Mémoires sur les contrées occidentales/Introduction

Traduction par Stanislas Julien.
(tome 1p. lxix-lxxviii).

INTRODUCTION AU SI-YU-KI[1].




Si l’on parcourt, l’un après l’autre, les plans politiques des (trois) augustes[2] souverains ; si, remontant dans l’antiquité, on examine l’histoire des (cinq) Empereurs[3], à l’époque où P’ao-hi (Fo-hi) commença à régner[4] et Hien-youen (Hoang-ti) à laisser retomber ses vêtements[5], ou voit par quels moyens ils gouvernaient le peuple et traçaient les limites de toutes les parties de l’empire.

Lorsque Yao, de la famille Thang, reçut le mouvement du ciel (le pouvoir suprême), sa gloire s’étendit jusqu’aux quatre limites (de l’empire) ; quand Chun, de la famille Yu, eut reçu la carte de la terre (c’est-à-dire, de ses domaines), sa vertu se répandit dans les neuf contrées[6]. Depuis cette époque jusqu’à nos jours, c’est en vain qu’on consulte les annales où sont consignés les événements, que l’on écoute les opinions émanées des anciens sages, que l’on interroge les historiens qui recueillaient les paroles mémorables. Il en est bien autrement lorsqu’on vit sous une dynastie vertueuse et qu’on est soumis à un prince qui pratique le non-agir[7]. Notre grande dynastie des Thang gouverne à l’instar du ciel ; profitant des circonstances, elle tient dans sa main les rênes de l’État[8]. Elle a réduit à l’unité les six parties du monde[9], et s’est établie avec éclat. Elle règne d’une manière brillante, à l’égal[10] des trois augustes souverains. Les influences mystérieuses (de sa vertu) se répandent rapidement ; ses instructions salutaires[11] retentissent dans les pays éloignés ; elle ressemble au Ciel et à la Terre qui couvrent et soutiennent (les hommes) ; elle est pareille au vent qui agite et à la pluie qui humecte. Les barbares de l’orient lui apportent leur tribut, et ceux de l’ouest sont rangés sous ses lois. En fondant sa puissance, et en transmettant l’empire, elle a apaisé les troubles et a ramené la paix[12]. Par là, elle l’emporte certainement sur les anciens rois ; elle résume en elle-même les générations précédentes. Les peuples qui parlent la même langue sont réunis sous le même sceptre. Si les effets merveilleux de cette administration sublime n’étaient point consignés dans l’histoire, comment pourrait-on célébrer dignement les grandes vues (de l’empereur) ? Si on ne les publiait pas avec éclat, comment pourrait-on mettre en lumière un règne aussi florissant ?

Hiouen-thsang, partout où il a porté ses pas, a décrit la nature des différents climats. Quoiqu’il n’ait pas (toujours) examiné les pays et distingué les mœurs, il mérite une entière confiance. Notre empereur l’emporte sur les cinq (rois) et efface les trois (augustes souverains) ; toutes les créatures vivantes éprouvent ses bienfaits ; les êtres qui savent parler, proclament tous ses grandes œuvres. Depuis le département du ciel (depuis la capitale), jusqu’aux (cinq) Indes, les peuples de mœurs différentes qui habitent des contrées sauvages, les nations étrangères qu’une immense distance sépare de nous, ont tous reçu le calendrier[13] ; tous sont pénétrés de ses instructions bienfaisantes ; tous glorifient ses magnifiques victoires, et la splendeur de ses vertus, qu’ils exaltent sans cesse, est le principal objet de leurs louanges pompeuses. Tous ces faits sont racontés en détail dans les annales. Jusqu’à présent, le monde n’avait rien entendu de semblable. Je pense que, dans les livres de généalogie, on ne trouverait pas son pareil. Si l’on ne prenait soin de raconter ces faits, comment pourrait-on rappeler les heureux effets de sa vertu ? Aujourd’hui, on va raconter dans ce livre des faits basés sur le témoignage des oreilles et des yeux.

Le monde So-ho[14] (Sahalôkadhâtou) et les trois mille grands Chiliocosmes, ont été convertis par l’unique Bouddha. Maintenant, les quatre mondes qu’éclairent le soleil et la lune, sont situés au centre des trois mille grands Chiliocosmes ; tous les Bouddhas, tous les Honorables du siècles, y répandent l’influence de leurs vertus. Tantôt ils apparaissent, tantôt ils s’éteignent ; ils conduisent les saints et dirigent le peuple.

Le mont Sou-mi-lou (Soumêrou) est formé de quatre choses précieuses ; il est situé au milieu d’une grande mer et s’appuie sur une roue d’or. Autour de lui, le soleil et la lune accomplissent leurs révolutions ; les Dêvas s’y promènent et y demeurent. Sept montagnes s’élèvent et sept mers se déploient tout autour. L’eau des mers qui coulent entre ces montagnes, possèdent huit vertus. En dehors des sept montagnes d’or se trouve une mer salée. En résumé, on compte, au milieu des mers, quatre îles habitables : à l’est, l’île de Pi-t’i-ho (Vidêha ou Poûrvavidêha) ; au midi, l’île de Tchen-pou (Djamboudvîpa) ; à l’ouest, l’île de K’iu-t’o-ni (Gôdhanya) ; au nord, l’île de Keou-lou (Outtarakourou).

Dans l’origine, un roi à la roue d’or avait étendu l’influence (de ses lois) sur les quatre continents. Après lui, un roi à la roue d’argent régna sur les trois continents de l’est, du sud et de l’ouest ; puis, un roi à la roue de cuivre gouverna les deux continents de l’est et du midi ; enfin, un roi à la roue de fer ne posséda que le continent du sud, savoir, le Djamboudvîpa[15].

Lorsqu’un de ces rois Tchakravartins devait monter sur le trône, une grande roue précieuse, dont la matière était en rapport avec les effets de sa vertu, se balançait dans les airs et descendait vers lui. La différence de l’or, de l’argent, du cuivre et du fer, était due à l’influence diverse de leur mérite. L’étendue de leurs domaines offrait une différence analogue, et allait en décroissant de quatre à trois, à deux et à un[16]. Chaque roi tirait son surnom du premier présage qui lui était apparu[17].

L’île de Tchen-pou (Djamboudvîpa) a pour point central le lac ’O-na-p’o-ta-to (Anavatapta), qui est situé au midi du mont Hiang-chan (Gandhamâdana), et au nord des grandes montagnes neigeuses (Himavat). Il a huit cents li de tour. L'or, l'argent, le Lieou-li (Vâidoûryya — lapis-lazuli), le Po-Tchi (Sphaṭika — cristal) embellissent ses rives. Ses eaux roulent des sables d'or, et sont pures et claires comme un miroir. Les Pou-sa (Bôdhisattvas) du grand univers, par l'énergie de leurs désirs, se sont transformés en rois des dragons (Nâgarâdjas), et y ont établi leur séjour. Ils en font sortir des eaux pures et fraîches, et les distribuent dans le Tchen-pou-tcheou (Djamboudvîpa). De là vient que, du côté oriental du lac, de la bouche d'un bœuf d'argent, sort le fleuve King-kia (le Gange). Il fait une fois le tour du lac et va se jeter dans le mer du sud-est.

Au midi du lac, de la bouche d'un éléphant d'or, sort le fleuve Sin-tou (le Sindh — Indus). Il fait une fois le tour du lac, et va se jeter dans la mer du sud-ouest.

À l'occident du lac, de la bouche d'un cheval de Lieou-li (Vâidoûryya — lapis-lazuli), sort le fleuve Po-tsou (Vatch — Oxus). Il fait une fois le tour du lac et se jette dans la mer du nord-ouest.

Au nord du lac, de la bouche d'un lion de Po-tchi (Sphaṭika — cristal), sort le fleuve Si-to (Sîta) ; il fait une fois le tour du lac et se jette dans la mer du nord-est. Suivant quelques auteurs, il s'enfonce dans la terre et sort du mont Tsi-chi-chan. Le courant du fleuve Si-to (Sîta) donne naissance au fleuve (Jaune) du royaume du milieu.

À l'époque où il n'y avait point de roi Tchakravarllî possédant le gouvernement (universel), le Tchen-pou (Djamboudvîpa) était partagé entre quatre maîtres.

Au midi, c'était le maître des éléphants (Gadjapati). Le pays est chaud et humide, il convient aux éléphants.

À l'ouest, c'était le maître des choses précieuses[18]. Le pays est voisin de la mer, et fournit beaucoup de choses précieuses.

Au nord, c'était le maître des cheveux (Açvapati). Le pays est froid ; il convient aux chevaux.

À l'est, c'était le roi des hommes (Narapati). Le climat est doux et la population est très-nombreuse. C'est pourquoi, dans le royaume du maître des éléphants, les hommes sont vifs et bouillants et se livrent à l'étude avec ardeur. Ils s'appliquent particulièrement aux sciences occultes. Ils portent un bonnet posé en travers, et montrent à nu leur bras droit ; ils conservent une crête de cheveux au milieu de la tête, et laissent retomber les autres de tous côtés. Ils habitent dans des villes, et leurs maisons ont plusieurs étages.

Dans le pays du maître des choses précieuses, les habitants n'observent ni la justice, ni les rites ; ils font le plus grand cas des richesses ; leurs vêtements sont courts, et ils en rejettent les pans du côté gauche. Ils coupent leurs cheveux et portent de longues moustaches. Ils habitent des villes murées, et montrent une avidité excessive pour le lucre.

Dans le pays du maître des chevaux, les hommes sont d'un naturel violent et féroce ; ils sont insensibles à la pitié et tuent leurs semblables. Ils habitent des tentes de feutre, changent de place aussi souvent que les oiseaux, et mènent la vie de pasteurs.

Dans le pays du maître des hommes, les habitants se distinguent par leur intelligence, leur humanité et leur justice. Ils portent un bonnent et une ceinture, et rejettent à droite les pans de leur vêtement[19]. La forme des chars et des vêtements est en rapport avec la différence des rangs. Ils tiennent au sol et n'émigrent qu'avec peine. Chaque profession est classée à part.

Chez les peuples de trois de ces maîtres, le côté oriental est regardé comme supérieur aux autres. C'est pourquoi, dans leurs habitations, ils ouvrent la porte du côté de l'orient. Quand le soleil se lève, ils se tournent vers l'orient pour le saluer.

Dans le pays du maître des hommes, le côté du midi est considéré comme le plus honorable. Tel est le résumé des mœurs et coutumes des différents pays. Quant aux rites qui s'observent entre le prince et les sujets, entre les supérieurs et les inférieurs, et pour ce qui regarde les lois et la culture des lettres, nul pays ne l'emporte sur celui du maître des hommes. Les instructions qui ont pour objet d'épurer le cœur et de le dégager des liens du monde, et les doctrines qui apprennent à se délivrer de la vie et de la mort (c'est-à-dire, à échapper à la loi de la transmigration), brillent surtout dans le royaume du maître des éléphants. Toutes ces choses ont été exposées dans les livres sacrés et dans les décrets royaux. Il (le voyageur) a interrogé les indigènes, il a recherché avec soin les choses anciennes et modernes, et a examiné en détail les faits qui s'appuyaient sur le témoignage des oreilles et des yeux. Le Bouddha est né en occident, et sa loi s'est répandue comme un fleuve dans le royaume de l'est (en Chine). Les traducteurs peuvent se tromper sur les sons (la prononciation) ; les expressions locales peuvent être mal interprétées. Si le son d’un mot est faux, on perd sa signification ; si une expression est erronée, elle blesse la raison. C’est pourquoi il est indispensable de bien déterminer les noms. Or, les hommes diffèrent entre eux par la force ou la faiblesse de leur nature, de sorte que leurs paroles et leur prononciation ne se ressemblent point. Cela tient à l’influence du climat, ou provient de la force des habitudes. Pour ce qui regarde les différences qu’offrent les montagnes, les rivières et les produits du sol, les mœurs et les caractères, dans le pays du maître des hommes, les annales du royaume en offrent l’exposition détaillée. Les mœurs du pays du maître des chevaux et du maître des choses précieuses, sont fidèlement décrites dans les histoires et les proclamations royales, de sorte qu’il est possible d’en donner le résumé. Quant au royaume du maître des éléphants (l’Inde), on ne connait pas son histoire ancienne. Suivant quelques auteurs, le pays est en général humide et chaud ; d’autres rapportent que les habitants sont doux et humains. Ces faits étant consignés dans des descriptions locales, il n’a pas été possible de les citer tous d’une manière complète. Cela vient-il de ce que la droite voie tantôt se répand, tantôt reste cachée, ou bien est-ce le résultat des révolutions des siècles ? On voit par là que les peuples observent le temps pour faire leur soumission, et qu’après avoir reçu les bienfaits (de l’empereur), ils viennent lui offrir leurs hommages. Il est difficile de faire connaître toutes les nations qui, à travers mille obstacles, sont venues se prosterner devant la porte de jade[20], et celles qui, en offrant les produits rares de leur pays, ont salué avec respect la porte rouge. C’est pourquoi, après avoir voyagé au loin pour chercher la loi, dans les moments de loisir que lui laissaient ses études, il a décrit les climats. À partir des montagnes noires, on ne rencontre que des mœurs sauvages. Quoique les peuples barbares aient été réunis ensemble, cependant leurs différentes races ont été nettement distinguées, et les limites de chaque pays ont été tracées avec soin. En général, ils sont sédentaires. Ils bâtissent des villes et se livrent à l'agriculture et à l'élève du bétail. Ils sont naturellement portés à estimer les richesses, et font peu de cas de l'humanité et de la justice. Dans les mariages, ils n'observent point les rites et ne mettent point les nobles et le bas peuple à leur place respective. Ce sont les paroles des femmes qu'on suit ; les hommes sont placés au-dessous d'elles. Si quelqu'un meurt, on brûle son corps ; la durée du deuil est indéterminée. Ils se font des incisions sur la figure et se mutilent les oreilles. Ils coupent leurs cheveux et déchirent leurs vêtements ; ils immolent des animaux et les sacrifient aux âmes des morts. Dans les circonstances heureuses (dans les mariages), ils s'habillent de blanc ; dans les circonstances malheureuses (dans le deuil), ils portent des vêtements noirs.

Les mœurs semblables et les coutumes analogues ont été exposées ensemble d'une manière abrégée. Les différences que présentaient l'administration et les lois, ont été décrites séparément dans la notice de chaque pays. Les mœurs et les coutumes de l'Inde proprement dite ont été dépeintes dans le récit qu'on va lire.

Après avoir quitté l'ancienne contrée de Kao-tch'ang (le royaume des Oïgours), Hiouen-thsang a commencé son voyage en se transportant au pays le plus voisin, qui s'appelait Yen-ki (Kharachar).

  1. Suivant les éditeurs du Pien-i-tien (liv, XLIV, fol. 37), cette Introduction a été composée par Tchang-choue, auteur de la préface du Si-yu-ki.
  2. On dit, en chinois, San-hoang (les trois Augustes, les trois Vénérables), pour désigner trois empereurs célèbres de la haute antiquité, qui, suivant Kong-g’an koue, étaient Fo-hi, Chin-nong et Hoang-ti. Les livres qu’on leur attribue (les San-fen) sont perdus, et ceux qu’on donne comme tels sont apocryphes.
  3. Suivant Hoang-fou-mi, qui vivait sous les Tsin, les cinq Ti « empereurs » étaient : Chao-hao, Tchouen-hio, Kao-sin, Yao et Chun. L’histoire des cinq empereurs s’appelait Ou-ti-pen-ki ; elle est citée dans l’Encyclopédie intitulée Chin-i-tien. (Conf. Goupil, Chou-king, p. 346.) Cet ouvrage est considéré comme apocryphe.
  4. Il y a, en chinois, 出震 Tch’on-shin « faire sortir dans Tchin », expression qui n’a pas de sens en français. Les mêmes mots se trouvent dans le I-king, et le P. Regis (tome II, page 570) les traduit par : « (Imperator) » prodiit, seu manifestavit omnia movendo in Tchin. Glose : Res omnes prodiere primum in Tchin, id est in plagâ orientali. » Dans notre passage, l’expression Tch’ou-tchin s’applique à la manière dont régnait Fo-hi, à qui le I-king attribuer une sorte de puissance créatrice. Tchin est un caractère symbolique qui répond à Mou « bois », l’un des cinq éléments des Chinois (Dictionnaire King-tsi-tsouan-kou, liv. LXXI, fol. 2). On lit dans le Sse-ki, Histoire des trois vénérables souverains : « Thaï-hao (Fo-hi) régna par la vertu du bois ; il présidait aux règlements du printemps ; voilà pourquoi le I-king dit que cet empereur faisait sortir dans Tchin, c’est-à-dire que, pour régner, il tirait son énergie et ses plans secrets de Tchin (de l’élément du bois) » (sic). Voyez I-king-thi-tchou-ta-ts’iouen, liv. IV, fol. 3.
  5. C’est-à-dire à gouverner, pour ainsi dire, les bras croisés, et sans avoir besoin de s’occuper des soins de l’administration.
  6. C’est-à-dire, les neuf arrondissements entre lesquels la Chine était partagée à cette époque.
  7. C’est-à-dire, qui soumet tous les peuples, sans aucun effort, et par l’influence seule de sa vertu.
  8. Il y a, en chinois, il tient la corde principale du filet.
  9. En chinois, 六合 Lou-ho « les six réunions », c’est-à-dire, les quatre points cardinaux, le zénith et le nadir. L’auteur veut dire que l’empereur a réuni sous son sceptre unique toutes les parties de l’univers.
  10. Littéralement : quatretrois augustes, c’est à dire, il fait le quatrième après les trois augustes souverains de l’antiquité.
  11. Littéralement : les vents d’heureux augure ventilent au loin.
  12. Allusion aux troubles des dernières années des Souï, auxquels succédèrent les Thang. Voyez le premier volume, pages 3-4.
  13. C’est-à-dire, obéissent aux lois de l’empire.
  14. Le monde des êtres patients. Voy. Burnoif, Introd. p. 594.
  15. Le texte chinois qui répond à cet alinéa étant en contradiction avec le passage que j’explique dans la note 2, j’ai dû, pour rétablir la concordance, suivre le Dictionnaire Ching-kiao-fa-sou, liv. IV, fol. 24.
  16. Il y a, en chinois : domaines, certes — de 4, 3, 2, 1, la différence. J’ai été obligé de développer la pensée de l’auteur, qui manquait de clarté. Il veut dire que, suivant le degré de leur vertu, ces rois possédèrent, le premier, quatre des continents précités ; le deuxième, trois ; le troisième, deux ; le quatrième, un seul.
  17. C’est-à-dire, de la nature de la roue qui était descendue du ciel et qui avait été le premier présage de son règne.
  18. Le mot sanscrit correspondant est Tchhatrapati « le roi des parasols ». Lassen. Indisch. Alterthümskunde, tome II, page 28.
  19. Ce qui, suivant les idées des Chinois, est la marque des peuples civilisés.
  20. Les expressions « porte de jade » et « porte rouge » désignent également la porte du palais impérial.