toits étéroulés les craquements horribles,
Des fondements mines les leraits sourds et terribles,
Et sa femme qui fuit, criant : P.tié sur nous.
Et le vieillard tombé que se sauve à jenouse,
sont dit que le fléau qui roule et se souline
Et coup. ses remparts comme au Francherit dimi, la
La bas deux ramiers blancs aux birouillards sur jeur
Plus bonstans, plus heureux que leurs frères pardhuis
De lair humbl. palair accompagnent la feute,
Beste anique et flottant d’une maison détreite :
Mais l’homme, dans se force, est partout refoulé,
Phaque re est un lac où labime a roulé ;

La côté des martyns dans lon de agenouillée

scardant les lambeaux d sa tête mouillée. somme une pauvre seune en ses liras annaigres Benferme au Verreur ses enfans sans abris, Des flances repoussant litreinte épouventable. vors ses lointaines sœeurs, jette un cri lamendtable On sécherche on s’appelle, on ne secormant plus, Et le flot seul accourt à leurs crir superflus.|sf}}

Medam Desbordes Valmore quitta Lyon quelques armes après, sans grand regrêt paraît-il :

J’ai dit au passere eux qui descenet et l’orage.
« lieus, jen semé pour loi ces humides couleurs.

Elle allait se fisère à Paris quelle nealevait plus quitter qu’à d rares intervaller et pour peu de temps ; à Paris l’attendaient de norvelles joies mais aus de nouvelles douleurs.

Depuis l’arrivée de Maolan Desbardes Valmore à Paris il a été donné à Monsieur Porne et jeter un sa correspondiemce conp-dout dami sur ce trevore domestique, nous ly jetterons avec lui et après lui, et ces épauchements n times étormeront à lhe au ricit de savre un grand charme Je me figure lisent sainte Beune que létableaux de cette mistince di délicate, de je miveur et si combattai sera et un véritable intérêt et étere consolation efficace pour lien dles amnes également éprouvers, à quni le soit na cassé dêtre ineliment et dur. »

Madame Desbordes Valmore avait un frère, ancien soldat d l’empire, qui vivait à Donai, vienne sufirme et dans le dénument. Si ginie qu’elle faitM-même, elle singemait à Pronner quelqu argent qu’elle put envoyer à son frère di lise, et des secours fraternels, elle les accompagnent toujours de bonnes paroles propres à relever et à réconforter le pauvre vétéran :

« 14 janvier 1823. Hélas ! Mon bon Félix, quand nous nen pouvons plus du fardeau de nos pernes n’oublions pas que la bout. de Dieu ne nous a pas tout à fait abandonnes et quen fin nous sommes ses enfants. Quelque chose de grand est caché sous nos souffrances Allons ! plus nom aurons payé davance, plus il nous et élommagera d l’avoir aimé I cher che au milieu de nos épreuves ; j’ai des pdments où, je croule ; mais je me sens toujours soute nue par cette main divine jui nous a jeui frère et sœur pour nous aister àt nous chirer mon bon Filise. Ser sens quel bonheur, Prom à remplir ma nussion, et je de remercie d avoir également remp l. la tienne ; en maimant fide lement Vu mas bien souvent consolée des amilies ligères et ouhlieuses et ce mondle. La notre s et. Tous les mondes 14 avril 1643. ia me rends bien heureuse de mavosier la vendance d son âme à prier mois hon frère. je ne sens s’il y a sur la terre rien de plus cetif et et plus étonsé que et retourner et honne ootont. à la source de notre être et de tout ce qei nous avons aimé au monde, tous les biens se pérdent il vivanouissent ; ce trit seul est immuiable. Priere 2 humilie avec la foi dans ce juge équitable et Venètre. J’aime beau coup. Dieu, ce qui fait que jeime encore davantage tous les lieus quil a sui-même attachés à mon cœur de femme. su sentiras aussi pas degrès toutes les fongues d. Son cœur d’homme sapaiser devant cit mmense amour qui purifie tous les autres, et tu sera comme un enfant quine fleur contente d rend riche.

1844.. I no St, arrivée il y a quatre jours ma remis sa lettre et tes manuscrits, que je nai pas en le loisir donnrir encore, car je suis cdmme au pillage et mon temps : partout le Tra¬ vouil, les correspondances, ménaige, conture it visites, qui remplissent mes journées ; elles sont de hent heures jasqu’à minuit, j sus tard j. sin parlerais ; rappelle toice que, j P’en atis quant aux potions qui peuvent titrotestes sar notre famille &t nos chers pero et mu de vous ai tous quittés si jeuner, que je sais peut-être moins ju vous dte notre origine. Pont ce qui est aussi grand dans ma prémoire, cest que nous avons sti bien heureux et bien malheureux, et qu’il y avait pour nous bien des soleil à Sin Coillage pes de Dou on la foulle altait les dimanches et jours de fit) bien du fleurs dans les fertifications : un bien boi père dans notre jauc maison, une nière bien bielle, bien venetre et bien pleure au milieu de nous.

8 mars 1847. Juvois, mon arin, qui je técrisseul.ment aujourd’hui pour se dire d’attendre, et je n’ai pas voulir rétardter ma lettre jusqu’au mement ou je pourzai y jomètre un envoi ét argent. De veuve aueint Font separgner l’inquiétudte quin s. Pence slus lonte causerait, sachant bien jac Ton cœeur sen rapparte au mien de l’empressement que je Mettrais à partager avec toi le premier raydi bien faisant que la vierge menverra, le dernier de me nayement ma tout pris. P’est fièrement doulou reux dinterrompre amssi les seules douceurs consolantes de la vie. »

2 avril 1847.. La bonne lettre une Tisean au sn lieu de nouvelles il vives afflictions. Et j’eme avait je été frappée et la perte foudroyante de M. Martin du Nord que je suis saisie de douleur par celle de Machmois-Me Mars. Cette bien-aimée de voute ma tie, je ladara dans son génie et dans sa grâce immitable ; je l’aimais profondément comme arrié fiotile que nos infortunes n’ont jamais refroidée lu milieu de sa fatale maladie, elle était encore agitu du desir de placer mon cher Valmare à Paris. Mon bon Pilise, je s’en parice des une prière pour cette femme prèsque divine. Si tu saveus quelle peut profonde elle a pris à mon malheur de mère, tu l’aimeras comme on aime un ange, I eut comme selle qui je la pleure. Je sei donc une femme lren disolée, mon peve ami ! L’esccellent M. Martin du d’octobr 1029. Lazel dont la vie a été fermé à Tous ceux sa sont approché ! Le nom sera Toujours dans me bouche comme un élage et une prière. Dpens quil nest plus tout est fini pour nous. Lui, et de Chatiauleriand et madame Bécamier ont saissi en moi antennt de très terre que de gra titude. »

Madame Desbordes Valmore avait deue sœurs à Rouen mariées et mères de famille ; elles vivaient à grand peine de leur travail. Marceline les aimait de toute son âme et leur venait en aide aussi souvent qu’elle le pouvait. L’une d’elles mourut. Utn jour, tristen son imprissance à rounv suit qui argent quelle ent voulu pouvoir envoyer à licile, sa somsaise la survivante, elle lui écrivait :

9 novembre 1854… Ses dois savoir dejuis long temps qu’il ny a gaire que les malheureuse qui se decourent entre eux.Va c’est hienureu. Sans âto plus méchants que nous, les riches ne peuvent alei lament pas comprendre que lon nait pas toujours assez pour les lusoins les p lus sembles de la vie. Le parlons par des riches se non pour être contente et ne pas les sentir souffrir comme nous. Avent. hier dons la nuit, jai eu le bonheur de rovire à toi et de sulirasser avec une effesion damter et déjoie si vive que je m’en suis réveillée. Lous allions au-clevant lune et l’autre les liraes ouv su portais un bauchèle et laine à jalmis d je portais le pareil en vraie sœeur – It élas non étions bien contentes de nous regarater et dte nous serrer les mains. Le bon rene résume ce qui j’oi senti bien des fois dans la cré, quil ngarien de comparable, m ote pareil à une amitiéde sœeur.

Un denier coup a frappé Madame Desbordes Valmore elle a perdu Cécile. Elle écrit à sa nièce Camille. 3 janvier 1855. Me voilà donc sans frère ni sœurs, toute seule des chères amis que j’ai vant airiues, sans la consolation et survivre pour accomplis leur vœue qui était toujours e toujours et faire du bien ! Du dire devant ces arrêts de la Providence ? Si nous les avons mérites, enst encore plus triste. — Cette réflescion ne regarde que moi ma bonne amia. de cherche souvent en suvi-même ce jus peut mavoir fait frapper s durement par notre cher Priatim car il est impossible que sa justice soit sans cause, et cette pensée achine lrin sonment de maccables Avant

d. quitte la correspondance de Mactam Des hordes Valmore nous citerons quelques bimes charmantes qu’ell actressait à son fils tt.ppoly to, le seut et ses enfants qui devait lui survivée enjoura’hui chef au ministère et lintruction publique, celui nous qui ill avait fait les vers. Et mon fils avant le collige. — À mon fils après l’avoir conduit au collige. – elle vinait et. la condence d Lyon étans uns institut d’dacation en Dauphiné. Monsieur Hippolyte Valmoro est comme en jourd sun dans les lettres par un essas sur la poisie des Magyars.— Sa mère a dit quelque partal lui : H.ippolyte wahoien a son devoir et s. fait aimis partout. l’est un ferance enfeint et une intelligena très distinguée ; il a de plus le chanme dun caraciter conctite t les outi les plus solens. Jespère que Dieu le hrémisa toujours. Elle lui écrivait :

4 21 octobre 1820, dt Brasselles. Hier mardh d siore à reçn la lettre et le dessin quelle edritesan mon cher fils, il t’en remercie et partage ainsi que toi son actoration pour tichel. Et ige. De ce monde renferme dtehonheur quandt on pos secle en soi se sens le plus humbse et la plus grand son ensemble l’admiration. Il console et toutre les minères et étonne des ailes à la pauvreté « 26 octobire 1820. de compdais travaillerici dans la solituote, mais elle ressemble à celle où je voudrais m’enfermer à Paris. Les satins entrent par la serrure. Je suis tren contente d’avoir ici ton polume sur l’Elle¬ magne. Chaque ligne de Madoe de Stac est une lamière qui ponitre mon, gnorance et admisation et voujours d’attendrissement Quel génie ! mais quelle ame !… Quel bonheur de croire à notre immortalité, pour la voir aussi comme je lei revu une fois. Dn ausi aôté, jl en jeles, plus je penitre sous les ores Sur nous cachaient nos granchs, gloires, et moin jose écrir ; je sens frappé éte crainte, cdmme suisant mis cu soléis lépendant Madam Desbardes Valniore devait voir suire palguir bieune jours au milieu et dant e premies. Buchuu fablond. Ondien dever une jeuue fille, limage et sa mère est demrandée en mariag par Monsieur Langlais[2] (Napereau, onctionneure des contemporain, trancme édition p 1034) ancien a présentant memlae du conseil détat homme comm dans le barreau et dtans la presse, propritaire an Mans. Elle passait, à côté de sa chère Oncline, une sonson heureuse à Saint-Demis-d’Anjou dans les firo déritis et son genebre, elle écrivait à son fils :

DTolore 1852. Hier avc Langlais, nous avons feut le tour de la ville ; (je crois quils onsent la ville). Toutes nos visites sont rénctuer. J’ai vu dans ces maisons bizarres des petites dames lrijolies et de très fuause enfants des frunts par saniers, des fleurs toujours. Oui, Dieu est partout. varge sil est dans ce silence profond dles saises politiques et littéraires. On n’entend parler que étebles mirs, de vendances et de poules qui sondent sans sarriter. Sans doute ce n’est pas léspagne dont tu menvoies le charmant échos dans cette vraie cotombie dont la trachas la langee avec émotion[3] mais c’est du calme du lair, sans sonnette aux porter, sans pianos, son bonnet grée dans le grenier. Ici tout vacle Jetam-pied du moins à la surgace et sares que jai parcourus. La mitancolie j est san notupté, sans trop dépiner non plas. Les paites ny font pas de mah, et les tourverelles mangers comme des ogres.

Madame Desbordes Valmore avait dans filles une Inèr dem caractive renfermé et milaneo. ligèe cette à qui sa mère divent.

Je ne dis rien d Voi, Foi, la j lus enfermée
soi la plus otouloureuse, et non la moins aimio.
soi, rentrée en mon som, je ne disrien de Foi
Dun souffrer, qui de jlains et qui meurs avec moi

Le sais-tu maintenant, à jalouse aclorie,
Le gen, je se vouais de Pendresse. gnorie.
Ponnais-tes maintenant me l’eyant emport,
Hon cœur qui hât si tresto et plenre à lon coté.

On se vat un sombare setssentiment ag. tut a Tristait la mère, il ne ctevais que troj tôt s. rioli ser, sa jeune fll sinclina sous un mal myt pricuse, en gerissable et mourat. Ulne éprenne lus cruelle attendent la malheureuve Meclar Des bordles Valmore ; Ondini était dovenue mère, la Provictence lui avait enloréé son prémer-ne — elle ne pouvait sen conssler etle le pleurait nuit et jour ; sa santi sin altira. bientot le mal fut déclairé sans remedis, sa mère la soig na jenétant des mois sans espérance. pus la ost succomber à son tour

l’en fat trop, la roseaue qui tant de fois avait jl pour se relever jlus vivant et ausi fort cette Gois ne se seleva plus ; cest alors que Madame Desbordes Valmore adressa à son ami le Docteur Vigne, ces vers si touchants :

Si je pouvais Pronver un Hernel sourire,
toile innocent etun cœur qui s’ouvre et se déchire
Je létendrais toujours sur mes jleurs mal cachis
Et qui Tombent sonnent par leur poids panchés.
Benfermée à jamais dans mon âme abattue
Je chrais : le névrien, à tout ce qui me tue
Et mon front orageuse, sans unag— et sans,. l.
En calme enfant qui dort jeindrait l’heurar ouble.
Dien n’ei j’ai feit pour nous ce mons du je colorable
Le sonrire difaille à la plaie incurable :

Cette grace mélie à la coupe et fiet,
Dieu mouzant ljais à pour l’emporter au ciel.
Isehar, sourire, cclien jusque dans l’autre vie
Si lême, du passé n’y peut être suivir,
Rais si de la mmoire on ne était pas géndir
Et gaoi vert, à mon âmo, a quoi sert de mourir.

Depuis la mort d’Ondine Madame Desbordes Valmore ne fit plus que languir et Tomba et une maladie laquelle dura deux ans ac compargnce dte souffrances nerveures si constantes et si intenses, quille ne pouvait entenotre sans un pénible rétentissement même le faint dun sonnette :

Ma mire, écrit son fils ttippolyte fut deux une clouce sur le Pit par une maladie engue. elle y a montré le courage et la resignation les plus admirables. Son ame semblait silever encore au milieu de ces neissantes épreunes. Jamais un môt étc j lanite, rien qui pest nous faire enTrevoir ni la fin pri chaîne, ni qu’elle fut prisdrcite et la marche les Fructive d. la maladie. Donce, près que gaie parfons, elle soursait aux Tenalressée ave infatigables sollicitudis de mdu jar Una dernière join étent réservé à la malade, un cervodtae hier et fugitif sourire vint agita ses livres quanet ett affont que les paisies que ll. faissait recueillies par lamitié étaient distinus à voir l. jour denx la vill. où ses anaitres avaient seouns une pos. tion et un rfuge ; mais à le propos pour qua ne chrions ce que nous écrivait le pieux fils et Madame Desbordes Valmore

« 14 mars 1859. Je ne pais vous dire ici combien ma mère est touchée, an milieu des souffrances les plus vrais et et l’oubli insiparable et une lonque maladie et d’une sumble escistence étc savoir que son livre va dlevoir de paraître non à une spéculation et liferairie mais à la boienresttante initiative dem amsi dtes lettres. S. en persnadée qu’elle demeure de la valeur de l’ouurage en lui-même, il lui est douzé de sentir siveiller des sympathies aussi Lonorables pour des poésies qui sont moins les pro¬ ductions d. lesprit et de Part que des rivilations de son cœeur. Chass. je suit clargé de sa part d nous enprimer sa vine gratitude, à laquelle nous me permettrez de joindre celte et mon jère lesr pour moi un heureux et la pe cainement, et il se mêle à ce que je proume pier somellement une satisfaction damoir-proj que manère ne peut ressentir. Nous comprendren aussi, Monsieur, qu’elle attache un certain pr à ce que les noms de Mchelet et d’Olivier se tromment ainsi placés entre vous il viennent consoliiter de la manière la plus flatteure pour elle des rapports que la poésie avait étéjà établis depuis long-temps.

Madame Desbordes Valmore s’éteignit dans la nuit du 23 Juillet 1859, au milieu de lnattention d ses ingrats contemporains sui oubliaient celle qui les avait si souvent charmés de en aveut--il pas été de même dte Pernaratin d. St Pierre, mais on etit des soulpteurs, que le premier état et leur occure en faire le second est la mort le troisime la résurrection ; il en est un peu ainsi des postes ; c’est là ce qui étevait arriver à Madame Desborchs Valmore ; elle nétait jlus et les plus grands critiques de notre siècle reprenant à nouveau de guille avait écrit s’occupèrent de sa vie et de ses énre. es jugements portes sur le valent de Maderne Des bordes Valniore ont étéfort nombreuse et Brigenne la appelée : sall. âme u fart olivers tmlère dor. La martine lui écrivait : La fortune, je lespère rongira dte son injustice, et vous accorderà un sors indépendant et digne de vous, il ne faut jamais désespérer de la Providence, Quand elle nous a marqué auhercecu pour un et ses dons les plus signales, et quand on sait cdinme vous ladjurée dans une langue élivine. Samte Benne fairait d. son talent le plus grand cas Scherer-secritique scoice la compare à unede les fleurs des clamps un jeu jales mais dont le parfum e douze et pénitiant et et qu son charme peus moins. Monsieur Mont fut dans la Thevrie des deux mondes, lui reprd che la faiblesse et la forme et lincorrection, mais le jugement qui un dire d ceuxe qui lont comme rend le mieux la personnalité de Madame Desbordes Valmore sort de la jlume dune femme paëte eome elle Madame Caroline Olivier ; il a paru dans la Revue suisse. Août 1860 Un livre sensible et charmant vient et paraître saus ce titre : Paisies inédites de Madame Desbordes Valmore. Il renferme une foule de morce aux étisirs sur les sujets variés Qui viennent lun après l’autre étiranter un cœur ou une imagination de femme. El coté de la grace heureuse, d la vraie poésie, du crisj. ontan des épiotions et de la nouve tristesse qui nont jamais manqué aux vers de Madame Valmore. on trouve dans ce recueil une pensée encore plus ferme et un art incore je lus expeir.

Parmi les monuments et les éligies de cette vicil en est qui font riner, soupirer, sattrister, sisonnes peut-être… On en regretterait sans dont labsence ; du moins les esprits sérieusement sym sathiques, mais le pablic bunal et distrait naime jas quon lui en dise trop.

Madame Valmore était sendrement au mie et honorée de tous cenx qui l’approchaient à quelque titre que ce fût. On oubliait son dalent, se ripus tation sa place horsligne pour jour de se hontii népuisable, d. son esprit charmant, de sagrâce et et ses saillies.

Involontairement en partant de l’auteure à propos de Mme Valmore, on est ramné à la dierroime, et cest à la fois un condice et un éloge Dans les littirature, en effet, il y er cteuse classes mousvains ; les uns vivent surtout, les autres écrivent centement. Peux qui viaent, surtout, ont quelque fois la forme plus abrupté, plus incorrecte le not moins soutenu des éclairs sordant de la muée ; ils font le bouheure et la critigue terre à terre et des gransmairions qui peusent que la poésie gate la langue. On peut leur reprocher cent chaser à la fois. Ils ont linconvenance détiranterles herfs, de monvoir le cœur e hrer des larmes le la dérange les habitudes des écrivanes qui font du style et et la poésie avec leur esprit seulement. les deux races intellectuelles étant chstinguées, nous dirons que M Valmore étant et la grande et lainue, et la paissante et la nroine Voilà pour quoi sa personnalité pour qui la conne, avait une valeur encore Jlus haute que ses occuors. ons en pourrions ctire centont à d’autres ttus degrès de M. mile Sounestre, de Michiewitz dt M. Hine et et autres. Le contraire à lieu lors que licrivain ddmine l’homme et les exemples seraient faciles à trouver.

Madame Desbordes Valmore ne sera jamais un poète populaire dans lacceptatu du mot, le poète des masses, mais tant que la langue française existera elle sera le poète des âmes sensibles et éprouvées ; nous croyons ne pas pouvoir finir que par ce disait d’elle Raspail, l’ame de toute sa vie.

  1. Sous le pont de la Saône.
  2. Au mois de septembre 1865, Monsieur Langlais acceptait à la sollicitation de l’empereur Napoléon III le poste de ministre des finances de l’empereur Maximilien. Il mourut à Mexico peu de mois après son arrivée.
  3. Carolina Coronado, dont M. Hipplyte Valmore avais sradet une pièce de vers passionnée et mystique.