Livre d’Hénoch (éthiopien)/Les livres apocryphes

Traduction par François Martin, L. Delaporte, J. Françon, R. Legris, J. Pressoir.
Texte établi par François Martin, Letouzey & Ané (p. iv-xiv).



LES APOCRYPHES
DE L’ANCIEN TESTAMENT



Les études d’exégèse occupent aujourd’hui dans les sciences ecclésiastiques une place qui devient tous les jours plus considérable. Le temps n’est plus, quoiqu’il ne soit pas encore bien éloigné, où un théologien attardé pouvait les traiter d’accessoires sans soulever de trop vives protestations. Les grandes découvertes archéologiques et historiques qui s’accomplissent en Orient depuis un demi-siècle et l’application d’une méthode plus rigoureuse à l’étude des textes ont soulevé des problèmes d’une importance capitale. Par là même, elles ont ramené ces études au premier plan des préoccupations de tous ceux qu’intéresse la question religieuse, autant dire aujourd’hui de tous ceux qui pensent.

Les incrédules y voient un moyen puissant, irrésistible, de ruiner par la base la foi chrétienne ; à les entendre, l’histoire des origines de nos croyances et nos croyances mêmes présentent des antinomies irréductibles, les faits sont en contradiction avec la foi. Les esprits qui flottent dans le doute croient trouver dans cette prétendue contradiction un des obstacles les plus formidables qui se dressent sur le chemin de la croyance. Et beaucoup de catholiques eux-mêmes demandent à être rassurés.

Les défenseurs attitrés de la foi, les membres du clergé, sentent bien la gravité de la situation. A côté des partisans encore trop nombreux d’une exégèse vieillie, beaucoup reconnaissent même la nécessité de descendre sur le terrain où leurs ennemis les appellent, de remonter aux sources et d’étudier les documents, pour les confronter ensuite avec les opinions théologiques comme avec les dogmes. Les autres méthodes, la méthode à priori et la méthode d’autorité, seraient en effet fatalement stériles si elles étaient employées d’une manière exclusive. On ne résout pas des difficultés historiques ou textuelles à coups de syllogismes, sans s’exposer à de cruels mécomptes. Et si la méthode d’autorité peut retenir quelques croyants, elle reste sans action sur la foule qui vit en dehors de l’Église. Elle peut être dans une certaine mesure une méthode de préservation, elle n’est pas une méthode d’apostolat et de conquête.

Mais il y a encore loin de la théorie à la pratique : les principes professés par un assez grand nombre d’esprits sont excellents, leur application laisse quelque peu à désirer. Entraînés par notre tempérament national très épris de généralisation, par une formation intellectuelle qui ne nous avait guère habitués à l’étude patiente des textes et à l’observation des faits, pressés aussi, il faut bien le dire, par des besoins urgents, nous nous sommes dès l’abord portés de préférence vers la synthèse. Dans ces dernières années, d’assez nombreux essais ont paru dans le domaine de l’exégèse, grands ouvrages ou articles de revue et de dictionnaire, de mérite très divers.

Trop souvent leurs auteurs, dépourvus de formation scientifique, incapables de se servir des originaux, de recourir même aux ouvrages des spécialistes, armés d’une bibliographie en retard de quelque vingt ans, ont produit des travaux déjà vieux quand ils voyaient le jour. Ceux qui liront ces lignes seraient peut-être fort étonnés devant les faits et les noms qu’on pourrait citer à l’appui. A vrai dire, il y en a dans tous les camps. Mais il serait injuste de faire retomber sur des hommes de bonne volonté la responsabilité d’un état de choses qu’ils n’ont pas créé, qu’ils ont subi, comme nous l’avons tous fait à quelque degré, et dont ils sont les premières victimes.

Plus heureux, quelques-uns de nos exégètes, ils ne sont pas encore légion, ont pu, grâce à des circonstances très spéciales, mettre en valeur des talents personnels remarquables, acquérir une formation excellente et devenir des hommes de premier mérite. Les conclusions de leurs travaux et leur philosophie religieuse sont parfois discutables ; il faut reconnaître qu’ils sont au courant des derniers progrès de la critique textuelle et de la critique littéraire, et des données les plus récentes de l’histoire et de l’archéologie. Mais il est un point sur lequel tous se rencontrent : les uns et les autres se sont adressés à un public qui n’était pas préparé à les entendre, qui n’avait pas en mains les pièces du procès, qui était par conséquent incapable de les juger sinon sur le terrain des principes philosophiques ou théologiques. Lors de la publication de quelques-unes des synthèses dont je parlais tout à l’heure, nous avons assisté à un spectacle singulier : ici elles ont suscité une hostilité marquée, là elles ont provoqué des enthousiasmes ardents ; mais ici et là, souvent, je ne dis pas toujours, on s’est prononcé pour des motifs respectables sans doute, mais tout à priori. Beaucoup d’adversaires ont combattu, uniquement parce qu’ils croyaient la foi en danger ; beaucoup de partisans ont soutenu, parce que les conclusions leur semblaient s’accorder avec leurs vues philosophiques personnelles. Des deux côtés on s’est laissé guider quelquefois par des motifs plus extérieurs encore.

De la question de fond, de la question de savoir si les théories proposées étaient réellement la conséquence rigoureuse, l’explication nécessaire des textes et des faits, on s’est généralement trop peu soucié et pour cause.

Pour l’aborder, ou bien on aurait dû recourir aux originaux soit de la Bible, soit de la littérature apocryphe, soit de la littérature historique et religieuse des peuples voisins du peuple juif ; ou bien il aurait fallu au moins pouvoir consulter tous ces textes dans des traductions claires et exactes, mises à la portée de tous par les introductions et les notes explicatives nécessaires.

L’emploi du premier procédé, surtout en ce qui touche à l’Ancien Testament, suppose une initiation que n’ont pas reçue un grand nombre de professeurs d’Écriture sainte eux-mêmes. Pendant longtemps on les a improvisés un peu au petit bonheur. Aujourd’hui un sentiment plus vif des besoins actuels et la création des Instituts catholiques et d’organismes comme la jeune école de langues sémitiques de l’Institut catholique de Paris[1] ont amené un commencement de progrès. Mais ce progrès ne sera réel que lorsque, avec la disparition des préjugés, tous les prêtres appelés à l’enseignement de l’exégèse devront passer par les grandes écoles normales du clergé que sont nos Instituts catholiques.

En tout cas, cette forte initiation ne sera jamais que l’apanage d’une élite. Nous ne pouvons pas raisonnablement espérer que le jour viendra où tous les lecteurs des ouvrages d’exégèse seront eux-mêmes des exégètes de profession. Et pourtant si les membres du clergé, ceux du ministère aussi bien que les professeurs de théologie, veulent être à la hauteur de leur mission, ils doivent se tenir au courant de la question biblique ; ils doivent être à même de suivre et de comprendre les travaux dont elle fait l’objet, d’apprécier la valeur des solutions proposées, de dégager peu à peu l’enseignement catéchistique d’une gangue qui finirait par l’étouffer. Il faut qu’ils puissent éclairer les esprits inquiets qui viendraient leur exposer leurs doutes, on en trouve aujourd’hui dans les plus humbles paroisses ; tout au moins qu’ils ne les rejettent pas hors du catholicisme, en leur donnant pour des dogmes les opinions d’un manuel, ou en proscrivant au nom de l’Église des manières de voir qu’elle n’a pas condamnées.

Pour réaliser sa tâche, cette immense majorité n’a évidemment à sa disposition qu’un procédé scientifique abordable : la comparaison des constructions exégétiques avec la traduction des originaux. Hors de là et hors le cas de l’intervention de l’Église, devant laquelle il est bien entendu que nous, catholiques, nous nous inclinons tous, elle sera réduite à tout accepter ou à tout rejeter au gré de ses goûts personnels et de ses opinions en matière de philosophie religieuse et de théologie. Elle ne pourra même pas saisir la position du problème tant qu’elle n’en connaîtra les éléments que d’une manière approximative et imparfaite. Est-il besoin d’ajouter que souvent la lecture des textes peut plus que de longs discours pour éclairer un homme intelligent et pour déraciner des opinions erronées ?

Elle lui permet au moins de faire sans peine le départ des conclusions qui jaillissent de l’étude des documents et des faits, les seules qui s’imposent et qui restent, de celles qui n’ont pour point d’appui que des systèmes préconçus.

Il semble donc qu’une des œuvres les plus urgentes en ces matières soit de vulgariser les sources par des traductions critiques.

On y travaille pour la Bible depuis quelque temps. La traduction de Crampon, « revisée par des Pères de la Compagnie de Jésus avec la collaboration de professeurs de Saint-Sulpice, » a évincé dans ces derniers mois la traduction protestante de Segond, qui longtemps avait régné chez nous sans partage ; et de plusieurs côtés commencent à paraître des traductions et commentaires, très au point, des diverses parties de la Bible.

Seule, la littérature qu’on pourrait appeler extrabiblique est restée jusqu’ici en dehors du mouvement. Les Annales des rois d’Assyrie, les légendes mythologiques des Babyloniens, leurs textes rituels et juridiques, leurs psaumes et leurs hymnes, les inscriptions phéniciennes, les livres apocryphes de l’Ancien et du Nouveau Testament, les Targums, sont confinés ou disséminés dans des ouvrages spéciaux ou dans des traductions en langues étrangères, où ils gisent inconnus et inaccessibles à la foule des lecteurs.

C’est cette lacune que je voudrais combler, en publiant dans des recueils manuels à la portée du grand public la traduction critique et annotée de tous ces documents, à l’exception des Apocryphes du Nouveau Testament.

L’entreprise n’est pas sans difficultés, je ne me le dissimule pas. Elle ne saurait être l’œuvre ni d’un jour ni d’un homme. J’ose espérer que ceux qui y prendront intérêt voudront bien m’accorder quelque crédit, et que les collaborateurs ne me feront pas défaut.

Je commencerai par les Apocryphes de l’Ancien Testament.

Ces Apocryphes sont des livres d’un contenu historique, apocalyptique ou moral, assez analogue à celui des écrits de l’Ancien Testament, mais qui n’ont jamais été reconnus par l’Église comme canoniques[2]. Un assez grand nombre ont été faussement attribués à des personnages de l’Ancien Testament : tels le Livre d’Hénoch, le IVe Livre d’Esdras, etc.

Les principaux de ces livres sont : la Prière de Manassé, les Psaumes de Salomon, la Lettre d’Aristée, les IIIe et IVe Livres d’Esdras, les IIIe et IVe Livres des Machabées, le Livre d’Hénoch, les Secrets d’Hénoch, le Livre des Jubilés ou Petite Genèse, le Martyre d’Isaïe, les Livres sybillins, l’Assomption de Moïse, les Apocalypses de Baruch (une en syriaque et une en grec), le Testament des douze Patriarches (grec), le Testament de Nephtali (hébreu), la Vie d’Adam et d’Ève, l’Histoire d’Ahikar.

Leur composition s’échelonne sur un espace de quatre siècles environ, depuis le IIe siècle avant jusqu’au IIe siècle après Jésus-Christ. La plupart de leurs auteurs sont des Juifs judaïsants et des Pharisiens : ils n’ont écrit que pour glorifier le judaïsme et la Loi, pour lutter contre les séductions de l’hellénisme. Les Apocryphes de l’Ancien Testament sont donc l’expression fidèle de la pensée juive[3] dans les temps qui ont immédiatement précédé ou qui ont accompagné la venue du Sauveur. Ils traduisent les croyances des contemporains sur le Messie attendu et le royaume messianique, le séjour des âmes des morts avant la résurrection, la fin des temps, le jugement et la rétribution, l'angélologie, la démonologie, etc.

C’est assez dire l'importance qu’ils présentent pour l'étude de quelques-uns des problèmes exégétiques qui ont le plus vivement passionné l'opinion dans ces derniers temps. L’un d’eux, le Livre d’Hénoch, a même exercé une influence si considérable à l’époque de son apparition, qu’il a été formellement cité par un des écrivains du Nouveau Testament, l’apôtre saint Jude (14-15). Cette influence n’a pas pris fin avec l’apparition du christianisme ; plusieurs Pères l’ont encore subie dans une large mesure, tout comme celle du IVe Livre d’Esdras. Cependant ces documents sont à peine connus en France. Ainsi le Livre d’Hénoch n’a été traduit en entier que dans le Dictionnaire des Apocryphes de Migne en 1856, sur la première édition ; d’autres, comme le Livre des Jubilés, n’ont pas encore été traduits en français !

Quelques Apocryphes, comme les Psaumes de Salomon, le Livre d’Hénoch, le Livre des Jubilés y ont été composés en hébreu ; d’autres, en grec. Les originaux hébreux sont tous perdus ; le texte hébreu du Testament de Nephtali ne serait, d’après certains critiques, qu’une espèce de traduction très large ou d’adaptation faite assez tard par un Juif sur le grec. Une grande partie des Apocryphes ne nous est donc parvenue que dans des versions rédigées en éthiopien, en syriaque, en arabe, en arménien, en slave, en grec ou en latin.

Pour traduire des documents aussi nombreux, conservés en des langues aussi diverses, j’ai dû faire appel à la collaboration d’un certain nombre de spécialistes. Quelques-uns, et non des moindres, ont bien voulu déjà m’assurer leur concours. Ce sont M. Boxler, agrégé de l’Université, professeur de grec à l’Institut catholique de Paris (Les Livres sybillins) ; M. Cersoy, docteur en théologie, ancien professeur d’Écriture sainte (Les Apocalypses de Baruch) ; M. Labourt, docteur en théologie et docteur es lettres (IIIe et IVe Livres d’Esdras, IIIe et IVe Livres des Machabées) ; M. Nau, docteur es sciences, diplômé de l’École pratique des Hautes-Études, professeur à l’Institut catholique de Paris {l’Histoire d’Ahikar et la Vie d’Adam et d’Ève) ; M. Touzard, professeur à l’Institut catholique de Paris {Le Testament de Nephtali, texte hébreu) ; M. Viteau, docteur es lettres (Prière de Manassé, Lettre d’Aristée, Psaumes de Salomon, Testament des douze Patriarches).

A moi-même et à mes élèves de l’Institut catholique, j’ai réservé le Livre d’Hénoch, le Livre des Jubilés et le Martyre d’Isaïe, qui nous sont parvenus dans une version éthiopienne. Les membres de la conférence d’éthiopien de ont déjà traduit sous ma direction le Livre d’Hénoch que nous publions aujourd’hui ; ceux de la conférence de préparent en ce moment le Livre des Jubilés[4].

Il va de soi que, dans ces matières délicates et dans ces domaines philologiques très distincts, chaque auteur portera l’entière responsabilité de son propre travail. Néanmoins, pour donner à notre publication la seule unité possible, nous suivrons tous, au moins dans ses grandes lignes, un plan uniforme.

La traduction de chacun des Apocryphes comprendra une introduction, le corps de l’ouvrage et des tables détaillées.

Dans l’introduction, après avoir donné une analyse succincte du livre, nous en mettrons en relief les doctrines, en les dégageant de leur enveloppe apocalyptique ou allégorique, qui les rend trop souvent inintelligibles aux lecteurs. Nous tracerons ensuite l’histoire du livre et nous donnerons les dernières conclusions de la critique sur les questions d’original, de versions, de date et d’auteur ou d’auteurs. L’introduction se terminera par la bibliographie des éditions et des traductions du livre et des principaux travaux dont il a été l’objet.

La traduction sera faite sur la meilleure édition connue. Elle sera accompagnée de deux sortes de notes. Les unes donneront, s’il y a lieu, les variantes intéressantes des manuscrits dont la leçon n’aura pas été adoptée par l’éditeur ; les autres, les explications philologiques, historiques et exégétiques nécessaires pour l’intelligence de textes quelquefois altérés, assez souvent obscurs. Nous renverrons avec un soin particulier aux passages de l’Ancien Testament dont les Apocryphes se sont inspirés, et surtout à ceux du Nouveau qui paraissent en reproduire les expressions ou en refléter les doctrines.

Deux tables, l’une des matières et des noms propres rangés par ordre alphabétique, l’autre des textes de l’Écriture sainte cités dans l’introduction, le corps de l’ouvrage ou les notes, permettront de retrouver rapidement les renseignements fournis par les Apocryphes.

Puissent ces travaux rendre aux exégètes tous les services qu’ils sont en droit d’en attendre ! Puissent-ils surtout apporter leur part de lumière dans les graves débats engagés aujourd’hui sur les questions bibliques !

François Martin.


  1. Cf. François Martin, L’enseignement des langues sémitiques à l’institut catholique de Paris, dans le Bulletin trimestriel des anciens élèves de Saint-Sulpice, 15 août 1904. — Dans le rapport qu’il a adressé selon l’usage à la S. Congrégation des Études sur le cycle des trois dernières années, Mgr Péchenard, recteur de l’Institut catholique de Paris, a exposé la nouvelle organisation de l’enseignement des langues sémitiques à l’institut catholique et l’institution de diplômes correspondant à cette branche d’études. La S. Congrégation a répondu en ces termes, le 28 juillet 1905 : « Sed in his maximis rebus, quæ huic S. Congregationi Studiorum vehementer gratæ fuerunt, illud sane fuit quam gratissimum, quod instituta est linguarum semiticarum sive veterum orientalium disciplina, quæ potiores gravioresque, id est linguam assyriacam, hebraicam, syriacam, ethiopicam, arabicam complecteretur. Etenim cum nihil antiquius sit S. Sedi quam ut studia sacras Scripturæ, utpote quæ catholicam contineat fidem, apud catholicas Universitates vigeant et floreant, quem fugit semiticarum linguarum interiorem ac reconditam cognitionem esse viam quæ ducat ad eas probe interpretandas et exponendas, ad quæstiones denique de Christi Ecclesiæ decretis sive dogmatibus enodandas ac dirimendas ? Præsertim cum hodie christianæ legis hostes acerrime pugnent ut harum linguarum adjumento Christi Ecclesiam labefactent ? Atque, hoc plane prudens fuit consilium duo singularia in iis linguis statuta esse diplomata, quo alumni in earumdem studia alacrioribus animis incumberent, illis decernenda qui, facto periculo, ipsarum linguarum eruditione longe aliis excellerent. »
  2. Les protestants appellent ces livres « pseudépigraphes » ; ils réservent la dénomination d’apocryphes aux livres deutérocanoniques.
  3. Quelques-uns, surtout les plus récents, ont subi des interpolations ou des additions d’origine chrétienne, parfois considérables. Pour des motifs d’ordre bibliographique faciles à comprendre, nous n’exclurons pas ces fragments de notre publication, nous donnerons même en un seul recueil tous les Livres sibyllins, qu’ils soient d’origine chrétienne ou d’origine juive. Nous nous contenterons d’en signaler la provenance et la date probables.
  4. C’est grâce aux libéralités de l’Association pour l’encouragement des études supérieures du clergé que deux de ces jeunes ecclésiastiques ont pu prolonger leurs études et prendre part à l’exécution de ces travaux.